Lâauteur principal de lâinfraction Lâauteur principal est lâindividu qui aura commis ou tentĂ© de commette dans le cas dâune tentative punissable, dans les conditions prĂ©vues par le texte dâincrimination, des actes interdits et pĂ©nalement rĂ©primĂ©s. Câest celui qui a matĂ©riellement commis lâinfraction avec lâĂ©lĂ©ment lĂ©gal requis, sans pouvoir invoquer un fait justificatif causes objectives dâirresponsabilitĂ©. DâaprĂšs le CP ayant adoptĂ© une conception objective de lâinfraction, peu importe que lâindividu agisse seul ou Ă plusieurs, quâil ait conçu lâinfraction ou quâelle ait Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e ou provoquĂ©e par un autre, il est lâauteur matĂ©riel dĂšs quâil rĂ©unit les Ă©lĂ©ments matĂ©riels et intentionnels de lâinfraction. La majoritĂ© des dĂ©lits suppose la rĂ©alisation matĂ©rielle de faits interdits, mais notre droit pĂ©nal penche pour une conception plus subjective de lâinfraction, admet pour certaines infractions dĂ©terminĂ©es, la responsabilitĂ© de lâauteur intellectuelle ou morale de celui qui a prĂ©parĂ© lâinfraction. On retrouve cette Ă©ventualitĂ© lorsque le comportement rĂ©prĂ©hensible consiste dans le fait de donner des ordres ou des instructions Ă un tiers en vue de lâaccomplissement de lâacte, câest le cas de celui qui dirige ou organise un trafic de stupĂ©fiants, mouvement insurrectionnel, groupe de combat cette personne sera prĂ©sumĂ©e coupable. Celui qui donne des ordres est considĂ©rĂ© comme complice. Parfois la loi Ă©rige en infractions punissables certaines provocations alors que le droit commun les qualifie dâactes de complicitĂ© dĂ©lit de provocation au suicide, Ă la trahison, Ă lâespionnage. Lâinvestigateur pourra ĂȘtre sanctionnĂ© Ă titre principal concernant la provocation au suicide. La coaction suppose une pluralitĂ© de participants rĂ©unissant chacun tous les Ă©lĂ©ments constitutifs de lâinfraction. Lâinfraction a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă plusieurs, et chaque dĂ©linquant a personnellement commis les Ă©lĂ©ments matĂ©riels et intentionnels requis par les textes dâincrimination ; câest le cas dâun vol chez un particulier oĂč les 2 voleurs emportent ensemble le coffre fort. Pour certaines infractions, la pluralitĂ© des participants est un Ă©lĂ©ment constitutif dâinfraction. Ce sont des infractions dites collectives elles supposent pour leur rĂ©alisation la participation de plusieurs Co-auteurs, câest le cas du dĂ©lit dâassociation de malfaiteurs, dĂ©lit du crime contre lâhumanitĂ©, la participation Ă un attroupement ou Ă une manifestation illicite. Dans certaines hypothĂšses il est plus difficile de dĂ©gager avec prĂ©cision lâimplication rĂ©elle des individus ayant participĂ© au comportement incriminĂ© la participation par juxtaposition que Pradel traite dans son manuel câest le cas oĂč plusieurs individus participent Ă une mĂȘme action, sans que soit intervenue entre eux, une entente prĂ©alable. Ex la bagarre devenant gĂ©nĂ©rale des coups sont portĂ©s mais sans que lâon sache qui a apportĂ© les coups, ou en tous les cas donnĂ© le coup le plus fort. En principe, lâapplication du principe de la R personnelle impliquerait que personne ne soit poursuivi ou quâon ne puisse retenir la qualification la plus grave pour tous. AprĂšs quelques hĂ©sitations, la JP sâest prononcĂ©e en matiĂšre de violence collective volontaire et mĂȘme en cas dâinfraction dâimprudence, involontaire Infraction volontaire lorsque des blessures ont Ă©tĂ© faites volontairement par plusieurs personnes au cours dâune scĂšne unique de violence, la JP considĂšre que lâinfraction peut ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e dans son ensemble, sans quâil soit nĂ©cessaire de prĂ©ciser la nature des coups portĂ©s par chacun des prĂ©venus Ă chacune des victimes enseignement dâun arrĂȘt du 23 mars 1953, Bulletin Criminel n° 103. En dâautres termes, si plusieurs individus ont participĂ© aux violences, ils sont tous considĂ©rĂ©s comme des Co-auteurs sans quâil soit nĂ©cessaire de dĂ©terminer leur part respective dans la rĂ©alisation du dommage. La JP justifie cette interprĂ©tation en estimant que la pluralitĂ© dâagents renforce la dangerositĂ© de lâaction et donc on ne peut admettre que le fait de se mettre Ă plusieurs, puisse constituer pour certains une cause dâimpunitĂ©. RĂ©cemment, le lĂ©gislateur est intervenu en matiĂšre de violence de groupe, ne loi du 2 mars 2010, a créé une nouvelle incrimination posĂ©e Ă lâarticle 222 indice 14 indice 2. Elle a instaurĂ© un dĂ©lit de participation Ă une bande ayant des visĂ©es violentes. Infraction non volontaire, dâimprudence aprĂšs avoir admis en premier lieu, la relaxe par la chambre Criminelle, dâun groupe identifiĂ© suite Ă lâincendie non intentionnelle dâune grange par des cigarettes non Ă©teintes, et ensuite a reconnu la R personnelle de tous les participants en cas dâinfraction involontaire. Elle a posĂ© cette solution dans une affaire du 7 mars 1968, il sâagissait de jeunes qui, Ă lâaide dâune fronde, ont jetĂ© des clous recourbĂ©s et un de leurs camarade a Ă©tĂ© blessĂ© a perdu un Ćil. La Cour de Cassation dĂ©cide que les prĂ©venus ont participĂ© ensemble Ă une action essentiellement dangereuse et ont créé par leur commune imprudence un risque grave dont un 1/3 a Ă©tĂ© victime, alors mĂȘme quâil nâa pas Ă©tĂ© possible de dĂ©terminer lâincidence directe sur ladite victime, des actes accomplis par chacun des prĂ©venus Les meilleurs professeurs de Droit disponibles5 78 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 30 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 11 avis 1er cours offert !4,9 7 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 78 