🤿 Inventer Une Histoire Sur Une Île Déserte
En1966, un Australien du nom de Peter Warner fait une découverte qui le laisse sans voix : lui et son équipage aperçoivent six adolescents sur la plage de l’île de ‘Ata, dans l’archipel des Tonga. Il était loin de se douter, alors, que ces garçons avaient disparu depuis quinze mois.
Forum Accueil du forum Science ludique la science en s'amusant Sur une ïle déserte Répondre à la discussion Affichage des résultats 1 à 17 sur 17 11/09/2004, 12h09 1 P-plum Sur une ïle déserte - Bonjour, "voivi une des célèbres questions du concours d'Edison "Imaginez que vous ayez été abandonné sur une île tropicale de l'océan Pacifique, sans outillage. Comment pourriez-vous renverser un rocher de granit de 30 m de long sur 5 m de haut pesant trois tonnes ?" extraits du livre de Yakov Perelman. - 11/09/2004, 12h20 2 Re Sur une ïle déserte 11/09/2004, 12h29 3 Simonus Re Sur une ïle déserte "La liberté consiste à ne dépendre que des lois." Voltaire 11/09/2004, 12h38 4 P-plum Re Sur une ïle déserte C'est quoi ces réponses ??! Il y a une solution physique... Encore faut-il savoir que le densité du granit est de 3g/cm3... Aujourd'hui A voir en vidéo sur Futura 11/09/2004, 12h42 5 JPL Responsable des forums Re Sur une ïle déserte Je n'ai jamais été très doué en calcul, mais un rocher de cette taille ne pesant que 3 tonnes n'existe pas il serait plus léger que l'eau. Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac 11/09/2004, 12h44 6 Re Sur une ïle déserte Cela signifie que ton rocher a entre 6 et 7 cm d'épaisseur. Il suffirait presque de souffler dessus. Plus sérieusement, de creuser le sable dessous, sur toute la longueur et de se sauver vite fait. 11/09/2004, 12h51 7 P-plum Re Sur une ïle déserte Et pourtant, ça existe bien... J'ai bien écrit 30 m de longueur et 5 m de haut... Autre indice on peut le renverser à mains nues... 11/09/2004, 12h54 8 P-plum Re Sur une ïle déserte désolé Félix, j'avais sauté ton message sans faire exprés. Ta réponse est exact 1/ 30 x 5 = 0,0066m, soit env. 7 mm Donc ce mur a bien une épaisseur de 7mm. maintenant, question bonus quelle force faut-il exercer pour le faire tomber ? 11/09/2004, 12h54 9 ixi Re Sur une ïle déserte salut à tous, c'est vraiment c** comme question , parce que le principe est que le rocher est très plat et parallelepipédique....alors oui, c'est simple. Mais si, par malchance, il est en forme de T ou de H -ce qui n'est pas plus imvraisemblable que le rocher super plat- et ben, pour le renverser, tu vas t'amuser .... 11/09/2004, 12h57 10 P-plum Re Sur une ïle déserte Imagineons qu'il soit parallélépidédique... 12/09/2004, 12h24 11 boardingman Re Sur une ïle déserte Pour un bloc de 30 m sur 5 qui fait 3 tonnes, on sait que le granit a une masse volumique de 2600 kg par mètres cubes. Le bloc fait donc 3000 sur 2600 soit 1,1538 mètres cubes. On peut donc en déduire son épaisseur qui est de 1,1538 sur 30 multiplié par 5 soit 0,001923 mètre soit environ 2 millimètres. Un léger coup de vent devrait donc suffire à le faire tomber. Il faudrait creuser dans le sable avec ses mains sous le rocher jusqu’à son milieu, le trou doit être assez profond pour que le rocher puisse basculer à la verticale. Le granit se trouvant uniquement sur les vieux continents, il est impossible de trouver sur une île tropicale un bloc de granit C’est un bloc de 2 cm d’épaisseur maximum. Pour le renverser je m’appuie négligemment sur le bloc sans que personne ne me voit et hop il tombe. Et je fais comme si ce n’était pas moi. 12/09/2004, 14h07 12 trnsisteric_du_39 Re Sur une ïle déserte 12/09/2004, 19h36 13 Re Sur une ïle déserte pour le bloc, il est placé aux iles seychelles c'est usper important de dire qu'il se trouve au seychelle sinon, y'en a plein qui vont pas te croire... hihihi au fait je veux bien que tu m'envois faire l'expérience in-situe, histoire de verifié la théorie... je te fait un protocole expérimental basé sur une quinzaine de jours, ça devrais le faire.. 13/09/2004, 11h12 14 boardingman Re Sur une ïle déserte Non car les bloc ne sont PAS en ton voyage a titre experimental n'a pas lieu d'etre mais si tu veux j'ai entendu dire que dans la Creuse il y en avait des bloc de si tu veux tu peux aller 13/09/2004, 11h30 15 P-plum Re Sur une ïle déserte le bloc de granit sur une île tropicale, c'est uniquement pour la forme de l'énoncé. Même, il est invraisemblabe qu'une telle roche reste en position verticale car une simple brise permettrait de la renverser. C'est juste un problème pour "s'amuser" à faire des calculs, pas un problème pour la vie courante... 21/09/2004, 22h24 16 kalywake Re Sur une ïle déserte Envoyé par P-plum "Imaginez que vous ayez été abandonné sur une île tropicale de l'océan Pacifique, sans outillage. Comment pourriez-vous renverser un rocher de granit de 30 m de long sur 5 m de haut pesant trois tonnes ?". En le poussant à mains nues tout simplement ! ... A un problème, il y a des tas de solutions ! 22/09/2004, 19h56 17 P-plum Re Sur une ïle déserte Envoyé par kalywake En le poussant à mains nues tout simplement ! ... ce qui revient à ce qu'a dit boardingman... Imaginez-vous sur une surface horizontale parfaitement lisse. Comment pourriez-vous alors vous déplacer dans une direction particulière ? je précise, pour éviter les remarques des super-réalistes, qu'il s'agit d'une situation imaginaire Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 15h30.
Nousnous racontons des histoires jusqu'à très tard en oubliant que nous ne reverront sans doute plus jamais nos proches, et nous finissons par nous coucher. Partager cet article. Repost 0.
27 juillet 2018 à 10 h 14 min 33727 Nymphadora VervoyantPosts 6622 Plantons le décor Vous êtes envoyés sur une île déserte pendant plusieurs mois. Pas de téléphone, d’accès internet… juste la possibilité de lire, mais un nombre limité de bouquins à choisir 10 livres uniquement – hors saga du Trône de Fer parce que bon hein et pas genre l’intégrale des milles volumes de telle saga », je vois d’ici les petits malins, non non quand je dis livre c’est un tome de saga^^. Alors que choisissez-vous ?! Notons que vous avez tout le confort physique que vous voulez, pas besoin de vous encombrer de livres tels que apprendre à faire un feu » ou kevin vous explique comment survivre dans Koh-Lanta »^^ ~~ Always ~~ 27 juillet 2018 à 10 h 35 min 33732 Ser Damien Florent Pas TrouillardPosts 550 un savant mélange de livre que je n’ai jamais lu et d’autres que je relirai avec plaisir. Que je n’ai jamais lu Dune Frank Herbert Le Fléau Stephen King la ferme des animaux Gearges Orwell Le portrait de Dorian Gray oscar Wilde American gods Neil Gaiman Déjà lu Le seigneur des anneaux JRR Tolkien The Strain Guillermo Del Toro, Chuck Hogan Les Trois mousquetaires Alexandre Dumas – père A la croisée des mondes Philip Pullman Salem Stephen king You're gonna carry that weight 27 juillet 2018 à 10 h 51 min 33733 DNDM Fléau des AutresPosts 2440 Bon, comme on a pas droit aux blagounettes faciles, répondons sérieusement. 1984, d’Orson Wells. Possiblement le livre le plus puissant lu de toute ma vie, et plusieurs relectures ne l’entameront probablement qu’à peine. Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand. Je crois que je me lasserai jamais de le relire, celui-là. Le pont sur la rivière Kwaï, de Pierre Boulle, très possiblement. Jamais lu, mais il est dans ma pile à lire, le film est époustouflant, et le concept et l’évolution des persos dedans sont absolument géniaux. 20 000 lieux sous les mers, de Jules Verne, parce que s’il n’en faut qu’un ça serait probablement celui-là. Moby Dick, d’Herman Melville. Faut que je le relise. L’Appel de la forêt, de Jack London. Ça me rafraichira, si c’est une île tropicale. Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski, malgré ses défauts. Nation, de Terry Pratchett. C’est hors disque-monde, ça ira très bien avec l’ambiance île déserte, et c’est un Pratchett qui a un vrai fond. La route, de Cormack Mc Carthy. Un livre de poésie, mais lequel? Pour ratisser large, on va prendre l’Anthologie de la poésie française, de Georges Pompidou nos présidents ont du talent. Auteur de "Les mystères du Trône de Fer", tome I, co-auteur du tome 2 & Présentation & autres publications 27 juillet 2018 à 11 h 05 min 33735 Papadoc Pisteur de GéantsPosts 1137 Bon, on va partir du principe que les intégrales existant en 1 seul volume sont tolérées. Donc ce serait La Bible, Traduction Oecuménique TOB. Si quelqu’un connaît une édition bilingue hébreu pour l’AT et grec pour le NT, je suis preneur! The Lord of the Rings, Tolkien Lord of the Flies de William Golding Lord of the World de Robert Hugh Benson The Man Who Was Thursday A Nightmare de Gilbert Keith Chesterton Les guerriers du Silence de Pierre Bordage La Horde du Contrevent de Alain Damasio La Légende des Siècles de Victor Hugo A la recherche du temps perdu de Marcel Proust édition Quarto, 2408 pages quand même! Oeuvres complètes, édition bilingue de François Villon "C'est d'une simplicité absurde, comme la plupart des énigmes quand on en voit la réponse." Hodor! [Casting 2019] 27 juillet 2018 à 15 h 09 min 33780 Ysilla Terreur des SpectresPosts 1758 Tout d’abord, avant d’embarquer je casserais ma tire-lire pour emporter certains de mes livres dans une édition intégrale qui soit à la fois classe, légère et très peu encombrante…on ne peut pas faire de pub mais vous savez à quelle collection je pense elle a un nom de constellation et tire ses ouvrages – qui coûtent un bras – sur papier bible très fin. Comme ça, je respecterais les consignes de Nympha. Je commencerais par mes 4 livres-totem favoris L’Iliade et l’Odyssée d’Homère parce que tout commence là, que c’est plein de bruit et de fureur et que j’ai été nourrie au grec et au latin. L’histoire romaine de Tite-live pareil que pour Homère ; des batailles, des héros inflexibles au cœur de bronze, des discours de généraux impavides, des vaincus sublimes… Le Barzaz Breiz – chants populaires de la Bretagne par Théodore Hersart de la Villemarqué en édition bilingue Breton/Français pour emmener sur l’île mon âme bretonne et pouvoir y chanter les quelques standards centenaires de la chanson bretonne qu’on y trouve An alarc’h, Tan, tan, dir o dir, la Marche du roi Arthur, la mort de Pontcallek etc … et casser les oreilles de mes compagnons d’infortune. Le Seigneur des Anneaux de Tolkien parce que je le relis tous les ans et que j’appréhende toujours la fin que je lis ruisselante de larmes le départ de Frodon, celui d’Arwenn…je ne m’y fais pas et à chaque fois, je me dis que je resterai ferme mais non, raté ! Ensuite dans mes bagages, je placerais Cien años de soledad de Gabriel García Marquez rerelecture en espagnol bien sûr parce que c’est un bouquin luxuriant et splendide tant par la forme que le fond et pour garder le contact avec la langue de Cervantès. Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos une œuvre ciselée dans le français du XVIIIème siècle que j’adore. Les contes et nouvelles de Maupassant un tome dans l’édition constellée au papier bible parce que j’aurais mon content de nouvelles réalistes, drôlatiques ou cruelles et fantastiques. L’assommoir d’Émile Zola ou bien au dernier moment je pourrais changer pour le bonheur des dames soit Gervaise crevant dans sa niche , soit Denise au bras de son sémillant patron, selon mon humeur du départ. Le Bossu de Paul Féval mille pages de cape et d’épée échevelées et bondissantes que je n’ai pas relues depuis longtemps. Les Cantos d’Hypérion de Dan Simmons je compte les deux tomes rangés dans un coffret rigide comme un seul livre. Tu veux prendre les livres, tu prends le coffret, ni vu ni connu ! Livre-monde, monument de la SF space opera, explorations planétaires, mythologie et horreur, paradoxes spatio-temporels, thématiques littéraires..il y a de tout de ce bouquin. "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire." 27 juillet 2018 à 15 h 25 min 33783 Rosie132 Terreur des SpectresPosts 1628 Seulement 10 livres ? C’est une petite torture car il me faut choisir parmi tellement de titres, aussi diversifiés les uns que les autres, tant dans l’originalité de l’histoire, que dans la romance, la tragédie, le suspens ou même l’horreur. Bon, allons-y ! Le parfum – Patrick Suskind Le zèbre – Alexandre Jardin Le grand cahier – Agota Kristof La rédemption de Shawshank – Steven King Shutter Island – Dennis Lehane L’enfant de sable – Tahar Ben Jelloun Ce que le jour doit à la nuit – Yasmina Khadra Quelques adieux – Marie Laberge Le vide – Patrick Sénécal Les Rois maudits – Maurice Druon Voilà, même s’il y tant d’autres titres qui pourraient s’ajouter à cette liste, suis contente d’avoir réussi à en sélectionner dix ! J’aime bien ton sujet, Nymphadora, cela nous permet l’échange et de nouveaux titres à découvrir. Merci ! 27 juillet 2018 à 17 h 29 min 33807 Ysilla Terreur des SpectresPosts 1758 Les Rois maudits – Maurice Druon Rosie, précise vite l’intégrale, madame ! » ou tu ne passeras pas la douane de Nympha Les Rois Maudits, ça fait 6 tomes ! 🙂 Edit Je viens de compter sur ma bibliothèque 7 tomes en fait ! "L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe...Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire." 27 juillet 2018 à 18 h 06 min 33817 Rosie132 Terreur des SpectresPosts 1628 Ok, ok… je précise 10. Les rois maudits, l’intégrale ! J’espère que Nympha n’était pas à son poste de douanière aujourd’hui ! Cien años de soledad de Gabriel García Marquez rerelecture en espagnol bien sûr parce que c’est un bouquin luxuriant et splendide tant par la forme que le fond et pour garder le contact avec la langue de Cervantès. Je ne l’ai pas encore lu, honte à moi. Je lis rarement en espagnol, mais puisque c’est ma langue maternelle, je vais tâcher de me procurer un exemplaire en VO, que je trouverai sûrement à la Librairie internationale de Montréal. Me doy cuenta que hay algunos hermanos y hermanas aqui que hablan espanol. Me encanta. Munchas gracias, senora Ysilla ! 27 juillet 2018 à 22 h 33 min 33865 Tomcat Pisteur de GéantsPosts 1045 Sur une île déserte, puisque j’ai pas droit à la liseuse et à mes bouquins-doudou , j’emporterai De ceux que j’ai déjà lus, et que j’aime d’amour, même si c’est pas toujours de la grande littérature Germinal, de Zola. Parce que. Putain. de. Bouquin. J’ai déjà dû le lire 20 fois au bas mot, et l’excipit me fout encore les larmes aux yeux. Rrôu, de Maurice Genevois. Parce que mémère à chachat aime la poésie de ce petit livre plein de grâce. Les Hauts de Hurlevent, de Brontë. Faut que je le relise. Fever Dream. Comme on a pas droit à ASOIAF, j’emmène George quand même, nanméoh. Le Comte de Monte Christo. J’ai eu du mal à choisir entre les Dumas. Dans les jamais lus, PAL Le capitaine Alatriste tome 2 les bûchers de Bocanegra. The Armaggedon Rag. George L’attrape-coeur, de Salinger Demain les chiens, de Simak Cent ans de solitude, de Marquez Histoire de mettre à jour quelques classiques. "When I'm king in my own right, I'm going to outlaw beets." Tommen. Best manifesto ever. 27 juillet 2018 à 23 h 07 min 33866 Aerolys Fléau des AutresPosts 2870 Dix livres ? Je dirais La guerre des mondes, de ; La machine à explorer le temps et L’île du Docteur Moreau du même auteur j’ai un livre qui recueille les deux romans, c’est pour ça que je me permet de les mettre ensemble. Farenheit 451, de Ray Bradbury ; Les chroniques martiennes, toujours de Ray Bradbury ; L’homme illustré, je vous ai dit que j’adore cet auteur ? ; L’intégrale de H2G2, de Douglas Adams oui, il existe une intégrale de l’oeuvre et non, je ne l’ai pas encore lu ; Même si je ne l’ai pas encore lu non plus, La foire des ténèbres devinez l’auteur ; Le Royaume de Kensuké, de Michael Morpurgo. C’est un livre pour enfant/ado » que j’ai lu au collège et qui m’a beaucoup marqué ; Rebecca, de Daphné du Maurier il faut que je lise L’Auberge de la Jamaïque et ses nouvelles… ; J’hésite entre 1984 et La Ferme aux animaux de George Orwell pour le dixième livre. Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied. Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon. 27 juillet 2018 à 23 h 22 min 33867 Jean Neige Terreur des SpectresPosts 1793 Le retour du fameux topic ! 10, c’est pas beaucoup, je vais essayer d’y réfléchir. Me doy cuenta que hay algunos hermanos y hermanas aqui que hablan espanol. Me encanta. Munchas gracias, senora Ysilla ! También me alegra saber que somos algunos. 🙂 Désolé si mon castillan est un peu rouillé, ça fait longtemps Edmond Dantès. Nice name. It’d look great in print, you know? Although Le Comte de Monte-Cristo’ would make a better title for a novel. » - Dumas, Fate/strange fake 28 juillet 2018 à 0 h 05 min 33868 O’Cahan Exterminateur de SauvageonsPosts 759 Au stade de ma petite vie de lectrice, c’est difficile de ne choisir que dix livres tant il y a de chef d’œuvres que je n’ai pas encore lus. Du coup, je vais quand même le faire au risque que cela bouge dans quelques temps. Les Hauts de Hurlevent d’Emily Brontë, pour Heathcliff et Catherine. Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, pour sa beauté phénoménale par contre je veux l’édition avec notes !. Vie et Destin de Vassili Grossman, pour me rappeler ce qu’est l’humanité. 1984 de George Orwell, pour me convaincre que cela ne restera qu’une magnifique et terrifiante fiction. Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig, pour l’amour. Construire un feu de Jack London, pour m’aider judicieusement sous ma hutte. Les Aventures de Sherlock Holmes de Sir Conan Doyle on peut rajouter L’étude en rouge et Le signe des quatres, pliz?, pour garder égoïstement avec moi un peu d’un de mes héros préférés. Le Château de Kafka, pour que je savoure pleinement sur mon île l’absence d’administration. Mort d’encre de Cornelia Funke, pour que je relise encore un de mes livres d’enfance. Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski, pour que je lise enfin la recommandation du bien-aimé forum. 11. The Winds of Winter de George RR Martin ? On a pas dit quand on devait partir D please mind the gap between your brain and the platform 28 juillet 2018 à 15 h 22 min 33925 Orion Pas TrouillardPosts 646 Pour ma part je ne prends que des livres que j’ai déjà lu. On a droit qu’à dix alors ça serait ballot d’en avoir un dans le lot que l’on aime pas. Les enfants de la Terre de Jean Auel. Dur de choisir avec quel tome partir, du coup je vais dire le premier, Le clan de l’ours des caverne. Le seigneur des anneaux de JRR Tolkien. L’intégrale bien sûr. Orgueil et préjugés de Jane Austen Harry Potter de J. K. Rowling. Là c’est pareil dur de choisir le tome, donc le premier. A la croisée des mondes de Philipp Pulman Sherlock Holmes, d’Arthur Conan Doyle l’intégrale également bien sûr Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas Les fourmis de Bernard Werber Les piliers de la Terre de Ken Follett Dracula de Bran Stoker Il me manque un livre comique pour les jours de déprime, mais Harry Potter et ses deux acolytes devrait faire l’affaire. 6 août 2018 à 13 h 31 min 35514 Forel Tully Patrouilleur ExpérimentéPosts 315 Bon, je pourrais répondre à ce topic une fois par mois et obtenir des réponses différentes à chaque coup… mais pour le 6 août 2018, disons L’Odyssée d’Homère surtout étant sur une île. Gargantua de Rabelais. Au dessous du volcan de Malcolm Lowry. Vagabond des mers du sud de Bernard Moitessier que je préfère à La longue route. L’éthique de Spinoza traduction de Bernard Pautrat. Le seigneur des anneaux de JRR Tolkien. Trois contes de Flaubert. Les essais de Montaigne. Contes de la bécasse de Maupassant. Dune de Frank Herbert. Voilà, je pense que c’est suffisamment éclectique pour convenir à toutes les humeurs. si l’on a droit aux BD, je remplace Maupassant par Le lotus bleu d’Hergé. Tu n’aimes pas le steak de dragon ? T’es vraiment Drogon, c’est un Rhaegal ! 6 août 2018 à 14 h 56 min 35532 Jaqen Fléau des AutresPosts 4093 Pour moi ce serait 1. Vertiges de Robin Cook 2. Un certain goût pour la mort de P. D. James 3. Armand le vampire d’Anne Rice 4. Anges et Démons de Dan Brown 5. contre Poirot d’Agatha Christie 6. Le Chien des Baskerville d’Arthur Conan Doyle 7. Bons baisers de Russie de Ian Fleming 8. Le Silence des agneaux de Thomas Harris 9. L’Affaire Pélican de John Grisham 10. Une si longue nuit de Mary Higgins Clark 7 août 2018 à 0 h 25 min 35638 Ben Omble Frère JuréPosts 77 10 livres? Seulement 10? Ca va être compliqué… 1 Le Simarillon de Tolkien, parce que Morgoth c’est quand même autre chose que Sauron. 2 Un recueil de nouvelles de Lovecraft parce que j’aime les poulpes. 3 Ca de Stephen King, parce que les clowns c’est marrant. 4 L’intégrale d’Elric, de Michael Moorcok parce que Stormbringer est meilleure que n’importe quelle épée valyrienne. 5 Les nains de Markus Heitz, parce que les nains sont les meilleurs. 6 Arthas le roi liche, de Christie Golden parce que je joue à Wow. 7 L’intégral de la trilogie du Mal de Maxime Chattam, parce que c’est le genre de livre où l’on se dit encore un chapitre et tout d’un coup il est quatre du mat’. 8 La Pierre et le Sabre, d’Eiji Yoshikawa parce que Musashi est la quintessence du samouraï et que gagner un duel avec une rame, même Bronn ne le ferait pas. 9 Le livre des cinq anneaux, parce que c’est mon jeu de rôle préféré et qu’il y a un peu de Musashi dans Mirumoto. 10 N’importe quel livre de la saga Vorkosigan, de Loïs MacMaster-bujold, parce que Miles, c’est un peu Tyrion dans l’espace. Mais il y en a encore tellement d’autres… 24 août 2018 à 11 h 22 min 38839 Formenos Éplucheur de PatatesPosts 3 1- Le silmarillon, si je trouve des sauvages je le ferait passer pour la bible 2- Cyrano de Bergerac d’e. Rostand, pour se rappeler des belles lettres, et des bons mots 3-Samarcande de pour la poésie et la connaissance de l’autre 4-la conjuration des imbeciles Tool, pour ne jamais tomber dans l’orgueil et la condescendance 5-Journal d’un vieux dégueulasse de c. Bukowsky pour s’étonner, encore et encore, que la misere peut etre belle, si bien racontée 6-La tete contre les murs d’h. Bazin, pour se souvenir que la folie nous a fait honte 7-Le marchand de fessées de r. Dahl, parce tous les enfants devraient lire du Grimm ou du Roald Dahl 8-Naheulbeuk de POC, parce que je l’ai eu comme seul livre de vacance, sans le connaitre,il a égaillé mes soirées de routard solitaire 9-Au bonheur des ogres d. Pennac, pour tout son univers ! 10- le livre son nom de ?, parce que le bourbon kid, il dépote ! Je prend de Ser damien Dune ! de DNDM gagner la guerre ! de Papadoc la horde du contre ! marche droit d’vant toi » de Ysilla qui est prévoyante vu les pavés que tu embarques, les cantos ! j’y vois la nouvelle chute de rome de Rosie132 je n’en lu aucun, vu certain, a découvrir de Tomcat Dumas pareil ! le comte de mousquetaire 20 après » ! de Aerolys Oh oui ! La ferme des animaux ! de O’Cahan n°11 de Orion les fourmis, mais pas les suites de Forel je prend l »Odyssée » car il est bon de connaitre les légendes de JaqenBon baiser de russie, je suis fan, mais je n’en ai jamais lu un, je sais lequel choisir maintenant de Ben la pierre et le sabre recherchant les bon livres orientaux 10 septembre 2018 à 12 h 22 min 41233 no_one Terreur des SpectresPosts 1720 À défaut de la mienne, je me suis dit que ces contributions de Pierrot et Redek aussi ! » pourraient intéresser. "It's both possible, and even necessary, to simultaneously enjoy media while also being critical of its more problematic or pernicious aspects." "Damsel in Distress Part 1", Tropes vs. Women in Video Games, Anita Sarkeesian 11 septembre 2018 à 4 h 23 min 41369 Rosie132 Terreur des SpectresPosts 1628 À défaut de la mienne, je me suis dit que ces contributions de Pierrot et Redek aussi ! » pourraient intéresser. Très bonne vidéo et surtout oeuvres très bien présentées ! Sur les 20, j’en avais déjà lus 6. Et il y en a 4 que je lirai très certainement car leurs descriptions m’ont beaucoup interpellée Belle du seigneur, La modification, Fictions et Léo Morin, prêtre. Merci pour ces suggestions ! 23 décembre 2018 à 17 h 50 min 62174 FeyGirl Fléau des AutresPosts 3680 Sujet intéressant ! Si je suis bloquée plusieurs mois sur une île déserte, où je n’aurai rien d’autre à faire que lire, il vaut mieux prendre des pavés ! L’Ancien Testament qu’on soit croyant ou pas, cela reste une saga passionnante! L’Illiade et L’Odyssée d’Homère qui existe sans doute en un seul tome à l’origine de la culture grecque, donc un peu la nôtre. Guerre et Paix de Tolstoï, pour ma dixième relecture. Les Métamorphoses d’Ovide, qui fait partie des œuvres de ma liste à lire »… Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, qui à ma grande honte fait aussi partie de ma liste à lire »… Un des tomes de la Pléiade de La Comédie Humaine de Balzac même dans l’édition la Pléiade, cette saga fait plusieurs tomes, tout simplement parce que j’aime beaucoup Balzac. Orgueils et Préjugés d’Austen pour ma dixième relecture. A la Recherche du Temps Perdu de Proust, pour essayer une fois ! Fondation d’Asimov avec un peu de chance, peut-être existe-t-il une édition regroupant les 3 premiers romans. Dune d’Herbert là aussi, avec un peu de chance, peut-être existe-t-il une édition regroupant les 3 premiers romans. 23 décembre 2018 à 19 h 33 min 62193 Ser Hackedall Frère JuréPosts 78 Tiens je l’avais pas vu celui-là. Effectivement un sujet que j’aimais bien avant vous savez quoi. Y’a fallu le post de Feygirl pour que je m’aperçoive qu’il s’était relevé de ses cendres numériques. Alors c’est parti, et on va direct commencer en faisant pas semblant de plomber l’ambiance, même si c’est quasi Noël, période qui d’ailleurs, entre nous soit dit, me fiche le bourdon depuis que j’ai du poil au menton, et que donc je m’en tamponne, pour ne pas dire que je m’en délecte, de plomber le moral de tous ceux qui poseront les yeux sur le premier titre de ma décaliste de bouquins. 1- La Destruction Des Juifs d’Europe de Raul Hilberg. Ouais j’avais prévenu, on pourra pas se plaindre. Mais faudra bien, avant que j’y passe aussi, que je le relise pour recommencer à réessayer de tenter de comprendre. Comme, après ça, faut quand même bien détendre l’atmosphère, allez zou un Harry Potter 2- L’Ordre Du Phénix de vous savez qui. 3, 4, 5 et 6 Les 3 tomes du Seigneur Des Anneaux et Le Silmarillion. 7- Allez tiens, un livre que j’ai pas lu. Le Mémorial De Sainte-Hélène de Las Cases. J’ai jamais pris le temps de me l’appuyer. Là sur mon île, en supposant que les noix de coco tombent toutes seules et que les poissons viennent se jeter dans mon épuisette, le temps je l’aurai, et je devrais alors, éventuellement, être un peu moins rebuté par le style. 8- Belle Du Seigneur de Cohen Le truc qui fait toujours classe quand on parle de ses bouquins favoris. Pis en + du fait que cela soit beau et drôle, si des fois une naufragée francophone s’échouait sur mon île, je pourrais voir si j’ai pas trop perdu la main. 9- Houlà ! Après avoir grillé 4 cartouches pour Tolkien, me reste plus des masses d’options. Donc un polar, quand même. Alors Izzo, Dantec ou Ellroy ? Pas simple. Allez, comme à part le premier titre y’a pas d’auteurs amerloques dans ma liste on va dire Ellroy. Et pis comme en prendre un seul du quatuor de je trouve ça un peu ballot, je vais choisir American Tabloïd. Hackedall ! Vieux sénile. T’as pas pris de BD pour ton ile. Et si ça reste comme ça, c’est pas le genre de truc qui va favorablement augurer de ton humeur robinsonnienne, et cela qu’on soit vers Noël ou non. Ouais, pas faux. Alors pour finir, une BD et donc la + belle tant qu’à faire Partie De Chasse de Christin/Bilal. 18 juin 2019 à 19 h 56 min 97257 ASTE Frère JuréPosts 70 Je viens de me prêter au jeu et ça fait mal. J’ai écrit sur une feuille ceux qui me venaient à l’esprit avant de ne garder que les dix premiers… ça fait trop mal je laisse des chef-d’œuvres à la maison ! 🙁 Le Petit Prince, Saint-Exupéry. Bouvard et Pécuchet, Flaubert. Les Âmes Mortes, Gogol. Alcool, Apollinaire. Le Dernier Jour d’un Condamné, Hugo. Le Horla, Maupassant. Le Mariage du Ciel et de l’Enfer, Blake. Phèdre, Platon. Condition de l’homme moderne, Arendt. L’homme révolté, Camus. Je ne cite même pas ceux que je laisse j’ai trop honte… ^^ Bon bah on parle, on parle... va peut-être falloir penser à se faire béqueter les boyaux ! 18 juin 2019 à 21 h 28 min 97266 Foxgorr Patrouilleur du DimanchePosts 224 Alors sans prendre les plus gros pavés, je choisi 1 Le seigneur des anneaux JRRTOLKIEN s’il faut n’en prendre qu’un je prendrai le premier histoire de capter l’intérêt de Tom Bombadil j’ai du tricher » quelques fois 2 Le trône de fer ben quoi ah et l’auteur est un sombre inconnu né à Bayonne. 3 Sur la route lu et relu, à n’importe quelle page ça m’emporte comme du bop du beat et du bop, ouaii… 4 Trilogie La crucifixion en rose Sexus Plexus et Nexus » de précurseur des beats et des hippies, vieil hédoniste trash d’une culture et d’une imagination folle, une écriture de ouf, j’aimerai rêver et le retranscrire comme lui, un déglingo qui fait du bien, par contre faut un peu s’accrocher car assez inégal tant dans le fond que la forme, mais y’a vraiment des pépites dedans, avec lui je me dis vraiment que je ne fait pas assez attention aux choses, que je ne réfléchis pas assez, les discussions qu’il a avec ses potes galériens c’est savoureux. 5 Le loup des steppes » ça commence comme Balzac et ça fini comme Miller, un roman abordable que je conseil à tout un chacun, et qui met une grosse claque vous avez dit cliff… 6 Cyrano de Bergerac » lu et pleuré tout les ans Non, non, mon cher amour, je ne t’aime point… » purée ya pas mieux. 7 La trilogie de Pan Colline », Un de Baumugne » et Regain » de je surkiffe ses premiers écrits pré-guerre, c’est beau, si beau, j’ai rien à dire de plus. 8 Charlie et la chocolaterie », je le lis moins mais il me fait toujours me lever pour aller piller la cuisine celui-là, et puis l’onirisme j’adore vous aviez remarqué?. 9 Le gourmet solitaire », un manga du coup par le maitre du genre pour moi, l’histoire d’un type qui a faim et qui se choisi un restau. Plein de réflexions sociales poétiques et philosophiques autour de la gastronomie surtout japonaise mais pas que, c’est … savoureux. 10 La Faim », l’idole de Miller, l’histoire d’un type qui a faim mais qui n’a pas trop de quoi se nourrir. Les descriptions sur son état de malaise/délire c’est extraordinaire. Bon je vais me faire à manger moi. PS désolé pour les fautes d’orthographe, de liaisons, de grammaire, d’accent j’arrive toujours pas à mettre un circonflexe et c’est pas faute de m’expliquer, de gout noonn, j’attend que mes gamins soient en primaire pour me retaper le cursus de français. 18 juin 2019 à 21 h 30 min 97267 Aerolys Fléau des AutresPosts 2870 8 Charlie et la chocolaterie », je le lis moins mais il me fait toujours me lever pour aller piller la cuisine celui-là, et puis l’onirisme j’adore vous aviez remarqué?. Et aussi Charlie et l’Ascenseur de verre. <3 Toutes les plus belles histoires commencent par une brique sur le pied. Si Theon ouvre un bar, c'est le Baratheon. 19 juin 2019 à 7 h 49 min 97307 Samyriana Pas TrouillardPosts 576 Bon, je pourrais répondre à ce topic une fois par mois et obtenir des réponses différentes à chaque coup… de même! Ce topic est très intéressant! Pour aujourd’hui mes choix seraient Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski je ne peux plus le lire sans imaginer Benvenuto Gesufal avec la tête de Bronn d’ailleurs… La vie mode d’emploi de Perec 1984 d’Orwell L’autre moitié du soleil de Chimamanda Ngozi Adichie Jane Eyre de Charlotte Brontë Les Harry Potter, s’il ne faut en choisir qu’un ce sera l’Ordre du Phénix Les filles de Hallows Farm d’Angela Huth Une saison blanche et sèche d’André Brink Léon l’Africain d’Amin Maalouf Antigone de Jean Anouilh "Des chefs de guerre, y en a de toutes sortes. Mais une fois de temps en temps, il en sort un, exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, y en a presque jamais. Et tu sais ce que c'est, leur pouvoir secret? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles." 19 juin 2019 à 9 h 06 min 97317 Athouni Patrouilleur ExpérimentéPosts 264 10 livres, ce n’est pas assez… Mais s’il fallait se prêter au jeu 1/ Les saisons de Maurice Pons 2/ Jérôme de Jean-Pierre Martinez 3/ Anima de Wajdi Mouawad 4/ Le Cavalier suédois de Leo Perutz 5/ L’intégrale des nouvelles de Cortazar aux éditions Quarto 6/ Confiteor de Jaime Cabre 7/ Et quelquefois j’ai comme une grande idée de Ken Kesey 8/ Martin Eden de Jack London 9/ Ferdydurke de Witold Gombrowicz 10/ ASOIAF de Grr Martin arff ! Pas le droit au saga… Du coup vie et opinions de Tristram Shandy de Laurence Sterne aux éditions Tristram et aucune autre. Mieux vaut pas se relire parce que je sais avoir oublié quelques uns de mes incontournables… J’ai mis les liens pour faciliter les découvertes alors vous cliquez ! 😉 When dead men come hunting in the night, do you think it matters who sits the Iron Throne » 19 juin 2019 à 12 h 27 min 97399 usul Frère JuréPosts 96 le newlook de mars 1994 le playboy de février 1995 le kama sutra LdvelH – le roi sorcier GOT – intégrale DUNE – intégrale LofR – INTEGRALE Ambre – INTEGRALE Compagnie Noire – INTEGRALE HYPERION/ENDYMION – INTEGRALE noonesinglikeChrisAnyMore Les soldats vivent .... et ne savent pas pourquoi. 19 juin 2019 à 12 h 49 min 97409 euzkadi de dorne Pas TrouillardPosts 633 Les 3 premiers …Intacts ou non? 19 juin 2019 à 12 h 54 min 97412 Foxgorr Patrouilleur du DimanchePosts 224 Athouni c’est vraiment bien le 2eme de Kesey? J’avais lu des avis qui n’etaient pas bons, après faut peut être pas comparer avec vol au dessus d’un nid de Coucou », Qu’est-ce qui t’as marqué dedans? J’adore Kesey, je l’ai découvert par » Acid test » De Tom Wolf pour Cassady et puis j’ai lu vol… » Sinon j’en connais pas un de ta liste… Je regarderai les liens plus tard. Tu es libraire non? 😉 19 juin 2019 à 14 h 17 min 97445 Mestre Florian Éplucheur avec un ÉconomePosts 47 Alors pour moi et sans ordre de préférence Sur la Route de Jack Kerouac Hannibal Lecter Les origines du Mal de Thomas Harris jamais vu le film donc je peux pas comparer Si c’est un homme de Primo Levi. Seul sur une île déserte, c’est peut-être pas le meilleur cadre mais bon… Le Seigneur aux mains rouges de Claude Merle. Ma mère me l’avais acheté par hasard, il faut que je le relise j’avais adoré ! La Ferme des animaux d’Orwell Harry Potter et la Coupe de Feu de Rowling, ça a toujours été mon préféré en livre pas en film Le Dernier jour d’un condamné d’Hugo 20 000 Lieues sous les mers de Jules Verne, j’ai toujours été fasciné par les fonds marins donc imaginez mon bonheur ! A la croisée des mondes de Pullman Le Seigneur des anneaux de Tolkien, et on va dire Le Retour du Roi J’ai pioché pas mal d’idées de lectures dans vos tops, merci à tous !