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 30 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 11 avis 1er cours offert !4,9 7 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est parti Le CP assimile le complice Ă lâauteur principal au regard de la rĂ©pression en dĂ©cidant quâil sera puni comme auteur » dans son article 121 indice 6. A la diffĂ©rence de lâauteur qui rĂ©unit en sa personne tous les Ă©lĂ©ments constitutifs de lâinfraction, le complice, le plus souvent, se contente de coopĂ©rer, de participer Ă la rĂ©alisation de lâinfraction par un acte matĂ©riel diffĂ©rent de celui constitutif de lâinfraction principale, tout en Ă©tant animer, par une intention dĂ©lictueuse. Il faut que le complice participe Ă lâacte en connaissance de cause. Les conditions de la complicitĂ© Sont prĂ©vues Ă lâarticle 121 indice 7 du CP qui prĂ©cise est complice dâun crime ou dâun dĂ©lit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilitĂ© la prĂ©paration ou la consommation. AlinĂ©a renvoyant Ă un mode opĂ©ratoire de complicitĂ© par aide ou assistance. est Ă©galement complice, la personne, qui, par dons, promesse, menace, ordre, abus dâautoritĂ© ou de pouvoir, aura provoquĂ© Ă une infraction ou donner des instructions pour la commettre. DeuxiĂšme mode opĂ©ratoire de la complicitĂ© complicitĂ© par instigation. La complicitĂ© doit avoir un Ă©lĂ©ment lĂ©gale, matĂ©riel et intentionnĂ©. Un fait principal punissable Ă©lĂ©ment lĂ©gal Il suppose lâexistence dâun fait principal punissable. Lâacte du complice nâest rĂ©prĂ©hensible que par rapport au fait principal auquel il se rattache. La thĂ©orie retenue par le Droit PĂ©nal est celle de la criminalitĂ© dâemprunt que lâon oppose Ă la thĂ©orie de lâinfraction autonome dans laquelle la complicitĂ© est un dĂ©lit distinct de lâinfraction principal. CriminalitĂ© dâemprunt lâacte du complice emprunte sa criminalitĂ© au fait dĂ©lictueux de lâauteur principal. Ce qui va supposer que le fait principal soit un fait principal punissable. Du fait de cette thĂ©orie, lâacte de complicitĂ© repose sur les mĂȘmes qualifications, connaĂźt la mĂȘme procĂ©dure, et entraine les mĂȘmes peines que lâinfraction principale. De cette dĂ©pendance, il ressort que si le fait principal nâest pas punissable, il nây a plus de complicitĂ©. Le fait principal doit dâune part, correspondre objectivement Ă une incrimination pĂ©nale les juges avant de sanctionner le complice, doivent dâabord constater les Ă©lĂ©ments du fait principal punissable. Plusieurs hypothĂšses Sâil est jugĂ© que celui Ă©tant poursuivi comme auteur principal, nâa commis aucune infraction, celui qui est poursuivi comme complice ne peut ĂȘtre que relaxĂ©. Câest le cas lorsque le cas principal ne fait lâobjet dâaucune incrimination pĂ©nale suicide. Dans certains cas, le fait principal ne rĂ©unit pas les Ă©lĂ©ments constitutifs nĂ©cessaires, Ă la qualification de lâinfraction ; ça va ĂȘtre le cas de la complicitĂ© en matiĂšre de dĂ©lit dâinvasion, celle-ci nâest pas retenue Ă lâĂ©gard du garagiste qui accepte de couper la chaine des menottes du dĂ©tenu en fuite. La complicitĂ© nâest pas davantage punissable lorsque le crime ou le dĂ©lit commis par lâauteur principal est justifiĂ© par un fait justificatif faisant disparaĂźtre lâĂ©lĂ©ment lĂ©gal de lâinfraction, mais sâil y a une cause objective dâirresponsabilitĂ© lâincrimination disparaĂźt, le complice ne pourra donc ĂȘtre poursuivi. Idem lorsque le fait principal fait objet dâune immunitĂ© faisant obstacle Ă la rĂ©pression. Lâacte principal peut ne plus ĂȘtre punissable en raison dâune amnistie, de lâabrogation de la loi pĂ©nale, de la prescription de lâaction publique, le complice sera relaxĂ©. Il nâest pas nĂ©cessaire que le fait principal soit effectivement puni, il suffit quâil soit objectivement punissable. Le complice peut ĂȘtre condamnĂ© alors que lâauteur ne lâest pas ou ne le sera pas ex lâauteur est inconnu, il est en fuite, il est mort, il bĂ©nĂ©ficie dâune cause subjective dâirresponsabilitĂ©. En fait, il est dĂ©ment ou poussĂ© Ă commettre lâacte par contrainte. Il ne sera pas puni car bĂ©nĂ©ficie dâune grĂące ou amnistie Ă caractĂšre personnel. Lorsque lâauteur est dĂ©clarĂ© irresponsable sur cause subjective, le complice lui reste punissable car le fait principal est objectivement punissable. La complicitĂ© est-elle toujours punissable ? Elle va varier selon la nature des infractions. En effet le texte de lâart 121 indice 7 introduit une distinction La complicitĂ© peut ĂȘtre retenue en matiĂšre de crime ou de dĂ©lit. Pour les contraventions, la JP considĂ©rait que la complicitĂ© nâĂ©tait punissable que dans les cas expressĂ©ment prĂ©vus par la loi. Le NCP a Ă©tablie une distinction a choisi dâopĂ©rer une distinction selon les modes opĂ©ratoires de la complicitĂ©. Il est prĂ©cisĂ© que la complicitĂ© qui sâexerce par aide ou assistance nâest en principe punissable que pour les crimes et les dĂ©lits. Donc la participation Ă la commission dâune contravention par aide ou assistance ne sera sanctionnĂ©e que si un texte le prĂ©voit expressĂ©ment. Selon le deuxiĂšme alinĂ©a qui ne prĂ©cise pas son domaine dâapplication, la complicitĂ© de contravention selon le deuxiĂšme mode opĂ©ratoire cĂ d par instigation est punissable car considĂ©rĂ©e comme plus grave et dangereuse. Lâacte principal, pour ĂȘtre punissable, doit avoir Ă©tĂ© consommĂ© ou tentĂ© dans les cas oĂč la tentative est incriminĂ©e. Si lâauteur principal sâabstient dâagir, ou sâarrĂȘte au stade des actes prĂ©paratoires, le complice ne sera pas puni. Dans certaines hypothĂšses, cette solution a pu se rĂ©vĂ©ler choquante. ArrĂȘt 1Ăšre Crim, 25 octobre 1962, individu projetant de tuer sa femme, et recrute un tueur Ă gages pour la tuer. Le tueur arrĂȘte avant de passer Ă lâacte, lâauteur est relaxĂ©, complice mari est restĂ© dans lâimpunitĂ©. Pour Ă©viter ce type de situation, le lĂ©gislateur est intervenu, la loi incrimine parfois la provocation non suivie dâeffet Ă titre autonome et principal. Câest le cas en ce qui concerne la provocation des mineurs des crimes ou dĂ©lits, Ă lâusage, Ă la consommation et trafic des stupĂ©fiants. Idem en ce qui concerne la consommation habituelle et excessive de boissons alcoolisĂ©es. Des dĂ©lits contre lâEtat son sanctionnĂ©s la provocation Ă la dĂ©sertion, espionnage, rĂ©bellion, insoumission, trahison. Provocation Ă lâavortement. Un acte matĂ©riel de complicitĂ© Pour ĂȘtre punissable, la complicitĂ© doit emprunter lâune des deux formes de participation prĂ©vues par la loi soit une aide ou assistance, soit une instigation. Lâaide ou lâassistance Ou complicitĂ© par collaboration ; Elle suppose des actes facilitant la prĂ©paration ou la consommation de lâinfraction, des actes antĂ©rieurs ou concomitants Ă lâinfraction. Ex la fourniture de moyen constitue un acte de complicitĂ© par aide ou assistance. En gĂ©nĂ©ral ce sont des actes de commission, et lâabstention lâomission ne suffit pas Ă caractĂ©riser lâacte de complicitĂ©. NĂ©anmoins dans certaines circonstances bien dĂ©limitĂ©es, lâabstention peut ĂȘtre constitutive de complicitĂ© lorsque le comportement inactif rĂ©sulte dâune entente prĂ©alable entre lâauteur principal et le complice Ex lâemployĂ© de banque qui oublie dĂ©libĂ©rĂ©ment de fermer Ă clefs un coffre pour faciliter le vol, inspecteur des douanes laissant sciemment rĂ©aliser un dĂ©lit. Lorsque le comportement inactif encourage lâauteur de lâinfraction. On a pu retenir cette hypothĂšse lorsque des individus assistent volontairement Ă des violences et facilitent leur commission en dissuadant des tiers dâintervenir. Lorsque le comportement inactif est incompatible avec lâexercice de certaines fonctions ; on estime en effet, que le complice avait non seulement le pouvoir mais Ă©galement le devoir dâagir en raison de sa profession. Ex condamnation dun patron de cafĂ© ne mettant pas fin au tapage nocturne causĂ© par ses clients. Idem pour lâagent de police laissant un collĂšgue commettre un vol, cas dâun directeur dâune Ă©cole dentaire laissant exercer en son seing des Ă©lĂšves non diplĂŽmes. Lâabstention sera susceptible dâun acte matĂ©riel de complicitĂ©. ProblĂšme de la complicitĂ© indirecte un individu dĂ©nommĂ© A, dĂ©sireux de commettre un cambriolage demande Ă son complice B, de se renseigner auprĂšs dâun familier de la maison appelĂ© C, qui donne les instructions nĂ©cessaires pour cambrioler. Question est-ce que C est coupable de complicitĂ© de vol ? Une partie de la doctrine hĂ©sitait Ă retenir la complicitĂ© de la complicitĂ©, appelĂ©e complicitĂ© indirect, aux motifs que le texte principe de lâinterprĂ©tation stricte ne punit que ceux qui ont aidĂ© lâauteur principal de lâinfraction. La JP recherche plutĂŽt lâexistence dâun critĂšre psychologique, lâĂ©lĂ©ment moral. Donc si la personne envisage les consĂ©quences de sa participation, si elle sait quâelle facilite mĂȘme indirectement la commission de lâinfraction, alors oui elle sera dĂ©clare complice solution rendue par Crim, 30 mai 1989 pus rĂ©cemment la a confirmĂ© la rĂ©pression de la complicitĂ© indirecte dans un arrĂȘt du 15 dĂ©cembre 2004. En principe pour quâil y ait complicitĂ© par aide ou assistance, il faut que lâacte de complicitĂ© soit antĂ©rieur ou concomitant de lâinfraction. Les actes postĂ©rieurs ne sont pas en principe, constitutifs de complicitĂ©, sauf, sâils rĂ©sultent dâune entente prĂ©alable la personne qui aide les auteurs dâun cambriolages Ă fuir selon un plan Ă©laborĂ© Ă lâavance. En lâabsence dâune entente prĂ©alable, celui qui fournit une aide ou assistance aprĂšs la rĂ©alisation de lâinfraction ne sera pas considĂ©rĂ© comme un complice câest le garagiste qui scie les menottes dâun dĂ©tenu dĂ©jĂ Ă©vadĂ©, celui qui met des objets volĂ©s dans un vĂ©hicules. La loi a Ă©rigĂ© ce type de comportement en infraction autonome, câest le cas du recel de choses volĂ©es, lâaccueil des malfaiteurs, dĂ©lit dâentrave Ă lâaction de la justice. La complicitĂ© par instigation Câest le fait de pousser quelquâun Ă faire quelque chose. Sans cela, le fait principal nâaurait pas Ă©tĂ© commis. Peut prendre de forme La provocation inciter une personne Ă commettre une infraction, il sâagit dâun procĂ©dĂ© de contraintes supprimant le libre arbitre de lâauteur en altĂ©rant sa libertĂ©. Il faut savoir que les moyens de la provocation sont limitativement Ă©numĂ©rĂ©s par la loi, on parle dâadminicules 5 rapporter la preuve que la complicitĂ© par ces 5 adminicules. La provocation peut rĂ©sulter Dâun don cas par exemple de la remise dâune somme dâargent Ă lâauteur dâune fausse attestation Dâune promesse prommesse dâun repas ou argent Ă lâemployĂ© dâune usine pour quâil y mette le feu La menace lâemployeur qui menace son employĂ© dâun licenciement pour le forcer Ă faire un faux tĂ©moignage, Dâun ordre ordre donnĂ© par un employeur Ă ses salariĂ©s de commettre un vol Dâun abus dâautoritĂ© ou de pouvoir prend la forme dâun ordre donnĂ© par des responsables dâentreprise Ă des salariĂ©s de rĂ©cupĂ©rer par la force les sommes qui sont dues par les clients. Cette derniĂšre adminicule ne suppose pas une autoritĂ© lĂ©gale, mais doit ĂȘtre suffisamment caractĂ©risĂ©e du point de vue matĂ©riel et moral. Les juges recherchent lâexistence dâun lien de subordination entre lâauteur principal et lâinstigateur. Ce lien sera caractĂ©risĂ© dans relation employeur/employĂ©, officier/subordonnĂ©, parents/enfants. En lâabsence de ce lien relatif Ă lâautoritĂ© et