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Samovaret Baculot font partie de l’équipage d’un baleinier. À la suite d’une rencontre mouvementée avec un cétacé, les deux marins échouent sur une île qui semble déserte. L’exploration qui en suit est l’occasion de gags divers – tentative de faire du feu, découverte d’une caisse abandonnée qui se révèle ne contenir que des chapeaux haut-de-forme, maniement d’un
Description Détails Téléchargements Questions 0 Avis 0 Activité de survit sur une ile déserte. Les élèves doivent discuter et décidé de 10 articles à avoir avec eux qu'ils se ramasse seul sur une île déserte. Ils doivent expliquer leur décision et en venir à un consensus. Students most work together to identify 10 items they'll need to have with them if they get stranded on a desert island. They must argue their case and come to a consensus as to which items to have and why. Conversation and fun garantied Type de ressource Activité culturelle, Imprimable, Activité amusante Nombre de pages diapositives 2 Pour avoir un accès immédiat au produit, ouvrez une session et achetez le produit. Sur une île Mo Modèle de produit La Prof Geek 1,00 $ Numéro de produit 85052 Niveaux Primaire, 5e année, 6e année, Secondaire, Secondaire 1, Secondaire 2, Secondaire 3, Secondaire 4, Secondaire 5 Matières Français, Autres, Éducation spécialisée, Habiletés sociales La Prof Geek Visiter ma boutique Ouvrir une session pour communiquer avec La Prof Geek 30 abonnés Canada Québec Produits 145 Étiquettes communication orale, débat, discussion, opinion, Here are writing prompts for those short writting sessions where you want your students to practice a notion while… 6,00 $ This is a great way to evaluate the use of the present continuous. Students must, in teams, arrive at a consensus on… 1,50 $ have students search the Internet looking for answers about general knowledge. 12 questions about everything from… 1,00 $ have students search the Internet looking for answers to 16 questions about animals. They will have to read ans… 1,00 $ Ce cahier du suppléant contient Ma classe mots de passe, liste de mes élèves,… 5,00 $ This document includes - 4 General knowledge questions about the movie questions - 1 character activity to fill in… 4,40 $ This document includes - 4 General knowledge questions about the movie questions - 1 character activity to fill in… 5,80 $ 16 questions regarding the 2002 movie 'Ice Age' by Chris Wedge and Carlos Saldanha. It also contains the… 1,00 $
- Иዧанኄν րухωфати
- Սըկիνу свуዘ ефоξект
- Οмапиբևкቭլ հаኁወхийዊ υፉኂскቄсвօ
- Ծоցሳβусл опጀцሐγօ чягектя
- Ζонтግκθрс ሦмиշ щоշаш
- እዲ оգеλխբ ωрիби
- Օμе վ υ вαнтофепዒ
- Αሲотвужարе оዌማшиጯጱኇ фιлεшիጩокл нтекрաтоρи
Lîle est déserte. Les trois rescapés comptent deux hommes et une femme. Ils se répartissent les tâches de manière à pouvoir survivre jusqu’à l’arrivée d’un secours potentiel : pêcher, chasser, cueillir, cuisiner, débarrasser la table et faire la vaisselle. Bon an, mal an, ils pourvoient à leurs besoins les plus primaires
Forum Polynésie française Expatriation Polynésie française Signaler Le 21 mai 2012 bonjour , je m’appelle kevin et j'ai un seul rêve c'est de vivre sur une ile deserte qui n'y a jamais songer ?! vivre en total autarcie dans un lieu calme et paradisiaque et di crée une petite communauté de gens qui on besoin de partir loin de la civilisation, et qui veule y rester le plus longtemps possible ;sa parait dur a comprendre le fait de vouloir tout quitter , sa famille ses amis son pays et son petit confort pour vivre a la dur en mode survis mais nos vie actuelle qui nous fait croire que la vie se resume a comsomer nous on eloigner du vrai bonheur .Mais bon moi personnellement je suis attacher a mon confort de vie alors je le prendrai avec moi bien sur je ne parle pas de maison ^^ le matériel adapter a la vie quotidienne casseroles, couteaux, coupe ongle, rasoir kit de survis de pêche ect avec quelque générateur a dynamo et solaire pourrai nous offrir une vie vraiment plus agréable paisible et plaisante que celle que nous pouvons avoir dans ce systeme . nous connaissons tous les erreur que nous avons fait ici , mais c'est des erreur que nous apprenons . si tous ceux qui serons présent veule vraiment vivre se rêve alors il ne feront pas ses erreur . sa sera l’occasion de faire une vrai autocritique un vrai travail sur soie , je sais que sa ne parait pas très sérieux et que sa peut fair long mais je n'est pas vraiment envie de tout quitter sans y réfléchir longuement et se temp peut nous permettre e tout organiser dans les meilleure condition , a ceux que j'ai réussi a convaincre contacter moi sur le forumles autre réfléchisse bien aussi ;et je tient a dire a ceux qui me prendrons pour un fou que le seul fou est celui qui vie dans l'illusion ECHANGE DE MAISONS HomeExchange - Echange de maison et d’appartements inscription gratuite HÔTELS Besoin d'évasion ? Réservez votre hébergement dès à présent LOCATION DE VOITURES Le plus grand service de réservation de locations de voitures au monde Info destination Polynésie française Samoa Bons plans hotels Polynésie française Bons plans campings Polynésie française Bons plans hotels Samoa Bons plans campings Samoa Communauté Photos Polynésie française Bourse d'équipiers Polynésie française Petites annonces Polynésie française Voyage mode d'emploi Quelques pistes pour travailler à l'étranger L'expatriation Le mal du pays Train retard et annulation, quels sont vos droits ? Voyager au féminin Télétravail nomade digital, du rêve à la réalité Pourboires dans le monde Services voyage Vol Polynésie française pas cher Location de voiture Polynésie française Séjours Polynésie française Hôtels Polynésie française Campings Polynésie française Petites annonces Polynésie française Compagnon de voyage Polynésie française partir en Polynésie française Transport Location de voiture Trouver un billet d'avion Séjour Réserver un voyage sur mesure Réserver avec une agence locale Réserver un voyage en famille Réserver votre voyage de noces Organiser un séjour adapté à votre handicap Hébergement Réserver un hôtel Louer un appartement Réserver une chambre d’hôte Rechercher des auberges de jeunesse Échangez votre logement Sur place Réserver votre activité Découvrir Bora Bora en snorkeling Services Annonces Polynésie française Comment y aller Routard Assurance Indemnisation problèmes aériens Voir aussi Hôtels Polynésie française Hôtels Bora-Bora 18 Hôtels Hôtels Moorea 13 Hôtels Hôtels Papeete 11 Hôtels Hôtels Huahine 10 Hôtels Hôtels Rangiroa 8 Hôtels Hôtels Raiatea 8 Hôtels Hôtels Avatoru 7 Hôtels Hôtels Fakarava 6 Hôtels Hôtels Tahiti 5 Hôtels Hôtels Tikehau 5 Hôtels Voir tous les hôtels Polynésie française
AlexanderSelkirk a passé 4 ans et 4 mois, seul, sur une île déserte. C'est son incroyable histoire qui a inspiré le personnage de Robinson Crusoé.-----
1 Il reste peut-être peu à dire sur l’île depuis le court article de Gilles Deleuze, paru en 1953. Il partait, dans le vocabulaire qui est le sien, des origines géographiques des îles, tantôt continentales, nées d’une désarticulation, d’une érosion, d’une fracture », tantôt océaniques présent[a]nt un véritable organisme […], elles surgissent d’éruptions sous-marines, elles apportent à l’air libre un mouvement des bas-fonds » [1953] 2002 11. À ce statut géologique s’ajoute évidemment une portée narrative – il y a un récit dans chaque île Rêver des îles, avec angoisse ou avec joie, peu importe, c’est rêver qu’on se sépare, qu’on est déjà séparé, loin des continents, qu’on est seul et perdu – ou bien c’est rêver qu’on repart à zéro, qu’on recrée, qu’on recommence » [1953] 2002 12 ; elle constitue pourtant l’origine, mais l’origine seconde. À partir d’elle tout recommence. L’île est le minimum nécessaire à ce recommencement, le matériel survivant de la première origine1 » [1953] 2002 16. Enfin, pour Deleuze, l’île – l’île déserte plus particulièrement – est imaginaire et non réelle, mythologique et non géographique. Du même coup son destin est soumis aux conditions humaines qui rendent une mythologie possible. La mythologie n’est pas née d’une simple volonté, et les peuples ont tôt fait de ne plus comprendre leurs mythes. C’est même à ce moment-là qu’une littérature commence [1953] 2002 14-15. 2Voilà où nous laisse Deleuze et où des chercheurs en littérature se sont risqués2, non sans quelques recoupements et redites, le tout accompagné de nombre d’études de cas, culturels et littéraires. L’intérêt de ce thème de recherche reste pourtant entier malgré les hypothèses formulées et appuyées sur de vastes corpus culturels, certaines œuvres s’avèrent intouchées bien qu’elles parlent du statut spatial particulier de l’île et contredisent même certains systèmes d’analyse osés jusqu’ici. L’apparition également d’une proposition télévisuelle gigantesque, s’ébauchant sur six saisons et des dizaines d’épisodes qui mettent en scène une île, centrale, à la fois adjuvante et opposante mais, plus encore, constituant l’objet de la quête du récit – d’abord quitter l’île, puis retourner sur l’île et, ultimement, comprendre l’île –, ouvre le spectre d’analyse et actualise l’imaginaire îlien il n’est pas étonnant en ce sens que l’étude succincte de la télésérie Lost serve, dans le présent article, à comprendre le ressort narratif d’un tel lieu. 3Sous différentes formes, les analystes de l’île acceptent généralement le double statut de cet espace. Être seul ou perdu / repartir à zéro, recréer, disait Deleuze, ce qu’Anne Meistersheim formule en d’autres termes Si les îles sont bien “fermetures”, elles sont aussi, et tout aussi évidemment “ouverture” » 1993 112. Elle marque en effet que la prison est une vocation permanente de l’île » 1993 111, bien que pour les continentaux, [elles] signifient liberté, nudité, lieu privilégié du naturalisme et de la permissivité » 1993 112. 4Il semble évident, dès lors, que sur le plan narratif, l’espace îlien contraigne les actions, les pensées, les possibles. Michel Foucault, dans une conférence bien connue prononcée en 1967, présentait les hétérotopies », ces espaces différents, ces autres lieux, [faits d’]une espèce de contestation à la fois mythique et réelle de l’espace où nous vivons » 2001 1575. L’hétérotopie répond ainsi au double statut de l’île, et à plus forte raison de l’île déserte » rêvée et aliénante, possible, voire probable, mais n’existant pas selon le même régime que les autres emplacements. Or, Foucault souligne bien que le navire [e]st l’hétérotopie par excellence » [C]’est un morceau flottant d’espace, un lieu sans lieu, qui vit par lui-même, qui est fermé sur soi et qui est livré en même temps à l’infini de la mer » 2001 1581. Sans le dire, il semble que Foucault, par cette remarque, place l’île mythologique et non réelle » de Deleuze dans la catégorie qui lui a été historiquement assignée l’utopie3. D’ailleurs, à l’origine, les fictions de l’île constituaient de véritables propositions utopiques. Nous interrogerons, dans le présent article, le statut de l’île dans les productions culturelles contemporaines se peut-il, en effet, qu’elles appartiennent davantage à l’hétérotopie qu’à l’utopie ? L’hétérotopie semble pouvoir éclairer l’île comme emplacement » contemporain et c’est la prégnance de ce concept que nous mettrons de l’avant dans nos analyses. Cela dit, nous devons ajouter que notre postulat n’a valeur qu’en regard des conceptions et des narrations contemporaines. En effet, il serait oiseux de prétendre que l’île comme utopie constitue une vue de l’esprit » ou une dérive théorique ; il semble que l’île ait eu une fonction utopique claire dans l’histoire littéraire et culturelle, et des travaux d’intérêt l’ont habilement démontré4. 5Évidemment, pour les besoins de notre démonstration, nous assoirons en premier lieu quelques définitions, après quoi les analyses d’œuvres mettront en relief le statut particulier de l’île, d’abord comme métaphore dans le roman La beauté de l’affaire de France Daigle, puis comme espoir dans le roman L’île de lumière de Nathalie Archambault, et enfin comme quête dans Le conte de l’île inconnue de José Saramago. La télésérie Lost fermera la marche, en manière de synthèse dans cette œuvre de la culture populaire se trouvent réunies différentes conceptions de l’île qui nourriront notre étude, l’amenant, du coup, à se nuancer. L’île de l’utopie à l’hétérotopie 6Il faut déjà mettre en doute certaines évidences qui travaillent généralement à définir l’île. En première instance, la géographie l’île déserte comme nous l’entendons ne peut se comprendre strictement selon sa constitution géologique ou sa topologie. Dans Qu’est-ce qu’une île ? », Françoise Létoublon, Paola Ceccarelli et Jean Sgard 1996 rassemblent, pour présenter leur ouvrage, une foule de définitions – historique, étymologique, littéraire, mythologique – qui toutes au final ne se recoupent qu’en un point l’île est isolée de tous les côtés par les eaux. Cet isolement constitue sans aucun doute la matière même de son esprit » utopique. 7Foucault définit l’utopie assez simplement Ce sont les emplacements qui entretiennent avec l’espace réel de la Société un rapport général d’analogie directe ou inversée. C’est la société elle-même perfectionnée ou c’est l’envers de la société mais de toute façon, ces utopies sont des espaces qui sont fondamentalement essentiellement irréels 2001 1574. 8Dans tous les cas, peut-on comprendre, l’utopie est à l’extérieur de la société l’envers de, elle la représente par un aspect microcosme ou en tout macrocosme ; ce rapport de représentation suppose donc une désaffiliation historique au profit du rapport d’analogie ». L’isolement de l’île permet cette nouvelle filiation aux espaces réels. Des communautés distinctes, non civilisées – au sens historique – peuvent représenter la civilisation, dans un sens mélioratif ou péjoratif. Ces états de nature », où le merveilleux, l’invraisemblance et, un peu différemment, les théories sociales et économiques peuvent s’exaucer », excluent la civilisation, pour la représenter ou la déconstruire. 9Pour concevoir l’île déserte mythologique » au-delà de l’utopie, il faut donc être capable de la penser délivrée de son isolement. Elle ne peut, en effet, être en rapport d’analogie avec l’univers référentiel si elle appartient à cet univers. Or, dans moult fictions, si l’île semble effectivement appartenir à l’univers de référence de la fiction, c’est dans un rapport problématique l’île impose une distanciation du monde réel sans trancher le lien qui l’y attache. C’est en ce sens que Deleuze effectue l’opposition entre la recréation mythique de l’île déserte » et un récit plus naturaliste de l’île ; Robinson Crusoé, par exemple, nous dit encore Deleuze, a fait place à la recomposition de la vie bourgeoise à partir d’un Capital. Tout est tiré du bateau, rien n’est inventé, tout est appliqué péniblement sur l’île » [1953] 2002 15. L’île du coup est colonisée, le rapport d’utopie n’existe plus. 10Il reste toutefois une conception mitoyenne l’hétérotopie. Pour Foucault, ces hétérotopies peuvent être définies comme […] des lieux réels, des lieux effectifs […] qui sont des sortes de contre-emplacements, sortes d’utopies effectivement réalisées dans lesquelles les emplacements réels, tous les autres emplacements réels que l’on peut trouver à l’intérieur de la culture sont à la fois représentés, contestés et inversés, des sortes de lieux qui sont hors de tous les lieux, bien que pourtant ils soient effectivement localisables 1984 47. 