Ă lâemprise, lâauteur principal conserve tout son libre arbitre et celui qui se borne Ă donner un conseil, mĂȘme pressant dans ces circonstances nâest pas un instigateur. Dans tous les cas, la provocation doit ĂȘtre directe doit dĂ©terminer directement la commission de lâinfraction doit ĂȘtre individuelle sâadresser Ă une personne dĂ©terminĂ©e, dĂ©nommĂ©e doit ĂȘtre suivie dâeffets La fourniture dâinstructions les instructions font appel Ă lâintelligence de lâauteur principal AP et ne sont pas soumises aux formes de la provocation. Donc lâinstigateur fournit des renseignements ou des directives Ă lâauteur de lâinfraction de lâAP de nature Ă faciliter la commission de lâinfraction ; ex lâinvestigateur va donner lâadresse+ plan de la maison Ă cambrioler, va fournir Ă un dĂ©tenu un plan dâĂ©vasion et neutralisation des gardiens. Pour que la complicitĂ© soit retenue, ces infos doivent ĂȘtre donnĂ©es en sachant quâelles vont servir directement Ă commettre une infraction, mais ici il nâest pas exigĂ©e quâelle soit donnĂ©e directement par lâauteur, ni quâelle soit faite Ă une personne dĂ©terminĂ©e, dĂ©nommĂ©e. NĂ©anmoins la JP exige un certain degrĂ© de prĂ©cision et de clartĂ© des Ă©lĂ©ments fournis puisquâils doivent ĂȘtre directement utiles. Les indications trop vagues ne sont pas constitutives dâun acte de complicitĂ©. En revanche, il faut savoir que le complice encourt la responsabilitĂ©, dans ce mode de complicitĂ©, de toutes les circonstances entourant le crime, le dĂ©lit, sans quâil soit nĂ©cessaire que celles-ci aient Ă©tĂ© connues de lui. Ce qui signifie quâil sera poursuivi mĂȘme si le crime a Ă©tĂ© perpĂ©trĂ© en son absence, et selon un mode dâexĂ©cution, quâil nâavait pas prĂ©vu. Cas lorsque lâAP Ă©lectrocute la victime alors quâil Ă©tait censĂ© lâĂ©trangler. Une participation intentionnelle Rapporter la preuve dâun Ă©lĂ©ment moral il sâapprĂ©cie au moment oĂč le complice apporte sa contribution Ă la rĂ©alisation de lâinfraction. Lâexigence de lâĂ©lĂ©ment moral est posĂ© par le texte prĂ©voyant que le complice ait sciemment facilitĂ© la consommation de lâinfraction. Lâintention rĂ©unit 2 conditions Le complice doit savoir que les actes de lâauteur principal sont des actes rĂ©prĂ©hensibles Il doit avoir la volontĂ© de sâassocier Ă leur accomplissement. A contrario, celui qui, de bonne foi, dans la parfaite ignorance, fournit des instruments ou donne des infos qui vont servir Ă la commission dâune infraction, nâest pas coupable de complicitĂ©. Mais lâĂ©lĂ©ment moral peut poser des difficultĂ©s lorsquâil y a une discordance entre lâintention du complice et lâinfraction commise par lâAP. Cette rĂšgle ne vaut que lorsquâil y a une certaine cohĂ©rence entre les deux. La question delĂ discordance se pose quand le complice entendait sâassocier Ă la commission dâune infraction dĂ©terminĂ©e et que lâAP commet une autre infraction. Ex du vo, mais Ă lâoccasion du vol, lâAP a une arme et tue une personne. Dans ce cas, la complicitĂ© doit-elle ĂȘtre retenue pour vol, vol aggravĂ© ou pour meurtre ? Tout dĂ©pendra de lâĂ©tendue de lâintensitĂ© du vol lorsque la discordance est partielle, le complice et lâAP sont dâaccord sur la nature de lâinfraction, et seuls les moyens utilisĂ©s pour sa consommation diffĂšrent. Dans ce cas le complice est punissable. Lorsque la discordance est totale, on estime que le complice nâest pas punissable car lâĂ©lĂ©ment intentionnel fait dĂ©faut. Crim, 13 janvier 1955, Affaire NicolaĂŻ celui qui fournit une arme Ă un 1/3, pour quâil impressionne un dĂ©biteur rĂ©calcitrant, nâest pas complice de meurtre si ce dernier est abattu. Lorsquâil y a rupture totale de causalitĂ© entre les instructions donnĂ©es et lâinfraction commise, le donneur dâinstructions nâest pas considĂ©rĂ© comme un complice mais cela suppose des initiatives personnelles de la art de lâAP. Les juges nâont pas retenu de complicitĂ© Ă la charge de celui qui donne mission Ă un homme de main, de tuer une personne nommĂ©ment dĂ©signĂ©e, dĂšs lors que de sa propre volontĂ© et sans ĂȘtre soumis Ă aucune pression extĂ©rieure, lâindividu sâabstient de commettre le crime initialement projetĂ© et donne volontairement Ă une autre victime. La rĂ©pression de la complicitĂ© Art 121 indice 6 le complice est puni non pas comme lâauteur mais comme auteur de lâinfraction. Le NCP a supprimĂ© le lâ ». Par rapport Ă cette nouvelle rĂ©daction, la majoritĂ© de la doctrine retient que lâarticle 121 indice 6 nâa pas consacrĂ© lâemprunt de pĂ©nalitĂ© tel quâil rĂ©sultait de lâarticle 59 de lâancien CP, qui supposait que les complices Ă©taient punis de la mĂȘme peine que lâAP de lâinfraction. Lâassimilation du complice Ă lâauteur Le complice C est rĂ©putĂ© auteur pour la dĂ©termination de la sanction. Pour dĂ©terminer la peine, on raisonne comme si le C avait rĂ©alisĂ© lâinfraction en tant quâauteur. Il encourt donc, comme lâAP, les peines prĂ©vues par la loi tant en ce qui concerne les peines principales que les peines complĂ©mentaires. Le C dâun vol simple encourt une peine de 3 ans de prison. Les limites de lâassimilation Elles sont dues au fait que si le C encourt les mĂȘmes peines que lâAP, ce nâest pas pour autant que les 3 protagonistes subiront les mĂȘmes sanctions. Les juges conservent leur pouvoir dâindividualisation et personnalisation des peines. On retiendra dâailleurs, que selon le rĂŽle dĂ©cisif ou simplement complĂ©mentaire du C, le juge peut le condamner Ă une peine plus ou moins sĂ©vĂšre. Souvent en matiĂšre de complicitĂ© par instigation, le C est plus sĂ©vĂšrement puni que lâAP crime plus lĂąchetĂ©. De plus la diffĂ©rence des peines peut rĂ©sulter de diverses circonstances, et il faut introduire une distinction selon la nature des circonstances. Il va falloir faire une distinction entre les circonstances Personnelles elles sâattachent Ă la personne et restent propre aux protagonistes. Ces circonstances nâaffectent ni la nature ni la qualification de lâacte, mais elles modifient la responsabilitĂ© des personnes poursuivies. Câest le cas par exemple des causes subjectives dâirresponsabilitĂ© qui concernent lâauteur et qui ne sâappliquent pas au complice et rĂ©ciproquement. le trouble psychique, la contrainte, la minoritĂ©, lâerreur de droit. La solution sâĂ©tend Ă©galement aux immunitĂ©s familiales par exemple. Dans le mĂȘme sens, les causes personnelles dâaggravation des peines restent spĂ©cifiques. Exemple, si le complice est rĂ©cidiviste il subira une peine plus lourde que lâauteur primo dĂ©linquant. RĂ©elles Elles modifient la criminalitĂ© de lâacte, et la qualification de lâinfraction ces circonstances sâappliquent au complice dans le sens dâune aggravation comme dâune attĂ©nuation des peines. Les causes objectives dâirresponsabilitĂ© lĂ©gitime dĂ©fense, lâordre de la loi, lâĂ©tat de nĂ©cessitĂ© bĂ©nĂ©ficient au complice directement, car elles font disparaitre le caractĂšre dĂ©lictueux des faits. Elles suppriment lâĂ©lĂ©ment lĂ©gal de lâinfraction. Idem en ce qui concerne les circonstances aggravantes, qui modifient la matĂ©rialitĂ© de lâinfraction, sâappliquent au complice, mĂȘme si ce dernier les a ignorĂ© au moment ou il a prĂȘtĂ© son concours sauf si discordance totale. Mixtes, elles combinent une nature personnelle et rĂ©elle. Elles tiennent Ă la fois Ă la personne de lâauteur ou du complice, et Ă lâacte. Ca sera le cas par exemple lorsque lâauteur dâun meurtre a aussi la qualitĂ© de fils de la victime, mais aussi lorsquâil y a prĂ©mĂ©ditation. La jurisprudence par rapport Ă ces circonstances, sous lâempire de lâancien Code PĂ©nal, considĂ©rait quâelles Ă©taient applicables au complice, arrĂȘt Chambre criminelle 23 mars 1843 qui a appliquĂ© au complice lâaggravation de peine liĂ©e au parricide. 4 septembre 1976, en ce qui concerne la circonstance aggravante de prĂ©mĂ©ditation appliquĂ©e au complice. En revanche pour lâhypothĂšse inverse, Ă savoir que câest le complice qui est le fils de la victime, en principe, on ne pouvait pas retenir les peines aggravĂ©es du parricide, Ă lâĂ©gard du complice, en raison de la thĂ©orie de la pĂ©nalitĂ© dâemprunt. DĂ©sormais, on considĂšre que le complice doit ĂȘtre punit des seules peines applicables sâil avait lui-mĂȘme commis lâinfraction. On va considĂ©rer que le complice comme si câĂ©tait lui qui avait perpĂ©trĂ© le crime. Le nouveau CP dans un chapitre qui sâappelle des causes dâirresponsabilitĂ©s ou dâattĂ©nuation de la responsabilitĂ© », le CP traite de diffĂ©rentes circonstances propres Ă limiter ou Ă exonĂ©rer la responsabilitĂ© des auteurs dâune infraction, article 122-1 Ă 122-8 du Code pĂ©nal. La commission matĂ©rielle dâune infraction ne suffit pas Ă engager automatiquement la responsabilitĂ© de son auteur. Il faut que lâauteur ait disposĂ© de son libre arbitre, quâil ait eu conscience de la portĂ©e de son acte lâimputabilitĂ©, et quâil ait en outre, commis une faute la culpabilitĂ©. En matiĂšre pĂ©nale on parle de trilogie ou de trinitĂ©, en ce qui concerne la responsabilitĂ©, lâimputabilitĂ© et la culpabilitĂ©. MĂȘme si la faute constitue lâĂ©lĂ©ment central, lâimputabilitĂ© en est la condition, sans imputabilitĂ© il nây a pas de faute et sans faute il nây a pas de responsabilitĂ© pĂ©nale. LâimputabilitĂ© pour la doctrine, suppose une volontĂ© libre et dâune intelligence lucide. Pour la jurisprudence le prĂ©venu doit avoir compris et voulu son acte. Il doit avoir agit avec intelligence, et volontĂ©. Pour le lĂ©gislateur, lâimputabilitĂ©, suppose la capacitĂ© de comprendre et de vouloir. Si un de ces Ă©lĂ©ments font dĂ©faut alors il nây aura plus de responsabilitĂ©. Ce qui est certain câest que les deux conditions gĂ©nĂ©rales imputabilitĂ© et responsabilitĂ© peuvent justement ĂȘtre affectĂ©es par des causes objectives ou subjectives dâirresponsabilitĂ©. Les causes objectives, sont donc des circonstances extĂ©rieures Ă la personne de lâauteur de lâinfraction, qui font perdre Ă lâacte commis, son caractĂšre dĂ©lictueux, et qui supprime la culpabilitĂ©. Parmi ces causes objectives, ou faits justificatifs le CP retient lâordre de la loi, le commandement de lâautoritĂ© lĂ©gitime, la lĂ©gitime dĂ©fense, lâĂ©tat de nĂ©cessitĂ©, et on pourra se poser la question de savoir si le consentement de la victime peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un fait justificatif. Les causes subjectives, sont relatives Ă la personne de lâauteur des faits, et elles empĂȘchent de retenir Ă son encontre la condition dâimputabilitĂ©. Lorsque la conscience fait dĂ©faut en matiĂšre de trouble psychique et de minoritĂ©, ou que la volontĂ© de commettre lâacte dĂ©lictuel est aboli en matiĂšre de contrainte ou dâerreur de droit, la responsabilitĂ© pĂ©nale ne pourra pas ĂȘtre retenue faute dâimputabilitĂ©.
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ï»żAccueil âąAjouter une dĂ©finition âąDictionnaire âąCODYCROSS âąContact âąAnagramme Associer une personne Ă une autre comme assistant â Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies.