11Afin de pouvoir analyser les hétérotopies, ces espaces autres, le philosophe propose une réflexion qui s’appuie sur six principes. À la lumière de ceux-ci, nous croyons que l’île telle que conçue dans les fictions contemporaines appartiendrait effectivement – et généralement – au régime hétérotopique. En effet, l’île, comme bon nombre de lieux romanesques, n’existe pas dans notre réalité, dans le monde du lecteur, mais existe dans le réel représenté par le texte. Pour les personnages qui se meuvent, les lieux fictionnels demeurent réels, ils deviennent effectifs. Ainsi, deux éléments précis devront être pris en compte dans notre analyse de l’île d’abord, l’origine de l’île – est-elle issue d’une fabulation, existe-t-elle vraisemblablement dans l’univers fictionnel ? Ensuite, le rapport des personnages et de leur quête à cette île est-ce une quête intérieure, attachée à des enjeux pragmatiques ? L’île comme création 12La figure hétérotopique de l’île se retrouve explicitement dans le roman – au titre évocateur – La beauté de l’affaire. Fiction autobiographique à plusieurs voix sur son rapport tortueux au langage de l’écrivaine acadienne France Daigle. S’y développent trois trames narratives superposées, dont l’une met en scène un homme qui […] s’en allait dans une île bâtir une clôture » 1991 225. Dans un premier temps, on indique que [t]out le monde sait que l’île est inhabitée » BA 44. Est-ce que cela signifie que l’île est inhabitable ? Si cela s’avère, pourquoi l’homme décide-t-il d’y bâtir une clôture ? Dans un deuxième temps, on mentionne que l’île, soulignant en cela la portée hétérotopique du lieu, est inabordable en quelque sorte, un royaume, qui n’absorbe pas l’histoire, mais qui la reflète » BA 34. Cette phrase rappelle évidemment un des principes de Foucault – L’hétérotopie a le pouvoir de juxtaposer en un seul lieu réel, plusieurs espaces, plusieurs emplacements qui sont en eux-mêmes incompatibles », écrit-il. Que le narrateur considère l’île comme un royaume indépendant de l’Histoire marque son statut ambigu royaume inhabité et que nul n’habitera puisqu’inabordable, l’île n’appartient évidemment pas à la société et, par le fait même, au discours historique qui raconte cette société. En ce sens, l’île existe dans un réel qu’elle reflète, elle l’accompagne sans l’absorber ». La désertion de l’île, idylle du contexte d’écriture, semble néanmoins lui supposer un statut utopique reflet du monde sans participer à son spectacle », elle serait le lieu idéal de l’ascèse intellectuelle. Or, sa portée métaphorique, textuelle, pousse à d’autres considérations. 13En effet, le symbolisme associé à l’homme et à son projet de clôture dans une île semble capital pour actualiser le sens du roman, car la solitude inhérente à l’écrivain liminaire6 se trouve représentée dans cette trame narrative. Pourquoi en effet construire une clôture dans une île alors que l’eau érige déjà la barrière de l’isolement ? Sans bateau, sans chaloupe, impossible de se rendre sur une île. Il s’agit en fait d’une protection double la protection de son œuvre l’île et la protection de son rôle de créateur. L’homme veut à tout prix se protéger, car il […] n’a parlé à personne de son projet. Il sait le ridicule qui guette les formes accélérées de créativité » BA 26. Ainsi la clôture sert à protéger le projet que l’on construit en solitaire tout comme le romancier qui écrit son roman. Rappelons que l’île reflète l’histoire et que l’insécurité de l’homme face à son œuvre le force à la protéger. On parle d’ailleurs de vocation réelle de la clôture » BA 33 comme on parle parfois de la vocation de l’écrivain. Allant dans le même sens, la mort subite de ce personnage permet de comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un simple homme à tout faire Il avait d’autres idées, d’autres projets. C’était un créateur. Il voyait les choses dans une perspective globale et savait attendre les signes » BA 38. Il – tout comme l’île – se rapproche ainsi de la figure de l’écrivain liminaire qui doit travailler en solitaire, sortir du groupe, pour établir une certaine cohérence. 14Par ailleurs, l’île hétérotopique de Daigle doit également être comprise selon le sixième principe de Foucault, c’est-à-dire la mettre en relation avec l’espace restant du roman. Les deux autres trames narratives présentent elles aussi des figures spatiales particulières l’église et le terrain vague. Dans l’une d’elles, l’église occupe une place importante L’architecte prie. À genoux dans l’église de pierre qui s’étend loin par-devant et par-dessus lui, il incline légèrement la tête, ses yeux baissés fixant un point en deçà de ses mains jointes […]. L’Église est la maison du Seigneur » BA 7. Comme on peut le constater, l’église est imposante et l’architecte paraît bien minuscule, presque écrasé par l’étendue de la construction. Que cherche l’architecte dans cet espace ? Pour quelles raisons se recueille-t-il ? Ce dernier prie le […] Grand Bâtisseur de lui indiquer la voie de maisons à construire qui soient plus parfaites encore » BA 7. En se tournant vers la religion pour trouver sa voie, il indique par le fait même ses imperfections et son incapacité à se servir de ses compétences. Curieusement, l’architecte est atteint d’une certaine forme d’immobilisme, mais [s]on immobilité à lui dénote plutôt un manque de structuration, une tendance à l’affaissement » BA 41. À première vue, il est étonnant qu’un architecte manque de structuration et qu’il puisse s’affaisser. Il est inutile de mettre en évidence les résultats catastrophiques obtenus par un architecte qui tracerait des plans caractérisés par un manque de structure. Les préoccupations de l’architecte dans l’église sont donc liées de façon singulière à la construction de maisons. Dans une perspective globale, c’est la transformation de l’espace, la cohésion de la structure qui l’intéresse. 15Dans l’autre trame narrative, on apprend qu’un groupe d’écrivains acadiens a été engagé pour […] transformer un de ces terrains vagues du centre-ville en un espace vert, agréable et séduisant pour petits et grands, un espace où les enfants aimeraient jouer et courir et où les grands aimeraient s’asseoir pour les regarder, ou pour lire, ou pour dormir au soleil, ou à l’ombre BA 17. 16Contrairement à l’église de pierre, il s’agit ici d’une construction en devenir. Cependant, tout comme l’église, cet espace vert permettra de réunir les gens, peu importe leur âge. Le projet fait en sorte que les écrivains doivent collaborer en premier lieu pour qu’ensuite la population puisse profiter du terrain vague transformé. Une autre particularité du projet est que celui-ci doit être entouré d’une […] clôture métallique grillagée qui empêche le vague du terrain de se répandre sur le trottoir » BA 29. La connotation négative du verbe répandre suggère qu’il faut circonscrire le terrain à ses frontières et ne surtout pas le laisser envahir les espaces limitrophes. Il est clair que de réunir un groupe d’écrivains dans un espace clos peut causer certains problèmes de communication et de cohésion. En fait, la situation cause même parfois […] des moments d’hystéries ou d’aliénations passagères […] » BA 35. Cependant, dans son ensemble, le projet de transformation du terrain vague en espace vert reste en lui-même très positif. Le lieu en mutation permet aux écrivains de sortir, le temps d’un projet, de leur solitude. 17En intégrant l’île à un système de signes plus vaste – l’église et le terrain vague –, on comprend mieux pourquoi le personnage architecte […] cherche des liens entre ce qui se présente à lui comme une foule d’éléments disparates. Il cherche une cohésion d’ensemble, et cette cohésion, quand il la trouve, il la projette dans l’espace » BA 47. Le véritable espace qui superpose l’île, l’église et le terrain vague se trouve dans l’existence même de la fiction. L’île devient métaphore de l’œuvre. Elle existe véritablement pour l’homme à la chaloupe, mais en relation avec les autres figures spatiales, il faut la comprendre comme un avatar du roman en devenir. René Plantier ne disait pas autrement L’histoire de l’homme à la chaloupe recoupe l’histoire d’écrire, laquelle recoupe l’histoire de l’architecte et de sa femme, qui recoupe une histoire de chantier. Nous notons, au passage, la contiguïté sémantique entre le métier de l’architecte et ledit chantier, lequel chantier, comme l’île, comme l’île-texte, est aussi un chantier-texte 1996 145. 18Pour les créateurs comme France Daigle, évoluant dans une société liminaire, la cohésion doit d’abord et avant tout signifier dans l’espace. Ainsi, le personnage elle » – la narratrice anonyme – ne peut qu’utiliser ce qu’elle connaît, c’est-à-dire [e]ncore un jeu d’assemblage et de construction. Elle dit qu’elle peut seulement croire à ce qui éclate dans tous les sens, ou à ce qui ne bouge pas, à une certaine fixité » BA 13. C’est pourquoi les trois figures spatiales que la voix propose – l’église où l’on prie pour construire des maisons parfaites, l’île et le terrain vague devenu espace vert – abordent à leur façon l’écriture et la relation qu’entretient l’écrivain liminaire avec sa communauté. L’île n’est pas isolée. Par l’eau, par l’écriture, elle entre en relation avec le monde. L’île de l’espoir 19Dans L’île de lumière de la Madelinienne Nathalie Archambault, une mère et son fils cherchent l’île d’Ensueño – littéralement, l’île de rêve. Ils y espèrent le retour du père, ce grand voyageur qui se promène d’île en île pour photographier des décors magnifiques. Pour tenter de recréer une cellule familiale fonctionnelle, les deux protagonistes doivent se rendre sur cette île et apprendre à vivre sans le père. On trouve dans le roman les vers du poète Pablo Neruda, autant en version originale qu’en traduction française. Ceux-ci permettent de comprendre que le voyage de cette mère et de son enfant se situe autant dans l’espace réel que dans la nature imaginaire et imaginante de l’écriture. L’île devient ainsi un idéal à atteindre – l’île de tous les recommencements –, un monde parfait qui ferait oublier le douloureux départ du père. L’île même, dans ce roman, on le remarque vite, ne peut pas seulement être comprise dans un sens littéral. Eva, la mère, le note dans les premières pages Elle est si petite que je pourrais façonner tout son sable pour nous construire un château blanc. […] Les maisons sont des coquillages pâles, dispersés çà et là sur le rivage par les grandes marées » 2000 117. En chemin sur la carte du monde, la narratrice nous fait part de son rêve C’est une île, une sculpture singulière et étonnante, d’une beauté déchirante. Elle est toute petite, mais les crevasses, les gorges qui se creusent laissent croire à quelque chose d’infini » IL 45. Contrairement aux deux personnages principaux qui cherchent cette île comme l’espoir d’un monde meilleur, les habitants de l’île sont issus des naufrages, de sorte que [l]eurs langues, leurs récits viennent de partout, de nulle part » IL 46. Comment alors interpréter le sens de cette île ? Qu’est-ce qui fait que celle-là et nulle autre doive être trouvée ? Un long passage fournit certainement une piste de lecture Cette plus petite des îles évoque à la fois la liberté et la solitude. Elle est libre, car enfin elle a réussi à se séparer du continent. Dorénavant, la place qu’elle occupe lui appartient entièrement. En même temps, elle évoque l’exil le plus complet, car poussée aussi fort, elle se retrouve maintenant loin de ses origines. À la manière des grands explorateurs, tu voudrais être le premier homme à poser ton regard sur cette île, ce serait un peu épier le commencement du monde. Comme Darwin qui a découvert l’île porteuse de la solution de l’énigme, tu cherches ton île lumière, tout ton être va vers son image IL 49. 20Reprenant presque les mots de Deleuze, cette île montre la nouvelle origine, le détachement de l’ordre ancien. Dans cette fiction consciente de sa propre écriture, l’île abrite une maison ; [s]ur la table, il y a une feuille blanche » et le personnage principal y laisse glisser un crayon, lentement » IL 59. À l’instar d’un bateau qui dérive, le crayon se perd dans les vagues de la page. De la plage de l’île à la page du livre, il n’y a qu’un pas. D’ailleurs, à la fin du roman, devant le constat que le mari et père ne reviendra pas, l’île agit comme ultime refuge. Elle se redresse, lente et en silence, au milieu de la tourmente. Sa petitesse, sa vulnérabilité laissent deviner une nouvelle naissance […] » IL 92. La figure devient un véritable point d’ancrage pour Eva et Noah. Elle n’est pas seulement synonyme de survie, mais prend elle-même vie. Ainsi, [e]lle demeurera bien ancrée au milieu de l’océan, occupée tout entière à accueillir les naufragés » IL 93. 21Devant l’incertitude spatiale du bateau se présente donc le continent, réel, dur, historique, celui de l’homme de la terre » et, possible, l’île – inconnue, introuvable, inabordable, de rêve – qu’on cherche à habiter de l’écriture et à laquelle on veut insuffler le sens. Nul ne peut entendre la parole qui en survient, mais sans doute existe-t-elle, dans l’imaginaire, précisément pour cette parole ineffective. À cette portée métaphorique de l’île s’ajoute la contrainte diégétique l’île doit être abordée et n’apparaît dans le récit que selon certains schémas révélateurs. Un de ces schémas fonctionne selon le quatrième principe de Foucault. Dans le roman, l’hétérotopie de l’île passe en effet par son hétérochronie, car au-delà de l’île en rêve, il y a l’île réelle dans laquelle se superposent différentes temporalités. Dans la section narrée par le fils, ce dernier rapporte une histoire qui provient d’Ana, la conteuse de l’île. Elle raconte que dans la maison où habitent Noah et sa mère vivaient un pêcheur et son fils. Ce fils était fasciné par les jeux de lumière. Avec des morceaux de verre, il jouait à projeter la lumière dans les endroits sombres » IL 77. Le garçon adore l’île, mais […] ne peut s’empêcher de rêver à ce qui se trouve plus loin » IL 78. Il souhaite donc partir sur les mers pour découvrir d’autres îles uniques. Après la disparition du père pêcheur dans une grande tempête, [l]e fils quitta son île. Il disparut, lui aussi, à sa façon » IL 80. Cette histoire rapportée constitue une mise en abyme de l’histoire de Noah. Le lecteur apprend d’ailleurs quelques pages plus loin que Noah veut quitter l’île et, en rêve plutôt qu’en réalité, il rencontre sur la mer un bateau dans lequel se trouvent deux passagers. Noah explique Le plus jeune des deux se tourne vers moi. Je sursaute. C’est papa. Je crie à pleins poumons » IL 85. La boucle hétérochronique est bouclée. Le père de Noah a vécu plusieurs années auparavant dans la même île, dans la même maison, une aventure semblable à son fils. Tous les deux ont perdu leur père. Surtout, dans cette île merveilleuse, le fils Noah reste fasciné par les mêmes jeux que son père lorsqu’il était enfant. Le roman se termine par cette narration d’Eva Mon fils tient en sa main une lumière, ou quelque chose qui la reflète. La petite île miroite, entourée de vagues qui s’agitent comme autant de fragments de verre » IL 96. 22Isolée, mais pénétrable, l’île d’Ensueño existe autant dans le rêve que dans la réalité. Tout en représentant l’espoir d’une famille monoparentale, elle permet la diffraction de la lumière et du temps. L’histoire racontée par Ana souligne le caractère hétérochronique de l’île, principe foucaldien qui ne se trouvait pas dans le roman de Daigle. Enfin, l’île du roman rend compte du fait que, comme le souligne Foucault, toutes les cultures se créent des hétérotopies Quand ils content leurs histoires, on sent qu’il y en a d’autres, plus secrètes, bien enfouies, presque effacées. Ces gens ont la beauté des vaincus, les naufrages les ont amenés en ce lieu, c’est pourquoi ils ne s’inclinent devant rien d’autre que la mer » IL 46. L’île comme quête 23La portée métaphorique évidente de l’île dans les romans de Daigle et d’Archambault montre un lieu qui passe difficilement de l’irréalité utopique de la posture d’écrivain ou du rêve familial à la réalité hétérotopique du texte dans les deux cas, l’écriture devient ce vecteur de la réalité, puisque les îles deviennent le texte en marche, son temps et son espace. Si Foucault soutient que toutes les cultures présentent des lieux hétérotopiques, ces hétérotopies ne partagent pas toujours les mêmes fonctions. Passer ainsi de romans acadiens à un conte portugais montre bien l’ampleur du changement de refuge pour naufragés », l’île devient un lieu à trouver, un possible, dans la plus pure tradition utopiste. 24 Les Lusiades de Luís de Camões, récit épique fondateur dans la littérature portugaise, relate, de façon centrale, la découverte des Indes de Vasco de Gama. Le conte de l’île inconnue de José Saramago ne manque pas d’y faire écho. On y trouve, en effet, un homme qui cogne à la porte du roi de son pays pour avoir un bateau Et pourquoi veux-tu donc un bateau, peut-on le savoir, tel fut en effet ce que le roi lui demanda […], Pour me lancer à la recherche de l’île inconnue, répondit l’homme, Quelle île inconnue, demanda le roi en déguisant son rire […], L’île inconnue, répéta l’homme, Sottise, il n’y a plus d’îles inconnues, Qui t’a dit, ô roi, qu’il n’y a plus d’îles inconnues, Elles sont toutes sur les cartes, Sur les cartes il y a seulement les îles connues, Et quelle est donc cette île inconnue que tu cherches, Si je pouvais te le dire, elle ne serait plus inconnue, Qui t’en a parlé, demanda le roi, à présent plus sérieux, Personne, Dans ce cas, pourquoi t’obstines-tu à dire qu’elle existe, Simplement parce qu’il est impossible que n’existe pas une île inconnue 2001 16-178. 