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LesmĂ©thodes de travail varient dâun chef de projet / manager Ă lâautre. Quand on doit partager une assistante, il est indispensable de prĂ©senter et expliquer Ă lâassistante la façon dont on travaille (sinon, câest la porte ouverte aux malentendus, lâautre manager procĂ©dant diffĂ©remment, etc.). Aller au contenu principal. Chercher . tĂ©l 09 88 66 10 00 espace client Regard dOuvrir une mam est une grande aventure qui sĂ©duit de nombreux assistants maternels. Il est cependant nĂ©cessaire de disposer individuellement dâun agrĂ©ment pour la crĂ©ation de la maison des assistants maternels la MAM. Tout comme les assistants maternels qui travaillent Ă domicile, il faut sâadresser au conseil dĂ©partemental pour avoir lâagrĂ©ment. Quâest-ce quâune MAM ?CrĂ©er une MAMTrouver un local pour une MAMQuelles aides pour ouvrir une MAM ?Faut-il un agrĂ©ment pour la MAM ?Quel sera le statut des assmats en MAM ?Pour aller plus loin avant dâouvrir votre MAMCrĂ©er une MAM Questions pratiques Ă se poserQuel budget pour crĂ©er une MAM ?Comment financer la crĂ©ation dâune MAM ?OĂč puis-je acheter les Ă©quipements dont jâai besoin pour crĂ©er une MAM ?Qui peut crĂ©er une Maison dâAssistants-Maternels ?Trouver un emplacement pour sa future MAMĂ quoi devrait ressembler ma future MAM ?OĂč crĂ©er une MAM ? Quâest-ce quâune MAM ? Une MAM Maison des Assistantes Maternelles est une structure dâaccueil des jeunes enfants, dans laquelle jusquâĂ quatre assistants maternels peuvent se regrouper afin de travailler ensemble. Depuis 2010, la loi n° 2010-625 relative Ă la crĂ©ation des maisons dâassistants maternels et portant diverses dispositions relatives aux assistants maternels, permet le regroupement des assistants maternels en Ă leur agrĂ©ment individuel, chaque assistant maternel peut accueillir simultanĂ©ment jusquâĂ quatre enfants maximum, dans un local dĂ©diĂ© et sĂ©curisĂ©. Au sein dâune MAM, les assistants maternels travaillent indĂ©pendamment les uns des autres et sont salariĂ©s de leurs parents il nây a aucune diffĂ©rence pour les parents employeurs en matiĂšre de prestations sociales complĂ©ment de libre choix du mode de garde et Paje. Parmi les avantages pour un enfant dâĂȘtre accueilli en Maison dâAssistants Maternels on retrouve sa socialisation se fait en groupe plus important quâavec une assmat seulela Maison dâAssistantes Maternelles est entiĂšrement dĂ©diĂ©e Ă lâaccueil des enfantsun plus large choix dâactivitĂ©s pour petits et grands De plus, le quotidien des assistants maternels est bien plus facile, ce qui nâest pas nĂ©gligeable. CrĂ©er une MAM Quelle Ă©quipe dâassistante maternelle ? Afin de crĂ©er une MAM, les futures assistantes maternelles doivent suivre une formation obligatoire dâune durĂ©e de 120h. Cette formation, permet dâacquĂ©rir les notions nĂ©cessaires Ă lâaccueil collectif. Ensuite, il faudra en amont dĂ©finir le rĂŽle de chacune rĂ©partition des tĂąches, assistante maternelle rĂ©fĂ©rente, comptabilitĂ©-gestion de la MAM etc.. Il est Ă©galement important, de mettre en place des rĂšgles de bon fonctionnement de lâĂ©quipe. Etude des besoins Avant de crĂ©er une MAM, il est indispensable de faire une Ă©tude des besoins. Pour commencer, vous devez trouver des rĂ©ponses prĂ©cises Ă ces questions Quelle est la demande en gardes dâenfants dans votre ville ?Quels sont les besoins financiers pour crĂ©er une MAM ?Quel sera le budget prĂ©visionnel de fonctionnement de la MAM ? En ayant les rĂ©ponses Ă ces trois premiĂšres questions, vous aurez dĂ©jĂ une bonne idĂ©e de la pĂ©rennitĂ© de votre projet. Trouver un local pour une MAM La Maison dâAssistants Maternels doit ĂȘtre un lieu dĂ©diĂ© ENTIĂREMENT Ă la garde dâenfant en collectivitĂ©. Il faut donc chercher en prioritĂ© un local public ou privĂ© permettant dâaccueillir les enfants en toute sĂ©curitĂ©. Il faut noter que La MAM ne peut pas se trouver au domicile dâun des assistants maternelsLe local doit ĂȘtre exclusivement dĂ©diĂ© Ă un usage professionnelLa PMI Protection Maternelle Infantile contrĂŽlera le local AVANT lâaccueil, afin de vĂ©rifier quâil respecte les normes de sĂ©curitĂ©Deux espaces doivent ĂȘtre adaptĂ©s aux enfants WC point dâeau et lieu de vie et dortoirCertaines communes, proposent des services dâagents dâentretiens Depuis mars 2016 -dans certains dĂ©partements- une charte de qualitĂ© peut ĂȘtre signĂ©e entre la MAM, la Caf, le Conseil dĂ©partemental et la MSA. Quelles aides pour ouvrir une MAM ? Pour ouvrir une MAM, il faut prĂ©voir certains moyens financiers. La Maison dâAssistants Maternels peut bĂ©nĂ©ficier des aides de la CAF de son dĂ©partement. Lorsque les assistants maternels demandent lâaide de la CAF en dĂ©but de projet, celle-ci peut prendre en charge partiellement lâamĂ©nagement des locaux et lâachat de matĂ©riels. De plus, lorsquâil sâagit dâun premier agrĂ©ment, les assistants maternels peuvent bĂ©nĂ©ficier dâune aide allant jusquâĂ 300⏠individuellement, 1200⏠dâaide maximum dans le cas dâune Maison dâAssistants Maternels. Pour finir, quand elle est sous forme dâassociation, la Maison dâAssistants Maternels peut prĂ©tendre au prĂȘt dâamĂ©lioration du lieu dâaccueil dâun montant de 10 000⏠maximum. Faut-il un agrĂ©ment pour la MAM ? Pour ouvrir une MAM, chaque assistants maternels doit ĂȘtre agréée individuellement pour la structure qui sera créée. Comme pour les assistants maternels exerçant Ă domicile, câest le Conseil DĂ©partemental qui se charge de cet agrĂ©ment. Comment obtenir lâagrĂ©ment spĂ©cifique Ă la Maison dâAssistants Maternels ? Deux cas de figures Vous ĂȘtes dĂ©jĂ assistante-maternelle agréée pour votre domicile ? Il vous suffit de demander Ă modifier votre agrĂ©ment pour la Maison dâAssistants Maternels rapprochez vous de votre PMI Vous nâĂȘtes pas encore assistante-maternelle agréée ? Il faut faire une demande dâun premier agrĂ©ment pour la structure que vous ĂȘtes en train de crĂ©er. Le Conseil DĂ©partement dispose de trois pour rĂ©pondre Ă votre demande dâagrĂ©ment vous permettant de devenir assistant maternel agrĂ©e. Quel sera le statut des assmats en MAM ? Pour ouvrir une Maison dâAssistantes