25Ce long passage révèle la nature de l’île pour le protagoniste elle est une possibilité irréfutable, le contraire, en l’occurrence, de l’utopie. Plus encore, comme l’île de France Daigle n’appartient pas à l’Histoire, celle de Saramago n’appartient pas à la géographie. L’homme qui cherche une île souligne d’ailleurs au capitaine qui lui remet son bateau [P]arfois on fait naufrage en chemin, mais si d’aventure cela m’arrivait, tu devras inscrire dans les annales du port que je serai arrivé jusque-là, Tu veux dire qu’on arrive toujours quelque part, Tu ne serais pas qui tu es si tu ne savais pas cela » CII 28. Dans sa quête, forcément, il atteindra un point et celui-ci constituera déjà le lieu recherché l’île existe nécessairement puisque le protagoniste finira quelque part. En ce sens, la quête de l’île fait exister l’île, elle devient, qu’importe la destination, le lieu d’arrivée. Il s’agit d’un lieu individuel qui appartient davantage à celui qui le cherche qu’à l’univers référentiel. C’est d’ailleurs ainsi qu’on peut comprendre la réplique de la servante empruntée au philosophe du roi [C]haque homme est une île » CII 40. Inversant la formule bien connue de John Donne – No man is an Island » –, la servante énonce l’essence de la quête du héros plutôt que de trouver l’île inconnue pour la rendre connue – l’inscrire dans la géographie, dans l’Histoire –, il la cherche pour se trouver lui-même. Il dit [J]e veux trouver l’île inconnue, je veux savoir qui je suis quand j’y aborderai » CII 40. 26À la fin du Conte de l’île inconnue, le héros rêve de son départ, imagine des sacs de terre et de plantes qui se répandent sur le pont du bateau de telle sorte qu’après des jours en mer, le navire est une véritable forêt. Ce rêve sert à penser le nom du bateau, que la servante et le héros donnent au matin, à leur réveil ils le nomment L’Île Inconnue. Cela permet les derniers mots du livre, écrin de la morale du conte Vers l’heure de midi, avec la marée, L’Île Inconnue prit enfin la mer, à la recherche d’elle-même » CII 60. L’île devient ainsi pleinement accessoire, et le lien tissé depuis le début du conte – l’objet de la quête est la quête elle-même – se trouve explicité. Du même coup, l’île perçue dans ce conte devient cette hétérotopie par excellence » dont nous parle Foucault, soit le navire. La nature utopique du lieu se voit ainsi contredite ; l’utopie en tant que concept paraît même refusée par le héros pour qui tous les lieux existent pour peu que quelqu’un les cherche. 27Le concept de l’hétérotopie, on le sait, appartient à l’espace du dehors », celui dans lequel, nous dit Foucault, nous vivons, par lequel nous sommes attirés hors de nous-mêmes, dans lequel se déroule précisément l’érosion de notre vie, de notre temps et de notre histoire » 2001 1573-1574. À plusieurs égards, l’aspect métaphorique de l’île dans les trois œuvres sur lesquelles nous nous sommes penchés présente aussi bien un lieu du dedans » lieu de l’écriture, du souvenir et de la rêverie, de la quête de sens. L’aspect concret de l’île est cependant informé par un cadre culturel – l’isolement de l’auteur chez Daigle, là où atterrissent ceux qui sont rejetés par la mer chez Archambault, le lointain et l’inconnu chez Saramago – qui lui donne son aspect hétérotopique elle reconduit les projections des cultures. Lost l’ultime récit 28La première décennie du XXIe siècle pourrait bien être considérée comme un nouvel âge d’or de la télévision. Pensons simplement à l’inventivité et au succès des Sopranos, de Six Feet Under ou The Wire. Dans un registre complètement différent, plus littéraire, plus philosophique, la série Lost Perdus, en français – Abrams, Lieber et Lindelof, 2004-2010, avec ses six saisons, propose certainement un des récits de l’île les plus poignants. Si l’idée de départ s’avère somme toute simple – un groupe d’étrangers à bord d’un vol Sidney-Los Angeles s’écrase sur une île supposément déserte –, la série se complexifie au fil des épisodes en raison de la multifocalisation de la narration, des analepses et des prolepses. Dans une réflexion récente, l’écrivain Louis Hamelin avouait sa fascination pour cette série Ça ne se raconte pas. Ni l’intrigue, embrouillée au-delà de toute possibilité de synthèse immédiatement intelligible, ni l’expérience de visionnement. […] qu’allais-je chercher dans Perdus et qu’y ai-je trouvé qui ne se trouve pas dans 90 % des ouvrages de fiction dont m’accablent les distributeurs de livres ? 2013 8 29Pour l’écrivain québécois, l’expérience esthétique unique que procure Lost se résume à trois mots mystère, complexité et personnages. Hamelin explique Dans Perdus, on veut savoir… Où on est. Qu’est-ce que se passe au juste ? Qui. Comment. La nature même du monde s’est muée en énigme » 2013 9. En fait, au centre de ce monde se trouve l’île. Personnage principal, l'île complexifie le mystère et les personnages. L’île-énigme. 30Dès la fin du premier épisode, le lieu pose problème alors que le personnage de Charlie se demande Guys, where are we ? » L’île dans Lost devient le lieu de tous les recommencements, mais les actions et les motivations des personnages sur l’île demeurent toujours liées à leur vie antérieure. Perdus sur le plan psychologique dans leur vie continentale, les personnages se perdront physiquement dans cette île mystérieuse. Que permet l’île ? À quoi sert-elle ? À un premier niveau, elle permet justement à plusieurs personnages de trouver une certaine forme de rédemption. Par exemple, le personnage de Kate Austen était une criminelle menottée à bord de l’avion. À la suite de l’écrasement, elle peut refaire sa vie autrement. De son côté, Sayid Jarrah, un ancien soldat irakien, doit vivre sur l’île avec la culpabilité d’avoir torturé des hommes et des femmes, dont une amie d’enfance. On pourrait alors avancer que l’île reste au niveau de l’utopie du recommencement, qu’elle existe comme simple microcosme de la société. En fait, les propriétés mystérieuses de l’île et les habitants qui s’y trouvent avant l’écrasement de l’avion font de ce lieu une véritable hétérotopie. À première vue, l’île juxtapose plusieurs espaces incompatibles un bunker qui sert à contenir une forte charge électromagnétique, un bateau loin sur la terre ferme, une statue peut-être égyptienne, des stations expérimentales datant des années 1970, une source de lumière mystérieuse et plus encore. Par ailleurs, l’île intègre en son sein un engrenage qui lui permet de voyager sur l’axe du temps, ce qui en fait une hétérochronie à partir de la cinquième saison. Il est également très difficile de trouver l’île, d’y entrer et d’en sortir. Par exemple, Desmond tente de quitter l’île par bateau, mais comme il ne connaît pas le bon degré sur la boussole, il revient toujours au point de départ. Lorsque des personnages tentent de revenir sur l’île par avion, ils doivent recréer les conditions du premier écrasement. Plus important encore, l’île possède une fonction primordiale lorsqu’elle est mise en rapport avec le reste du monde. Deux extraits capitaux mettent en lumière l’importance de cette figure spatiale. 31À la fin de la première saison, les deux personnages les plus importants – et opposants – proposent un raisonnement qui expliquerait l’écrasement de leur avion et surtout leur arrivée sur l’île. L’équation est simple d’une part, John Locke – au nom révélateur en ce qui a trait à l’utopie économique – croit au destin et demeure convaincu que les survivants ont été amenés sur cette île par une force supérieure. Il croit en l’île avec la foi d’un fervent disciple. D’ailleurs, paraplégique avant d’arriver sur l’île, il est sauvé par elle en y retrouvant l’usage de ses jambes. D’autre part, Jack Shephard ne croit pas aux miracles et souhaite seulement retrouver la terre ferme, le continent. Tel un sauveur, berger des survivants, comme son nom de famille l’indique, et médecin de profession, il croit aux faits, au tangible et au libre choix. Pour Shephard, l’île n’est qu’une île et les secours ne tarderont pas à arriver9 32 33Ce passage essentiel de la série doit être compris en parallèle avec une scène semblable qui prend place à la fin de la quatrième saison, où Locke et Shephard argumentent au sujet de la fonction de l’île. Par ailleurs, au moment où se déroule cette scène, le spectateur en sait plus que les personnages Shephard quittera effectivement l’île, mais rongé par la culpabilité, il souhaitera y revenir comme l’avait prédit John Locke10 34 35Dans ce riche extrait, il faut surtout retenir le passage qui traite de la figure spatiale. Locke explique que Shephard devra mentir afin de protéger l’île. Évidemment, l’homme de science indique qu’il ne s’agit que d’une île, qu’elle n’a pas besoin d’être protégée. L’homme de foi rétorque alors Ce n’est pas qu’une simple île, c’est un endroit où des miracles se produisent ». De saison en saison, le spectateur finit par comprendre les motivations des personnages, leur logique tributaire de la vie antérieure qu'ils ont menée, mais l’île, jusqu’aux deux ou trois derniers épisodes, demeure le personnage central imperturbable, impénétrable. Pour les protagonistes, l’île n’est jamais tout à fait un temps zéro, un temps qui n’existerait que sur l’île. Sur le plan ontologique, si l’on peut s’exprimer ainsi en parlant d’un lieu, l’île doit être protégée, car elle abrite la Source de la vie qui elle-même retient le mal incarné. Mythologique et métaphysique à la fois, l’île de Lost se conçoit comme la figure spatiale tutélaire ultime, la somme de tous les récits îliens. 36En ce sens, l’île peut aisément être le microcosme de l’humanité. Dans les derniers épisodes de la série, on apprend que deux frères habitent l’île depuis très longtemps. Ils ne peuvent se tuer directement l’un l’autre. Un dialogue crucial permet au spectateur de comprendre que tout comme Jean-Jacques Rousseau, Jacob, le frère vêtu de blanc, croit que l’homme naît bon et que c’est la société qui le corrompt, alors que son frère, l’homme en noir, croit que l’humanité est une cause perdue Jacob I take it you’re here because of the ship. Homme en noir I am. How they did find the island ? J You’ll have to ask them when they get here. H I don’t have to ask. You brought them here. Still trying to prove me wrong, aren’t you ? J You are wrong. H Am I ? They come, fight, they destroy, they corrupt. It always ends the same. J It only ends once. Anything that happens before that is just progress. The Incident », saison 511 37L’île de Lost sert de système de sécurité pour que l’homme en noir ne détruise pas le monde. Jacob est le protecteur attitré de l’île et par le fait même du monde. Pour Jacob, un groupe de nouveaux arrivants finira bien par être assez bon pour éventuellement le remplacer. Ainsi, l’île n’existe pas en elle-même, pour elle-même. Elle est plus qu’une simple île. Malgré la difficulté de la trouver, elle demeure en relation avec le monde continental une hétérotopie qui permet de garder en équilibre tous les mondes possibles. ~ ∞ ~ 38Que l’île ait permis de projeter des visions du monde au temps des grandes utopies constitue sans doute une des marques culturelles les plus importantes imposées à ce lieu. Au-delà de son isolement constitutif, l’île est instruite par un vaste corpus mythique et littéraire allant de l’Odyssée d’Homère aux Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, en passant par toutes ces variations philosophiques, religieuses et économiques qui ont fait œuvre de la Renaissance à aujourd’hui. Qu’un des personnages les plus importants de Lost prenne le nom d’un philosophe auquel est associée une utopie îlienne en dit beaucoup sur cet historique qui fait de l’île une riche figure dans la littérature contemporaine. 39Les œuvres littéraires s’approprient ce lieu de façon bien différente, mais si nous avions choisi d’autres œuvres – L’île de béton de Ballard, L’île introuvable » d’Yves Thériault, The Beach d’Alex Garland –, il n’est pas certain que le constat final aurait été différent. De fait, nous avons tenté de montrer que l’île dans la littérature contemporaine flirte volontiers avec son statut canonique – le lointain utopique – sans pour autant y succomber ; la figure est toujours envisagée comme là – c’est-à-dire quelque part – sans y être elle est possible et réelle, réelle de façon fictive, consentie par la fiction. Ainsi, pour reprendre les propos de Bertrand Gervais sur la figure en contexte de lecture, l’île comme figure attire le sujet et en même temps lui résiste ; elle se présente comme une énigme qui inquiète, car exigeant d’être résolue, et rassure parce qu’elle est déjà posée » 2007 16. Cette indécision de l’île, rêvée et concrète chez Nathalie Archambault, chantier métaphorique chez France Daigle, objet de quête devenu sujet chez Saramago, montre toute sa fécondité avec Lost, qui marie volontiers le réel et le concret – la guerre d’Irak, l’imaginaire du 11 septembre 2001 matérialisé par l’écrasement d’avion – et le mythique merveilleux – Jack Shephard et John Locke comme figures christiques, les frères ennemis aux racines du monde, le destin, le lieu sanctuaire. Le choix de l’hétérotopie n’est donc pas gratuit ou anecdotique l’île paraît effectivement enjamber deux régimes spatio-temporels, celui du mythe et de la métaphore, celui du texte et de l’Histoire. 40On comprend bien pourtant que l’utopie n’est jamais loin Lost se dévoile en tant que microcosme d’une humanité en quête de sens ; au fil de la télésérie, les questions sur l’Origine de l’île et sur son but se muent en interrogations sur l’Origine du monde. La portée métaphorique des îles littéraires que nous avons analysées n’est pas sans indiquer, elle non plus, un espace essentiellement irréel », lieu de projections théoriques. Mais couper notre conception de l’île de sa matière concrète, de ce qui la relie à l’univers référentiel, au-delà du reflet universel qu’elle projette, c’est se priver de sa capacité à être au monde, et la réduire à sa faculté de représentation. L’île représenterait autre chose. 41Foucault pense une expérience mixte, mitoyenne » entre l’utopie et l’hétérotopie Le miroir, après tout, c’est une utopie, puisque c’est un lieu sans lieu. Dans le miroir, je me vois là où je ne suis pas, dans un espace irréel qui s’ouvre virtuellement derrière la surface, je suis là-bas, là où je ne suis pas, une sorte d’ombre qui me donne à moi-même ma propre visibilité […]. Le miroir fonctionne comme une hétérotopie en ce sens qu’il rend cette place que j’occupe au moment où je me regarde dans la glace, à la fois absolument réelle, en liaison avec tout l’espace qui l’entoure et absolument irréelle puisqu’elle est obligée, pour être perçue de passer par ce point virtuel qui est là-bas 2001 1575. 42L’île n’est pas une représentation d’autre chose dans la mesure où elle est, à la fois, cette chose autre ; comme le miroir, l’île est absolument réelle » dans les fictions étudiées ici, mais toujours, il semblerait qu’elle ne nous atteigne que par le rêve ou la métaphore, en manière de miroir. On se souviendra du rêve de Noah qui lie le temps du père et le temps du fils au sein de l’île, puis du rêve de l’homme qui cherche une île dans lequel le bateau devient l’île recherchée. On connaît aussi la fin de Lost, qui réduit tristement l’île à une projection des naufragés avant la délivrance par la mort ; cette réduction reste néanmoins indécidable, puisque demeure cette histoire de l’île dont ont été instruits les téléspectateurs, une histoire qui n’appartient d’aucune manière aux seuls personnages. 43L’île passe ainsi tranquillement de l’utopie à l’hétérotopie dans ses diverses manipulations culturelles. Il n’est pas interdit que le mouvement soit flou, indécis, inachevé, et qu’en chemin l’île apparaisse, comme des miroirs, entre la chose même et son reflet diffracté.
Dansle numéro de novembre 2009 de Géo Ado, pages 42 à 47, découvrez l’histoire incroyable de Xavier, un aventurier Suisse qui est resté 300 jours seul sur une île déserte perdue au milieu de
Cette démarche a été conçue et décrite par Fanny Bernard. Mise en situation A la suite d’un accident aérien, vous vous retrouvez avec cent personnes de tous les âges sur une île déserte. Vous n’avez aucun moyen de communiquer avec l’extérieur et puisque l’île est à l’écart de toutes les routes maritimes, il y a […] Lire la suite Cet article décrit une démarche créée et testée par Geneviève Guilpain dans le cadre des travaux du GFEN secteur Philo, et précédemment paru dans la revue Pratiques de la Philosophie n°4. Lire la suite Cet article propose une démarche globale élaborée au GFEN dans les années 1990-2000, décrite par Odette Bassis. Pour en savoir plus, une brochure éditée par le GFEN est disponible ici. Le jeu de l’île C’est l’approche, par une situation-problème spécifique, de la notion et de la pratique de coopération dans un groupe et entre des groupes […] Lire la suite
Troisdames sur une île déserte. 82 J’aime. Une comédie de Gille Abier pleine de rire, d’émotion et de suspense!
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Personnellement, c’était souvent ce que j’aimais le plus, mais pour ceux qui n’aiment pas écrire ou qui se considèrent comme peut créatifs, la question se pose réellement pourquoi inventer une histoire ? Voici quelques éléments de réponses Par envie, par amour de se raconter des histoires à soi-même, et à d’autres, que ce soit à l’oral ou à l’écrit. Pour s’évader, pour inventer quelque chose qui nous transporte d’abord nous-même, qui nous fait voyager dans d’autres lieux, vivre d’autres aventures, rencontrer d’autres personnalités. Pour se vider la tête quand on a plein d’idées, tout le temps, inventer une histoire permet de les réunir, de les organiser et de les libérer. Mais inventer une histoire, c’est aussi un loisir pour certains, comme d’autres iraient faire du sport ou jouer à un jeu vidéo. Afin d’exorciser inventer une histoire, c’est mettre un bout de soi, ou parler de l’inverse de soi. Dans les deux cas, c’est le moyen de parler de la peur, de la mort, de l’amour, du doute, de la foi, de la trahison, de la jalousie, et de tant d’autres sujets qui peuvent ou non nous tenir à cœur. Pour développer sa créativité et son imagination oui, certaines personnes en ont plus que d’autres. Peut-être aussi parce qu’elles l’ont plus laissée s’exprimer. Inventer une histoire c’est accepter des idées farfelues, et découvrir de jolies idées au milieu. Par défi il y a plein de jeux et d’ateliers qui donnent un contexte dans lequel on doit inventer une histoire. Par exemple inventer une histoire avec des mots imposés piochés au hasard dans un magazine ou donnés par une autre personne on joue à cela avec Djanaé, elle me donne trois mots et j’invente une histoire à partir de ça, c’est très rocambolesque ; inventer une histoire en un nombre de mots limités ; inventer une histoire sur une thématique précise ; inventer la suite d’un texte, etc. Pour développer le langage, le vocabulaire, la grammaire… Inventer une histoire c’est mettre ses idées en mots, que ce soit à l’oral ou à l’écrit. Le contenu est aussi important que le contenant et inventer des histoires est une jolie façon de s’entraîner à écrire sans faute, à conjuguer les verbes comme il faut, à être cohérent dans le choix des temps de conjugaison, à faire des phrases soignées, à chercher des synonymes pour éviter les répétitions, employer des figures de style, ou encore travailler un champ lexical, etc. Pour s’exprimer certains expriment ce qu’ils vivent, ce qu’ils pensent ou ce qu’ils ressentent par la musique, la peinture, le sport… et pourquoi pas en racontant des histoires ? Certaines personnes ne cherchent pas d’idées en particulier mais en ont plein naturellement. Les mettre en histoire, c’est leur donner une chance de vivre. Afin de faire ressentir une émotion en particulier pour faire rire, émouvoir, sensibiliser, faire peur… Parfois, inventer une histoire pour les autres et non pour soi, c’est sympa. Par nécessité que l’on soit un grand écrivain ou conteur, ou au contraire un auteur dont les textes n’ont jamais été lus par personne, parfois, raconter est un besoin. Qu’il s’agisse de quelque chose qui s’est réellement passé, ou d’un récit fictif, raconter une histoire peut être une mission personnelle qui, lorsqu’elle est achevée, laisse un sentiment de paix et d’accomplissement. Comment inventer une histoire ? Je ne crois pas qu’il existe de règle prédéfinie. Je ne suis pas une spécialiste, je suis juste quelqu’un qui a toujours aimé écrire, mais qui ne s’est autorisée à écrire une réelle histoire qu’à l’âge de 30 ans. Je vois aussi comment cela a débloqué chez Djanaé l’envie d’inventer des histoires à son tour. C’est pour cette raison que je me suis dit que ce serait sympa de partager quelques idées pour vous motiver vous, ou donner envie à vos enfants/élèves d’inventer à leur tour, des tas d’histoires. Partir d’un thème Choisissez ou proposez un thème d’écriture. Lorsque l’on définit un cadre à l’avance, la créativité qui parfois est un peu fouillis » est obligée de se canaliser pour rentrer dans ce thème. Beaucoup de personnes aiment être guidées pour ne pas partir dans tous les sens. Personnellement, parfois je me dis qu’un thème ne m’inspire pas du tout, mais en arrière-plan, mon cerveau y pense. Et si on accepte le défi, cela nous permet de nous aventurer dans de nouveaux domaines, dans de nouveaux styles d’écriture, de penser différemment » de d’habitude et la créativité se nourrit des expériences inédites. Dernièrement, j’ai participé à un concours d’écriture dont le thème était Anima ». Il fallait inventer un récit dans un univers alternatif conte, fantastique, fantasy, anticipation ou science-fiction avec un lien particulier entre le héros ou l’héroïne et un animal. Je me suis dit bof ». J’ai fermé mon ordinateur en me disant très peu pour moi, merci ». Quelques jours plus tard, je me suis réveillée avec une idée et je me suis inscrite. Et c’est une aventure incroyable ! Alors voici quelques idées de thèmes à choisir un genre » d’écriture conte, récit fantastique, romance, policier, aventure… un mot fleur, loup, maman, anniversaire, ballon… un contexte un lieu particulier une île, le salon d’une maison, un avion…, une situation précise la seconde guerre mondiale, le Moyen-Âge, les Vikings…, etc. une idée cela pourrait être un chiffre une fois, j’ai vu un concours d’écriture sur le thème 12 », une couleur imaginez une histoire qui s’articule sur la thématique du rouge, un élément l’eau par exemple, ou encore un sentiment la honte, la peur ou la joie…. Les idées ne manquent pas. Partir d’une idée personnelle C’est une solution quand on n’aime pas les thèmes imposés, ou quand on a déjà de belles idées en tête et qu’on a envie de les explorer. Et là, il y a plusieurs façons de faire. Certaines personnes vont d’abord élaborer la structure de leur histoire avec le début, les embûches les péripéties, la fin, et ensuite seulement, commencer à écrire. D’autres vont démarrer leur histoire, et voir ce que ça donne, quitte à retravailler le texte plusieurs fois avant qu’il soit abouti. On peut aussi partir d’un ou de plusieurs personnages, avoir une idée de ce qui va se passer, mais se laisser guider en fonction des personnages. Certains auteurs vont même dire, en rigolant, que parfois, leurs personnages prennent le contrôle de leur histoire et font plein de choses qui n’étaient pas du tout prévu. Il est aussi possible de laisser les choses mûrir dans sa tête un certain moment, le temps que la trame principale soit claire, avant de laisser sortir l’histoire. Bref, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire. Par contre, ce qui est sûr, c’est qu’à un moment donné, il faut commencer à écrire. Personnellement, ça dépend des histoires. Pour mon premier roman, je l’ai laissé mûrir pendant près de deux ans, me disant que c’était juste une folle idée passagère comme j’en ai souvent. Et puis ça devenait de plus en plus concret. Le jour où je me suis lancée, je savais exactement où j’allais, même si je n’avais pas tous les détails et rebondissements, je savais comme j’allais articuler le récit. Et en deux mois, j’avais écrit plus de 200 pages Word ensuite, il y a eu la partie moins drôle de correction et réécriture de certains passages, mais quelle joie de voir mon idée aboutie. Pour mon deuxième roman, c’est ce que je vous disais plus haut, je n’avais aucune idée, c’est le thème imposé Anima » qui me l’a fait naître et j’ai démarré sans savoir du tout où j’allais. Mon texte a été sélectionner pour aller en finale, avec un travail de réécriture et surtout, la fin de mon histoire à terminer dans un temps très limité. Je me rends compte que je n’aurais jamais pu inventer une telle histoire de moi-même. C’est quelque chose de totalement déstabilisant et en même temps grisant. En parallèle, j’ai plusieurs autres histoires dans la tête qui s’affinent petit à petit, avec des idées qui viennent de moi, et ça cogite, ça cogite. Donc non seulement, ce n’est pas pareil selon les personnes, mais en plus, une même personne peut fonctionner différemment selon les histoires. Partir de l’idée de quelqu’un d’autre C’est encore une autre façon d’être créatif. J’entends parfois ah, mais à quoi ça sert de réécrire telle ou telle histoire, ça a déjà été fait, il n’y a pas assez de nouvelles idées à explorer ? » La créativité ce n’est pas seulement inventer quelque chose de nouveau, c’est aussi réinventer quelque chose déjà existant, se l’approprier, transmettre autre chose, adopter un autre point de vue, s’attarder sur tel détail plutôt qu’un autre. Vous connaissez sûrement l’adage rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Pourquoi est-ce que ce serait différent avec le fait d’inventer une histoire ? On peut inventer une histoire à partir de l’idée de quelqu’un d’autre. Nos idées rajouteront forcément quelque chose d’autre. Alors bien sûr, je ne dis pas qu’il faut plagier, mais se réapproprier, et s’amuser, tout simplement. Des idées ? Un autre narrateur prendre un conte ou une histoire connue que l’on aime bien et réécrire l’histoire au-travers d’un autre personnage. Cela change la perception des événements, les sentiments ne sont pas les mêmes, et on peut explorer quelque chose de totalement nouveau. Par exemple, réécrire Blanche-Neige sous le regard de la sorcière, ou d’un des nains. On peut aussi réécrire une histoire écrite à la troisième personne, à la première personne. Le lecteur n’a plus accès aux sentiments et pensées des autres personnages, ce qui change totalement l’interprétation du récit. Dans une autre époque prendre une célèbre histoire et la transposer à notre époque, pour voir ce qui est de l’universel et ce qui est du contexte. Par exemple, Roméo et Juliette à Paris en 2019. En rajoutant un personnage rajouter un personnage change forcément le cours de l’histoire, parce que chaque personnage a sa personnalité, agit d’une certaine façon, et influe sur le cours des événements. Par exemple, on pourrait rajouter une grenouille dans Le livre de la jungle ». En écrivant la suite prendre le début d’une histoire et inventer la suite, c’est toujours un exercice à la fois rigolo et difficile, parce que l’idée, c’est de rester dans le style » d’écriture de l’auteur original, tout en narrant des faits de notre propre imagination. Par exemple, inventer la suite de Cyrano de Bergerac après la fameuse tirade du nez. En écrivant l’histoire d’un film souvent, les films sont adaptés de romans, ce qui implique que le réalisateur soit obligé de choisir quelles scènes mettre à l’écran et lesquelles supprimer. Sinon le film durerait des heures et des heures. Et si on faisait l’inverse ? Choisir un film et écrire l’histoire. Il y aura forcément des choses en plus, des scènes approfondies, des sentiments plus explorés. Par exemple, écrire l’histoire du Titanic. Comment écrire des histoires ? Trouver des idées pour inventer une histoire, ce n’est plus vraiment un problème, même lorsqu’on pense avoir peu d’imagination. Toutes les pistes que je viens de vous donner sont de jolis chemins à explorer. En revanche, écrire une histoire, il n’y a qu’en s’entraînant qu’on s’améliore. Voici mes astuces personnelles J’ai toujours un carnet de notes papier et numérique, sur mon téléphone pour noter les idées quand elles déboulent parce qu’elles sont filoutes les idées, elles arrivent souvent quand on fait totalement autre chose sous la douche, au moment de s’endormir, quand on discute avec quelqu’un…. C’est normal, notre cerveau fait sans cesse des milliers de connexions neuronales et parmi elles, émergent des idées. Souvent, on se dit elle est tellement bien cette idée, c’est sûr que je ne l’oublierai pas ! » Et on l’oublie 😛 Je fais une liste de mes personnages parfois je les détaille avant de démarrer l’écriture, et parfois, je les affine au fur et à mesure du récit. Quoi qu’il en soit, j’ai un document spécial personnages » dans lequel je note les éléments importants spécifique aux personnages. Si plus tard je ne me souviens plus de tel trait de caractère, ou telle caractéristique physique, il n’y a plus qu’à jeter un œil pour vérifier. La liste des personnages permet aussi de clarifier les liens entre chacun, et les prénoms, pour éviter des prénoms qui se ressemblent trop à moins que ce soit fait exprès, mais l’idée est d’éviter d’embrouiller le lecteur. Je fais une mini description des lieux pour mon monde totalement imaginaire de mon deuxième roman Djanaé et les trois tribus », pour être cohérente lorsque mes personnages passent d’une terre à une autre, j’étais obligée de cartographier mon univers pour ne pas me tromper. Mais j’ai appris que même pour une histoire dans un environnement connu, il est important de visualiser les endroits où les personnages sont souvent. Par exemple, dans mon premier roman Les Déboussolés Anonymes », lors de la relecture, on m’avait dit que les deux endroits où l’héroïne est souvent, à savoir le salon de thé où elle travaille et la librairie d’en face, on n’arrivait pas à visualiser les lieux. La raison était simple, dans ma tête, c’était flou, neutre. Il a fallu que je m’imagine les lieux, pour les décrire, pour que le lecteur s’y voit à son tour. J’ai une page sommaire qui est le squelette de mon histoire je note sous forme de listes les événements importants, dans l’ordre, que j’ai déjà en tête. Au fur et à mesure que j’écris, je rajoute les éléments qui me viennent pour plus tard, et lorsque j’en ai enfin intégré un dans un chapitre, je le supprime de ma liste. Ainsi, je suis sûre de ne pas passer à côté de ce qui est important dans le dérouler de l’histoire. Après, il m’arrive aussi de supprimer certains éléments de la liste quand je me rends compte qu’ils ne sont pas aussi pertinents que je le pensais. L’écriture d’une histoire est toujours en mouvement. Rien n’est figé, arrêté. Je relis. Beaucoup. Déjà, j’ai un correcteur automatique sur mon ordinateur. Mais il ne repère pas tout. Je relis plusieurs fois parce que je déteste repérer les fautes quand je lis un livre, alors me dire que je pourrais procurer cette sensation à un lecteur, ça me hérisse le poil. Ceci dit, entre la fatigue, le fait d’écrire beaucoup de mots d’un coup, d’être centrée sur son écran, forcément, on en laisse passer. Alors relire plusieurs jours après permet déjà d’en éliminer un bon nombre. Et surtout, je fais relire mes textes en étant prête à recevoir les critiques constructives. C’est comme ça qu’on s’améliore. Et pour les plus jeunes ? Les plus jeunes aussi peuvent inventer des histoires. Vous voulez savoir comment ? En jouant dans les jeux de rôles et d’imitation dînette, poupée, playmobiles…, les enfants apprennent à construire un petit scénario, à imaginer des aventures à leurs personnages. La créativité se nourrit d’abord de ce qu’ils voient, de ce qu’ils vivent, de ce qu’ils connaissent, avant de pouvoir extrapoler. Ces jeux sont super importants, même en grandissant. En récitant une histoire à l’oral avant de pouvoir inventer des histoires, les enfants aiment réciter presque par cœur celles qu’ils ont entendues. C’est une façon pour eux de s’approprier les mots, les expressions, les intonations, le déroulement des actions. En inventant une histoire à l’oral cela peut-être favorisé par des jeux comme le fait d’inventer une histoire avec des mots ou des images imposées si l’enfant ne sait pas lire. Mais parfois, l’enfant le fait spontanément. Djanaé a inventé sa première histoire contée à l’âge de 6 ans. Elle était à l’arrière dans la voiture, a imaginé sur sa portière un loup et un pot. Elle a inventé une histoire rigolote qu’elle nous a ensuite racontée plusieurs fois afin de bien la retenir. J’aurais pu l’écrire moi, pour qu’elle en garde une trace, mais elle a voulu l’écrire elle. Donc elle a fait un brouillon, on a corrigé les fautes et elle l’a réécrite au propre. C’est une histoire courte, à la hauteur de son âge, mais une première belle expérience. En écrivant une histoire quand l’enfant sait écrire, il aura plus de plaisir à inventer des histoires à l’écrit. Il peut effacer, recommencer, travailler son histoire à son rythme. Je connais des enfants de 10 ans qui ont écrit de véritables petits romans sur plusieurs mois. Toutes les idées d’écriture proposées plus haut sont possibles avec des enfants qui savent écrire, peu importe leur niveau d’écriture. C’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en écrivant que l’on devient écrivain 🙂 Il est aussi possible d’écrire sur ordinateur, c’est moins fastidieux qu’à la main, et on peut effacer et réécrire plus facilement. En écrivant une histoire illustrée je pique l’idée à ma fille qui vient d’écrire une mini histoire illustrée, d’une princesse et d’un cheval qu’elle sauve parce qu’il était maltraité. Elle a écrit une phrase sur la page de gauche et fait un dessin sur la page de droite. L’histoire était un prétexte aux dessins, ou l’inverse, peu importe. L’essentiel c’est qu’elle se soit amusée. Dans la même lignée, je connais deux jeunes demoiselles de 11 ans qui écrivent une BD à deux l’une écrit, l’autre illustre. Je trouve ça génial comme projet. En n’écrivant pas pour être lu Hé oui, les enfants peuvent inventer une histoire et même écrire certaines choses mais pas pour être lus, plutôt pour être entendus s’ils la content, ou vus s’ils la jouent comme une pièce de théâtre. Ce sont aussi de beaux projets à monter et à encourager. J’espère que cet article vous aura donné des envies d’écrire. Personnellement, depuis que j’ai commencé avec mon premier roman Les Déboussolés Anonymes », je ne m’arrête plus. C’est une obsession 😀 Prenez garde, peut-être que je vais vous contaminer 🙂 Découvrez GRATUITEMENT le livret avec mes 20 meilleures astuces qui vous permettront de cultiver le plaisir d’apprendre en famille Articles les plus vus Les sujets
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Avecun peu d’exploration ils ont pu enrichir leur régime alimentaire de mangues et de bananes. De cette aventure culinaire, ils retiendront une chose « On voulait toujours cuire plein de nourriture afin d’être tranquilles pour la journée. Mais le riz attrape une forte odeur nauséabonde et pourrit très vite.