Maternelles, il est prĂ©fĂ©rable quâelle soit formĂ©e en association de loi 1901. Cependant, comme dit prĂ©cĂ©demment, les assmats restent individuellement salariĂ©s des parents employeurs ou plus communĂ©ment appelĂ©s Particuliers Employeurs. Mais les avantages de monter une MAM Maison des Assistantes Maternelles sous forme dâassociation sont trĂšs intĂ©ressants. En effet, grĂące au statut dâassociation la maison dâassistantes maternelles, on peut bĂ©nĂ©ficier de subventions publiquesfinancer la formation continue des assmatsfinancer des activitĂ©s et actions sorties, fĂȘtes, etcâŠemployer une personne en charge de lâentretien des locaux Pour aller plus loin avant dâouvrir votre MAM Il est nĂ©cessaire de mettre en place un vĂ©ritable plan dâaction avant de vous lancer dans ce projet de petite enfance. Evaluez mes besoins pour ce mode garde â Une Ă©tape pour crĂ©er sa MAM Il est essentiel de rĂ©aliser une Ă©tude de besoins avant de crĂ©er une MAM. En dâautres termes, vous devez ĂȘtre en mesure de dĂ©finir lâampleur des besoins et donc de la demande en matiĂšre de garde dâenfants dans votre rĂ©gion. En un mot, vous devez dâabord diagnostiquer lâoffre et la demande afin de vous assurer que votre future MAM sera une vĂ©ritable opportunitĂ© et quâelle ne souffrira pas de tensions financiĂšres importantes si les besoins sont faibles dĂšs le lancement. Lorsquâon dĂ©cide dâouvrir une MAM, on ne doit rien laisser au hasard. Pour ce faire, rĂ©flĂ©chissez aux points suivants La dĂ©mographie locale les Ă©coles Ă proxmitĂ©, le nombre dâenfants de moins de 6 ans, le niveau dâemploi local, les projets de dĂ©veloppement de votre communautĂ© de communesâŠFaites, Ă©galement le point sur les structures dâaccueil dĂ©jĂ existantes halte garderie, les crĂšches, les MAM, assistants maternels, tout ce qui concerne la garde dâ plus, il existe peut-ĂȘtre des besoins non satisfaits pour lesquels vous pourriez envisager de vous spĂ©cialiser afin de rĂ©pondre Ă un vĂ©ritable problĂšme horaires tardifs ou atypique, personnel hospitalier vivant Ă proximitĂ© etc. RĂ©digez votre projet dâaccueil ainsi que le rĂšglement de fonctionnement de votre MAM Il est temps de se concentrer sur le projet aprĂšs avoir confirmĂ© que votre MAM rĂ©pondra Ă un besoin rĂ©el et connu. Il faut donc dĂ©finir le projet dâaccueil ainsi que les rĂšgles de fonctionnement qui en dĂ©couleraient. Mais que contient un projet dâaccueil ? Afin de garantir la finalisation de votre projet dâaccueil, assurez-vous que les points suivants y sont abordĂ©s PrĂ©sentez-vous de maniĂšre dĂ©taillĂ©e ainsi que les assistants maternels qui vous accompagnePrĂ©sentez avec prĂ©cision la MAMMettez en avant vos particularitĂ©s et caractĂ©ristiquesPrĂ©cisez les horaires de votre Maison dâassistantes maternellesFormalisez le projet Ă©ducatif Les valeurs et principes Ă©ducatifs envisagĂ©s Parlez de lâamĂ©nagement du temps dâaccueil, du type dâactivitĂ©s proposĂ©es dans votre structure Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur, du type de repas envisagĂ©, ainsi que du choix du matĂ©riel de puĂ©riculture dont vous ĂȘtes Ă©quipĂ©. Ces rĂšgles doivent ĂȘtre respectĂ©es pour que le projet dâaccueil soit bien Ă©tabli, afin que les rĂŽles et responsabilitĂ©s de chaque membre au sein de lâĂ©quipe dâassistantes maternelles soient clairement dĂ©finis et rĂ©partis de maniĂšre parfaitement Ă©quitable. Vous devez respecter les points suivants dans le cadre de ce rĂšglement Chaque nounou devrait sâoccuper dâun aspect diffĂ©rent crĂšche, prĂ©paration et nettoyage, tĂąches de blanchisserie, etc.Attribuez diffĂ©rentes responsabilitĂ©s pour la planification et la gestion des en place un ou plusieurs responsables administratifs et comptables pour les opĂ©rations administratives et comptables de la structure La PMI peut vous assister dans la rĂ©daction de ce rĂšglement de fonctionnement qui nâest pas destinĂ© Ă ĂȘtre remis aux parents mais plutĂŽt Ă formaliser le fonctionnement interne de la structure. Analyse de faisabilitĂ© du projet de Maison dâassistantes maternelles La MAM, comme toute nouvelle crĂ©ation de projet, nĂ©cessitera des prĂ©visions financiĂšres. Par consĂ©quent, vous devrez crĂ©er un plan de financement et un budget prĂ©liminaire afin de vous assurer que la MAM dispose de fonds financiers suffisants pour les opĂ©rations annuelles et ainsi que pour lâinvestissement initial. Nâoubliez pas, comme nous vous lâindiquions prĂ©cĂ©demment, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier de certaines aides au dĂ©marrage. Accord dâouverture et dâaccueil Dernier point, comme pour lâobtention dâun agrĂ©ment dâassistant maternel, avant lâouverture dâune mam, la PMI se rend sur place afin de sâassurer que les normes de sĂ©curitĂ© sont bien respectĂ©es. Câest de toute façon toujours le cas pour les lieux dâaccueil des jeunes enfantsâŠet heureusement. CrĂ©er une MAM Questions pratiques Ă se poser Si vous ĂȘtes une assistante maternelle, vous savez que de par sa solitude ce mĂ©tier nâest pas facile et quâil est parfois intĂ©ressant dâenvisager dâouvrir une MAM. Les questions pratiques la crĂ©ation dâune MAM sont importantes et permettent de donner le ton Ă votre activitĂ© dâaccueil de jeunes enfants. De quoi aurai-je besoin ? De combien de temps ai-je besoin pour trouver un local ? OĂč puis-je acheter ce dont jâai besoin pour la MAM ? Vous obtiendrez toutes ces rĂ©ponses dans cet article. Quel budget pour crĂ©er une MAM ? DâaprĂšs nos sources, le coĂ»t de la crĂ©ation dâune Maison dâAssistante-Maternelle peut varier entre 1500 et 250 000 euros. Ce montant dĂ©pendra de nombreux facteurs tels que lâemplacement, la taille et le nombre dâassistants-maternels membres. Si vous voulez investir