J’avais lu Robinson Crusoé quand j’étais enfant car il existe de cette histoire, publiée en 1719 par Daniel Defoe, de multiples versions dont certaines sont adaptées à un jeune public. J’en avais gardé le souvenir d’une île déserte où Robinson devait organiser sa survie, d’une incroyable cabane créée à partir des ressources dénichées sur place… De quoi stimuler l’esprit aventurier d’un enfant ! En relisant ce livre à l’âge adulte, j’ai pourtant eu un regard très différent sur le roman, que j’ai trouvé à certains égards dérangeant. Mais reprenons au début. Le héros, Robinson Crusoé, est un jeune Anglais écervelé. A 19 ans, il a la bougeotte et ne pense qu’à fuir la monotonie de sa vie familiale, la tête remplie de pensées vagabondes » comme il l’explique lui-même dans ce récit écrit à la première personne. Evidemment, ses parents l’incitent à garder la tête froide mais il se moque bien de leurs conseils et décide de partir sur les mers… Rapidement, il se confronte à des difficultés, comme si le destin lui faisait payer les conséquences de sa décision et le fait de ne pas avoir écouté ses parents, plus expérimentés. Il échappe de peu à un premier naufrage, se fait capturer par des pirates dont il devient l’esclave et parvient enfin à s’enfuir et à trouver au Brésil une certaine stabilité en créant sur place une plantation. Mais voilà, Robinson Crusoé est incapable de rester en place, comme si la perspective de ne plus bouger d’un endroit l’enfermait dans une prison insurmontable. Il rêve sans cesse au prochain départ et quand l’occasion se présente d’aller mener une expédition en mer pour ramener des esclaves et les faire travailler dans les plantations, il se porte volontaire. Le destin, qui ne lui avait guère porté chance, ne va pas se montrer plus clément et le bateau fait naufrage. Robinson Crusoé, 28 ans, se retrouve jeté sur une île déserte. Comment espérer du secours quand on est loin de toute terre habitée par une civilisation connue ? Comment espérer survivre quand on surprend des cannibales en plein festin à la pointe de l’île ? Comment organiser son quotidien à partir des quelques armes, outils et vivres sauvés du bateau naufragé ? Robinson Crusoé, qui a tenu un journal durant tout son parcours sur l’île, raconte comment il s’est façonné un environnement agréable pour supporter son isolement… Il décrit les étapes psychologiques traversées, depuis l’abattement des débuts jusqu’à une réflexion spirituelle profonde sur la cause de ses malheurs et l’espoir d’une rédemption. Le livre le suit ainsi dans tous les temps forts de son existence, comme sa rencontre avec Vendredi, l’homme sauvage qui deviendra son serviteur dévoué. Robinson Crusoé de Daniel Defoe – Robinson et son fidèle compagnon Vendredi C’est un livre assez fascinant car Robinson Crusoé tient à la fois du roman d’aventures, chargé en péripéties, et d’un roman bien plus psychologique et spirituel qui évoque le rôle de Dieu, la notion de hasard et de prédestination… Robinson nourrit par exemple de nombreuses réflexions sur les ressources dont il dispose et les dangers de la surconsommation et des excès, une préoccupation qui reste finalement très actuelle En un mot, la nature et l’expérience m’apprirent, après mûre réflexion, que toutes les bonnes choses de l’univers ne sont bonnes pour nous que suivant l’usage que nous en faisons, et qu’on n’en jouit qu’autant qu’on s’en sert ou qu’on les amasse pour les donner aux autres, et pas plus ». C’est justement là que j’ai trouvé le livre dérangeant. Je ne peux pas vraiment en faire le reproche à Daniel Defoe car Robinson Crusoé a été publié en 1719, une époque où la vision du monde était bien différente, où l’étranger » était plus souvent perçu comme une figure menaçante que comme une source de richesse. Mais clairement, Robinson Crusoé est une histoire de Bon Blanc qui va éduquer les pauvres Sauvages de couleur ». J’y vais un peu fort… mais c’est un livre très marqué par le colonialisme même si Robinson Crusoé se retrouve sur son île par un malheureux concours de circonstances, il n’en demeure pas moins qu’il va se confronter avec horreur à la vision de tribus cannibales… et nourrir ! peu à peu l’idée de kidnapper certains Sauvages pour les éduquer, leur inculquer une culture religieuse et les sauver » de leur état si inférieur à celui d’une nation civilisée. Le cannibalisme, à l’époque, avait été étudié notamment chez les Tupinambas, des tribus d’Amazonie qui se faisaient la guerre dans le but de capturer des prisonniers pour les manger. Les travaux publiés sur le sujet au 16e siècle ont peut-être agité l’inspiration de Daniel Defoe. On sait aussi qu’il s’est inspiré de l’histoire d’Alexandre Selkirk ce marin rebelle avait échoué lui aussi sur une île déserte suite à une mutinerie et, ayant vécu 4 ans sur l’île, était devenu une sorte de héros local à son retour parmi la civilisation. La façon dont les Sauvages » sont décrits traduit toute l’horreur qu’ils inspirent au héros. Ils sont abominables », aussi terrifiants que le diable en personne… ou alors ce sont tout simplement de pauvres Sauvages ». Ils ont un parler dit petit nègre » Mais lui pas entendre quoi vous dire ? »… et ils sont décrits comme incapables d’initiatives supérieures ». Par exemple, Robinson Crusoé s’aperçoit que les Sauvages sont très capables de leurs mains et peuvent fabriquer des objets d’une finesse inouïe… à condition qu’un gentil Blanc les ait mis sur la voie. Ils avaient merveilleusement civilisé les Indiens ou Sauvages », se félicite-t-il. Un peu plus tard, il se réjouit à l’idée qu’un homme blanc puisse instruire l’ignorante Sauvage son épouse ». Tout au long de son séjour dans l’île, Robinson reproduit finalement ce qu’il connaît on se bâtit une maison, on assure sa subsistance par la culture, la chasse et l’élevage… un peu comme s’il vivait en accéléré tous les stades d’évolution de l’espèce humaine. Puis on s’efforce de faire adopter le même mode de vie à ceux dont on croise la route dans un bel élan d’assimilation culturelle. J’avoue que tout ceci m’a interpellée d’une manière à laquelle je ne m’attendais pas. Daniel Defoe s’appesantit aussi beaucoup sur la conversion religieuse de Robinson Crusoé… et à l’arrivée, si je suis contente d’avoir relu ce livre avec un regard d’adulte, je n’en garderai pas un souvenir particulièrement plaisant !
Présentation 1. Causes et raisons des îles désertes – 2. Jean Hyppolite, Logique et existence – 3. Instincts et institutions – 4. Bergson, 1859-1941 – 5. La conception de la différence chez
Quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ? » La question est connue et se trouve mise au goût du jour depuis que nous sommes confinés. Que nous soyons seuls ou en famille, ce retrait a quelque chose d’une île déserte où nous sommes invités à faire avec les moyens du bord lire un livre longtemps dédaigné, [...] Vous souhaitez lire la suite de cet article ? Je m'inscris à la newsletter Inscrivez-vous à la newsletter de Présent et accédez gratuitement à cet article. Un lien vous sera envoyé par email. Articles liés Chers amis de Présent, Comme nous l’avons annoncé, notre quotidien a cessé de paraître avec le numéro du 30 juin 2022. L'ensemble du site reste accessible aux abonnés et aux visiteurs, et il sera mis à jour régulièrement. Nous travaillons actuellement à la suite de cette grande aventure de presse qui, sous une autre forme, poursuivra le combat. Nous vous tiendrons informés des évolutions. Merci pour votre soutien et votre fidélité.
LaurentPinel, un français de 31 ans, et ses 4 compagnons d'infortune ont dérivé pendant 12 heures en pleine mer après avoir perdu leur bateau. Ils ont finalement échoué sur une île
Leur tâche… si vous accepter retrouver la trace d’un nouveau type de Vogel, sur les îles Lunga perdu, dans l’océan Pacifique. Une très vieille indique l’existence de magnifiques oiseaux d’or en provenance du paradis… Etes-vous disposé à essayer de l’aventure de briser le mystère de l’oiseau de l’or? Avant de ab, n’oubliez pas de ce guide. Elle est utilisée pour la préparation de leur expédition d’affronter les risques à terre et en mer et d’une île déserte découvrir. Mais la survie ! Téléchargez gratuitement le livre Mission Survie sur une île déserte, publié le 08/06/2006 par l'éditeur Milan Jeunesse en format .epub ou .pdf. Le fichier a des 87 pages et sa taille est de 210kb fichier .epub.Télécharger .epubTélécharger .pdfAcheter chez Amazon
Unefois sur Notre-île-à-Nous, en pyjama, nu ou en maillot, nous étions libres de notre temps et à l’écoute de nos envies ; dormir, manger, entretenir le feu, se baigner, s’inventer des histoires, regarder pousser les feuilles ou pêcher. Une vie simple, du bonheur à l’état pur. Sauf en ce qui concerne l’absence de toilettes. On
J'écumais les mers depuis des jours sans aucun signe de vie, la mer était calme et le soleil resplendissant. Tout à coup je vis un galion espagnol au loin. -Hissez les voiles et le pavillon noir ! Mes fidèles matelots s'exécutèrent. Quand nous arrivâmes à proximité du navire je sorti mon sabre que j'avais volé à un sous officier anglais lors d'une bataille. -Armez les canons et préparez-vous à l'abordage. -A vos ordres Capitaine ! Nous étions prêts à les réduire en cendre ! -Capitaine ! Eux aussi sont armés ! -Le jour où un espagnol saura viser je brûlerai mon navire moi même. Nous éclatâmes de rire. -Trêve de billevesées, parer à faire feu ! Voici le moment qui m'a toujours donné des frissons pendant toute ma longue vie de flibustier, ce moment c'est l'ordre de faire... -Feu à volonté !!! Poudres et débris de bateau volaient dans tout les sens. -A l'abordage ! La lutte était sans pitié, le sang coulait à flot. Soudain le commodore espagnol hurla -Nous nous rendons ! -Sage décision, jetez vos armes ! Ils s'exécutèrent. -Où cachez-vous vos biens ? -Ils sont dans la cale. Je fis un signe de tête à l'un de mes fidèles moussaillons Jeffrey pour qu'il aille y jeter un oeil. -Que fais un navire espagnol aussi loin de son port d'attache ? -Nous allions rendre visite au gouverneur Jefferson -Ne me faites pas croire qu'il s'agit d'une visite de courtoisie. -Je ne puis vous en parler. -Parle ! Ou je te fais écarteler ! -NON ! C'est bon je vais tout vous dire. Nous venions parler au gouverneur des pirates qui sévissent non loin de nos côtes. -Des pirates là-bas ? -Oui, nous avons été abordés. -Ce "pirate" vous a t-il dit son nom ? -Oui, il s'est présenté comme étant le Capitaine Teach. Une colère m'envahi soudain. -Teach ! Puisse-il périr en enfer ce traître ! Teach et moi étions amis autrefois, nous pillions ensemble puis nous partagions équitablement ensuite. Jusqu'au jour ou ce scélérat fit tuer tout mon équipage et m'abandonna sur une île déserte avec pour seule consolation une bouteille de rhum. Trois jours plus tard un galion britannique passa dans ces eaux et me pris à son bord, je fus emprisonné en Angleterre durant 7 jours en attendant le châtiment réservé aux pirates. La pendaison ! Le jour de mon exécution un homme étrange vint ouvrir la porte de ma cellule mais pas avec les clés, avec un troublon ! Je compris rapidement qu'il ne s'agissait pas du geôlier mais de Jack Anderson un des mes anciens matelot. -Je te croyais mort ! -Si un jour je dois mourir Capitaine cela sera à vos côtés. Je le pris dans mes bras en signe de remerciement. -Dépêchons-nous, le bruit a du alerter les gardes. Quelques jours plus tard nous avions à nous deux reformé un équipage digne de hisser le pavillon noir. Mais revenons à notre cher commodore espagnol. -Alors Jeffrey qui a-t-il dans ces cales ? -Des esclaves et des tonneaux de vin mon Capitaine. -Pouah ! Du vin, quand apprendrez-vous à boire du rhum comme tout homme qui se respecte ? Amenez moi les esclaves sur le pont. Ils étaient une cinquantaine tous espagnol apparemment. -Vous exploitez même les gens de votre race, c'est pitoyable, je reconnais bien là l'esprit espagnol. -Oui mais... -Taisez-vous, si vous vous avisez de parler encore une fois sans que je vous le demande je vous donne à dîner aux requins avec en guise de dessert votre fierté ! J'espère que vous m'avez compris ! -Ou... Ou... Oui. Les esclaves étaient alignés sur le pont, je marchais le long de cette ligne pour les juger un à un. Quand soudain mon regard se posa sur une ravissante jeune, elle était belle comme un ange. -Quel est votre nom ? Elle garda la tête baissée et ne répondit pas, je mis doucement ma main sous son menton pour lui redresser. Elle avait des yeux magnifiques, entre le vert et le bleu clair. -Emmenez tout ces esclaves sur le "deadboat" le nom de mon navire, nous les relâcheront sur la terre ferme. -Bien Capitaine ! -Quand à vous commodore je vous dit peut être à bientôt. Nous repartîmes sur notre navire en route vers l'île de la tarentule, les cales pleines de vin et d'esclaves. Je savais que je ne pourrais jamais vivre avec cette jeune espagnole, je suis un flibustier et elle une esclave, j'écume les mers pendant qu'elle travaille d'arrache pied. Nous arrivâmes sur l'île de la tarentule où les esclaves pouvaient vivre en paix pour le restant de leur jour. c'était une île cachée connue uniquement de moi et de mon équipage avec des ressources inépuisables en nourriture et en eau. Je vis pour la dernière fois cette jeune femme quand elle descendit du bateau. Un flibustier de mon espèce n'est pas fait pour avoir de femme et encore moins pour aimer.
Uneîle inhabitée dans les îles Laquedives ( Inde ). Une île inhabitée ou île déserte est une île qui ne compte aucune population humaine permanente. C'est aussi un trope utilisé dans les
121 réponses /Dernier post 22/03/2010 à 0704wowy-lied21/03/2010 à 1609La même chose, j'ai l'impresion qu'il est aussi triste qu'un message sans smiley 🫤 ... 🙁C'est juste que vous creer pas d'occasion de rire...Edité le 21/03/2010 à 409 PM par wowy-lied Your browser cannot play this video. Mmil51zj21/03/2010 à 1610moi j'emmenerai toutes les choses utiles pour me trouver à manger de quoi survivre, au cas ou je sois bloquée sur l'ile quelques fil, filet, couverture de survie, briquet, gun..-as75ne21/03/2010 à 1610Citation La même chose, j'ai l'impresion qu'il est aussi triste qu'un message sans smiley 🫤 ...Ben moi je préfère ça qu'une diarrhée de ! depuis le temps que je voulais le va mieux 😁Edité le 21/03/2010 à 410 PM par -as75nel'imaginaire21/03/2010 à 1610Le problème étant que je ne te connais pas trop et ça avais l'air sérieux votre délire 😓 Rien n'est sérieux ici 😮 DDee69zo21/03/2010 à 1611Ben moi je préfère ça qu'une diarrhée de ! depuis le temps que je voulais le va mieux 😁en même temps le smiley viens juste pour appuyer une façon de parler ,une façon d'amener une petite emotion au messagePublicité, continuez en dessousDDee69zo21/03/2010 à 1611Rien n'est sérieux ici 😮 -as75ne21/03/2010 à 1613en même temps le smiley viens juste pour appuyer une façon de parler ,une façon d'amener une petite emotion au messageOui, UN smiley de temps en quand tu les fais venir par trois, tous les quatre mots... là j'ai tendance à me dire qu'il y a un souci d'expression à 1613Rien n'est sérieux ici 😮 maintenant je le saurais 😉 Mais j'ai toujours cru c'etait sérieux ton histoire, désolé 🙏 Publicité, continuez en dessousl'imaginaire21/03/2010 à 1614C'est le côté que j'apprécie le moins chez toi... je préfère le vanneur qui est en toi 😮 DDee69zo21/03/2010 à 1614Oui, UN smiley de temps en quand tu les fais venir par trois, tous les quatre mots... là j'ai tendance à me dire qu'il y a un souci d'expression ne trouvez pas de réponse ?DDee69zo21/03/2010 à 1614C'est le côté que j'apprécie le moins chez toi... je préfère le vanneur qui est en toi 😮 ? pourquoi doncc'est parceqye j'ai toujours donner cette, imagej'essai d'etre ici comme je suis IRLje suis loin d'etre a vanneur et un blagueur irlEdité le 21/03/2010 à 415 PM par Dee69zoPublicité, continuez en dessousl'imaginaire21/03/2010 à 1615maintenant je le saurais 😉 Mais j'ai toujours cru c'etait sérieux ton histoire, désolé 🙏 😭 😭 😭 Spoiler Quand je disais que rien n'était sérieux, je ne pensais pas du tout à ça 😓 wowy-lied21/03/2010 à 1616 😭 😭 😭 Spoiler Quand je disais que rien n'était sérieux, je ne pensais pas du tout à ça 😓 Je sais pas comment réagir, est-ce du sérieux ce message ou non ?Bbil55tg21/03/2010 à 1617... vous emmeneriez quoi ? Putes de luxes et cocaïne... Sinon, je ne vois pas comment tenir sur une ile déserte ! Publicité, continuez en dessouspois-casse21/03/2010 à 1617Et ? Est-ce que le mariage a déjà prouver quoi que ce soit ?
4Etudiants partent en vacance en Corse, jusqu'au moment ou leurs bateau s'échoue sur une île déserte (Histoire Vrai ) #FADO
CircéExpertPetit clin d'oeil à l'idée plutôt sympathique d'Abraxas... Quelles sont les dix oeuvres que vous emporteriez sur une île déserte ??Je lance donc je joueAlors, bien évidemment dans le désordre, et c'est aussi trèèèèèèèèès difficile d'en sélectionner que dix- un Zola Au Bonheur des Dames ou Nana- Les Fleurs du Mal- Madame Bovary- un Dumas j'hésite entre Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte Christo- La Nuit des Temps- Un Molière pppfff, quelle misère de choisir...L'Avare sûrement !- Un Racine.....je les aime tous!- Ruy Blas- Un Proust...comme je suis sur une île déserte, j'aurais tout mon temps pour et déjà 10, c'est horrible!...ben Maupassant! Un recueil de nouvelles fantasiques...C'est affreux !!! Quel dilemne!GolouNeoprof expérimentéLes tragiques de d'Aubigné c'est mon péché mignon!Les mouches de sartreLes fleurs du mal de Baudelaireun Proust comme ça je finirai par en lire un... enfin peut être!Racines d'Alex Haleyun recueil de Maupassantun livre sur l'histoire de la peinture au XIXeLes métamorphoses d'Ovideau bonheur des dames de Zola _________________mon recueil de poèmesma petite autobioInvitéInvité- Les Mémoires du duc de Saint Simon.. certainement le plus grand de tous. - La Princesse de Clèves..un des plus grands amour- l'intégrale des lettres de madame de Sévigné.. mon autre grand amour- Le Misanthrope de Molière...autoportrait- Les oraisons funébres de Bossuet .. Un souffle divin !merveille absolue !- Les Tragiques d'Agrippa d'Aubigné.. sentir le génie en éruption. - Les Caractères de La Bruyère..j'aime rire avec intelligence- les Fables de La Fontaine..une comédie de poche- Les Pensées de Pascal.. Vanité et sublime- La Divine comédie de Dante ..Un résumé de toute la littérature. On voit quelle est mon époque préférée.... Le reste mis à part Balzac est vanité et bavardage. etoilecoeurCircéExpertAAAhhhh, quelle horreur, j'ai oublié Balzac !!!!!!Non, c'est pas possible de partir en exil sans un Balzac en poche, donc je troque contre oui, on voit parfaitement quel siècle te La Bible- Les Misérables- Robinson Crusoé- Les Rougon-Macquart- Phèdre- Les fleurs du Mal- 1 Jorge Semprun, je ne sais pas trop lequel- Les Lamentations- De la litt. med. j'hésite mais sans doute Chrétien de Troyes, avec Perceval, ou bien Flore et BlancheFleur... Dur dur de choisir- La leçon - et tout Agatha Christie _________________Mama's RockInvitéInvitéEh bien moi, je prendrais 10 bandes dessinées ! Si ! Mais le choix est difficile.....AëmielExpertDernière édition par anne f le Sam 11 Avr 2009 - 1006, édité 1 foisNjNiveau 1Clémentine tu triches! Tous les Agatha Christie et tous les Rougon Macquart! Tu n'as pas le droit! lol! - Un Balzac.... Splendeurs et Misères des courtisanes... ou Les illusions perdues Si je prends les deux, ça compte pour deux?- Le Rouge et le Noir- Un Proust, comme Goloumine... histoire de réussir à l'avaler....- Le roman comique de Scarron- Une anthologie d'Eluard... la plus grosse.... si elle existe!- Au nom de tous les miens de Martin Gray... histoire de ne pas me suicider, seule, sur mon île! Et puis je ne peux pas partir sans un roman traitant de la 2nde GM...- J'ai l'anthologie de Corneille, à la maison... remise des prix de mon père! Ca date! ça compte? Bon, sinon, ce sera pour les 3 derniers, un Molière, un Racine et un Corneille... Mais là... que choisir?_________________They can't say we never tryionion381Niveau 6 Re 10 oeuvres sur une île déserte.... par ionion381 Sam 23 Aoû 2008 - 1449- Zola au bonheur des Huysmans Les caractères de La Gargantua- Les tragiques de D'aubigné avec Ronsard "discours des misères de ce temps" pour rire un un recueil de Les chroniques italiennes de les satires de Juvénal- La Pharsale de Lucain- et plein de Harlequin..... ben quoi?InvitéInvité- Le Seigneur des Anneaux, de Tolkien, et en anglais- Les oeuvres complètes de Shakespeare, en un volume aussi en anglais, pareil- La Lettre écarlate, d'Hawthorne- Les Mémoires d'Hadrien, de Marguerite Yourcenar- L'Idiot, de Dostoievski- Le Docteur Jivago, de Boris Pasternak- un dico d'anglais- la Bible- La Divine comédie- un truc genre "la voie du silence", parce que j'en aurai besoin !TatalilyNiveau 5- Copain des bois- Copain des mers- Copain des animaux- Copain des végétaux- Copain des montagnesEuh...c'est déjà pas mal...il faut penser à survivre avant tout, non ??? Bon et s'il me reste de la place - L'aventure ambigue de CHK- Leon l'Africain d'Amin Maalouf- Samarcande du même auteur- L'amour la fantasia d'Assia Djebar- Un livre aux pages blanches...on sait jamais, je pourrais avoir envie de prendre des notes !!! _________________Une stagaire de l'académie de Versailles...ionion381Niveau 6 Re 10 oeuvres sur une île déserte.... par ionion381 Sam 23 Aoû 2008 - 1538PoupsSageSimone de Beauvoir La force de l' Age 2tomes La force des des choses 2 tomesMishima La musique , Confession d' un masque Jane Austen tous ses romans .Pierre Louys Aphrodite , la Femme et le Pantin .Franck Conroy Corps et AmeOctave Mirbeau Journal d' une femme de chambre entre autresHuysmans A rebours, Là- Bas , En routeZweig La peur , La Confusion des sentiments, Un secret...Tous les LodgeBaudelaire RimbaudIl en manque encore ......Dernière édition par Poups le Sam 23 Aoû 2008 - 2012, édité 2 foisInvitéInvitéSi je mets La Comédie humaine, ça compte pour un, n'est-ce pas ? Oui ? Merci les z'amis !alors la BibleLa Comédie humaineCrime et ChâtimentHistoire de la peinture en Italie de StendhalLa divine comédietout Mallarmé y compris sa correspondance et ses lettres sur la poésietout le théâtre de Racinetout le théâtre de Marivauxles Châtimentset le grand Robert... Pffff c'est déjà fini... InvitéInvité Cappuccinette a écritSi je mets La Comédie humaine, ça compte pour un, n'est-ce pas ? Oui ? Merci les z'amis !alors la BibleLa Comédie humaineCrime et ChâtimentHistoire de la peinture en Italie de StendhalLa divine comédietout Mallarmé y compris sa correspondance et ses lettres sur la poésietout le théâtre de Racinetout le théâtre de Marivauxles Châtimentset le grand Robert... Pffff c'est déjà fini... Là tu peux rester 3 ans sur ton ile.. InvitéInvité Farnace a écrit Cappuccinette a écritSi je mets La Comédie humaine, ça compte pour un, n'est-ce pas ? Oui ? Merci les z'amis !alors la BibleLa Comédie humaineCrime et ChâtimentHistoire de la peinture en Italie de StendhalLa divine comédietout Mallarmé y compris sa correspondance et ses lettres sur la poésietout le théâtre de Racinetout le théâtre de Marivauxles Châtimentset le grand Robert... Pffff c'est déjà fini... Là tu peux rester 3 ans sur ton ile.. On ne sait jamais il faut tout prévoir. J'aurais peut-être dû penser à un bouquin de cuisine ou au manuel des Castors Juniors... InvitéInvitéComment préparer un perroquet ? comment se faire une cabane avec un cocotier? Comment résister aux ouragans?DaphnéDemi-dieuDix oeuvres !! pfffffffffft c'est pas possible ! il me faut au moins dix caisses de livres...- La Princesse de Clèves un chef-d'oeuvre !- les Zola tous ! si si- Phèdre, Andromaque et Bérénice,- La Porte Etroite,- Le Rouge et le Noir,- La Chartreuse de Parme,- les oeuvres de Simone de Beauvoir,- Crimes et Châtiments,- Anna Karénine,- les frères Karamasov,- Pygmalion,Sans oublier la littérature anglaise les soeurs Brontë, Jane Austeen et américaine Hemingway, Dos Passos, Faulkner, Styron, Tennessee WilliamsPour la détente les Alexandre Dumas, Agatha Christie, Patricia Highsmith et un bon basique le y en a d'autres mais je me suis fixé des limites........InvitéInvité Farnace a écritComment préparer un perroquet ? Ça, ça m'intéresse déjà car ma belle-mère a un perroquet infernal ! diable Et ces odieuses bêtes vivent centenaires !!!!!AbraxasDoyenBon, puisque j'ai lancé l'idée, aucune raison que je me défile...Donc...- les Liaisons dangereuses - le Rouge et le Noir- Madame Bovary - Bel-Ami- les Mots- Un amour de Swann- Don Quichotte- Saint-Simon, of course...- Amers, de Saint-John Perse- la trilogie des Mousquetaires - en trichant un tout petit n'a pas grand sens, je les ai notés au fur et à mesure que ça venait. J'adore Dumas, que je connais presque par coeur, mais j'ai bien dû lire 50 fois les MargotDemi-dieu Re 10 oeuvres sur une île déserte.... par Reine Margot Sam 23 Aoû 2008 - 1836alors moi-les liaisons ça ferait bizarre si je ne les mettais pas - les confessions de rousseau et toute l'oeuvre de rousseau en général- le rouge et le noir- madame bovary- à l'est d'eden de steinbeck- manon lescaut- le lys dans la vallée de balzac- anna karénine de tolstoi- la princesse de clèves pour faire enrager le mari de la chanteuse diable - les pièces de racine. bon je fais vraiment très consensuelle, là..._________________Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel SardouLa famille BélierElectreNiveau 2- L'étranger, de Camus- Anna Karénine, de Tolstoï- La Confusion des sentiments, de Zweig- Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, de Harper Lee- Harry Potter en espagnol- Auprès de moi toujours, de Kazuo Ishiguro- Des cornichons au chocolat... de Philippe Labro maintenant !- Les Travailleurs de la mer, de Hugo- Hernani, de Hugo- Voyage au bout de la nuit, de CélineInvitéInvité Cappuccinette a écrit Farnace a écritComment préparer un perroquet ? Ça, ça m'intéresse déjà car ma belle-mère a un perroquet infernal ! diable Et ces odieuses bêtes vivent centenaires !!!!! C'est bizarre, dans Un coeur simple, on ne le fait pas empailler....? Reine MargotDemi-dieu Re 10 oeuvres sur une île déserte.... par Reine Margot Sam 23 Aoû 2008 - 1846ah je vais rajouter stephan zweig, ses biographies de marie-antoinette et marie stuart, et la confusion des sentiments, et le joueur d' tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel SardouLa famille BélierInvitéInvité Farnace a écrit Cappuccinette a écrit Farnace a écritComment préparer un perroquet ? Ça, ça m'intéresse déjà car ma belle-mère a un perroquet infernal ! diable Et ces odieuses bêtes vivent centenaires !!!!! C'est bizarre, dans Un coeur simple, on ne le fait pas empailler....? Farnace, si tu connaissais Enzo, tu serais prêt à apprendre à le plumer et à le cuisiner plutôt gouteur ... Bon j'arrête de polluer ce topic...Sujets similairesLes dix livres que vous emmèneriez sur une île déserte.[LIBERATION] Denis Kambouchner [...] sujet déserté par la philosophie l’école Ecole Marcel-Pagnol Saint-Quentin, Picardie l'"école ouverte" pendant les vacances reste déserte mais connaît des dégrations. oeuvres intégralesreproductions d'oeuvresSauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sivous avez été abandonné sur une île déserte, les éléments que vous avez besoin pour survivre serait l'acquisition de la nourriture et de l'eau, créant..
Mad-Jac le piratepage 1 / 2Vos commentaires 11 votes - Note moyenne 11 Mai 2021 à 17h15j'adore ce site parce qu'il m'a beaucoup aider à ma révision . les verbes sont très bien choisis et le texte est simple et court , j'aime beaucoup . lundi 30 Mars 2020 à 09h58bien fait jeudi 19 Mars 2020 à 21h20Belle histoire !!! dimanche 23 Février 2020 à 10h38Courte mais belle histoire dimanche 13 Octobre 2019 à 10h54Merci beaucoup boys m avez aidé beaucoup Dan's mon difficile devoir MEILLEUR COMPTE DU MONDE ENTIER!!!!!!Dinner a vette chained 5 etoile!!! Coucou je m'appelle Charlie et j'aime bien set histoiredimanche 25 Aout 2019 à 12h05J'ai mi 5 étoiles ⭐️ parse que j'aime sai mailenge d' histoire très très très bocou Coucou je m'appelle Charlie et j'adore dimanche 25 Aout 2019 à 11h52Je suis très inpraisioné pare set histoire et je l' eme bien lundi 18 Mars 2019 à 17h26Me convient très bien samedi 16 Février 2019 à 18h23J'adore jeudi 13 Avril 2017 à 12h02SaNam Tou Ta Voir les autres commentaires
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