dans un projet de ce genre Ă moindre coĂ»t, lâidĂ©al serait de privilĂ©gier la location dâun lieu dĂ©jĂ construit. En zone rurale, vous pouvez Ă©galement demander lâaide de votre commune, qui parfois met Ă votre disposition un lieu dâexercice Ă peu ou pas de frais. Pour financer une MAM, vous pouvez vous associer » Ă dâautres assistants-maternels afin de ne pas vous lancer seul dans un tel projet. Ensuite, vous pouvez Ă©galement opter pour un prĂȘt bancaire, notamment lorsque les besoins de dĂ©marrage sont important. La premiĂšre option vous permettra dâĂ©conomiser sur le coĂ»t des intĂ©rĂȘts des prĂȘts car il est parfois difficile dâobtenir un prĂȘt pour ce genre dâactivitĂ©. Si vous optez tout de mĂȘme pour un financement bancaire, nâoubliez pas quâil peut ĂȘtre long et coĂ»teux. OĂč puis-je acheter les Ă©quipements dont jâai besoin pour crĂ©er une MAM ? Vous trouverez tous les Ă©quipements de puĂ©riculture dont vous avez besoin pour crĂ©er une MAM dans des magasins spĂ©cialisĂ©s en puĂ©riculture mais les enseignes comme IKEA, Carrefour, Leroy Merlin, Castorama ou encore Amazon par exemple devraient parfaitement faire lâaffaire. Vous devez aussi tenir compte du fait que non seulement lâĂ©quipement peut ĂȘtre cher, mais que des coĂ»ts supplĂ©mentaires tels que lâĂ©lectricitĂ©, lâeau, le gaz, lâassurance et la connexion Ă internet peuvent reprĂ©senter une part importante de vos dĂ©penses. Qui peut crĂ©er une Maison dâAssistants-Maternels ? Tout le monde peut ouvrir une MAM, Ă condition de remplir les critĂšres qui sont obligatoires pour devenir assistantes maternelles. Trouver un emplacement pour sa future MAM Lâemplacement de votre future MAM est une dĂ©cision importante car elle aura des impacts significatifs sur votre activitĂ© de garde dâenfants. Il est bon de penser Ă la circulation dans votre zone, lâaccessibilitĂ© de vos locaux et la proximitĂ© les commerces et/ou zones dâactivitĂ©s. Si vous ne trouvez pas de local dans une zone rĂ©sidentielle ou si câest trop cher pour ce dont vous avez besoin, vous pouvez imaginer louer un ancien magasin. Souvent ce genre dâemplacement est trĂšs bien situĂ©. Ă quoi devrait ressembler ma future MAM ? Lâaspect de votre future MAM dĂ©pendra de nombreux facteurs. La taille idĂ©ale de votre maison dâAM ou de votre bĂątiment dans son ensemble dĂ©pend du nombre dâassistants-maternels membres de votre Ă©quipe et donc du nombre dâenfants que vous pourrez accueillir grĂące Ă leur agrĂ©ments. LâamĂ©nagement quant Ă lui dĂ©pendra du type de service que vous comptez proposer une MAM avec une piĂšce ou plusieurs, ou une MAM offrant diffĂ©rentes activitĂ©s ? Dans tous les cas, assurez-vous quâelle est accessible et quâelle peut ĂȘtre adaptĂ©e selon les besoins Ă tout moment. OĂč crĂ©er une MAM ? Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas construire votre propre local, il peut ĂȘtre envisageable de louer une maison quâil faudra rĂ©amĂ©nager par la suite. Votre Commune, RĂ©gion ou DĂ©partement peut Ă©galement vous renseigner sur les lieux disponibles. Dans certains cas les collectivitĂ©s locales peuvent mĂȘme vous mettre Ă disposition un lieu dâexercice, question dâattractivitĂ© du territoire. Alors, avez-vous pu trouver les rĂ©ponses aux questions que vous vous posiez au dĂ©but de cet article ? Si ce nâest pas le cas, ne vous inquiĂ©tez pas ! est lĂ pour vous aider, posez toutes vos questions en commentaire Pour aller plus loin DĂ©couvrez une journĂ©e type dâassistant maternel Il existe une taxe couches-culottes dans certaines communes Retrouvez nos exemples de cahiers de transmission pour assistantes maternelles Documents utiles pour assistants maternels
Unebonne assistante RH doit avoir les capacitĂ©s pour rassurer et ne pas empirer les choses. Voici quelques bonnes pratiques pour relayer efficacement lâinformation dans son service : â Ne jamais jeter dâhuile sur le feu. Ne pas rĂ©percuter le stress des uns sur les autres. VĂ©hiculer des messages rassurants et positifs.
Entreprise Entreprises en difficultĂ© La dĂ©claration de crĂ©ances est obligatoire pour obtenir le rĂšglement de sommes dues par une entreprise en redressement ou en liquidation judiciaire. A quoi sert la dĂ©claration de crĂ©ances ? Lorsqu'une entreprise fait l'objet d'une procĂ©dure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, ses dettes font l'objet d'un rĂ©gime particulier l'entreprise a l'interdiction de payer de sa propre initiative les dettes crĂ©ances nĂ©es avant le dĂ©but de la procĂ©dure ; les crĂ©anciers ne peuvent pas engager de poursuites pour contraindre l'entreprise Ă les payer ou Ă les livrer pas d'injonction de payer ou d'assignation en paiement. C'est pourquoi le prestataire, le fournisseur ou le client qui n'a pas Ă©tĂ© payĂ© ou n'a pas Ă©tĂ© livrĂ© dispose de 2 mois pour dĂ©clarer sa crĂ©ance entre les mains du mandataire judiciaire ou du liquidateur judiciaire pour avoir une chance d'ĂȘtre payĂ©. A noter l'obligation de dĂ©clarer sa crĂ©ance s'applique aussi aux personnes souhaitant bĂ©nĂ©ficier du mĂ©canisme de la compensation exemple client n'ayant pas rĂ©glĂ© le solde de sa facture et demandant le versement de dommages et intĂ©rĂȘts Ă l'entreprise en liquidation. Faire opposition au paiement Lorsque le paiement a Ă©tĂ© effectuĂ© par carte bancaire et que le compte du bĂ©nĂ©ficiaire n'a pas encore Ă©tĂ© crĂ©ditĂ©, il est possible de faire opposition au paiement en cas de procĂ©dure de redressement ou de liquidation judiciaire article L133-17 du Code monĂ©taire et financier. Lorsque le paiement a Ă©tĂ© effectuĂ© par chĂšque, il est possible de faire opposition au paiement en cas de procĂ©dure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire du bĂ©nĂ©ficiaire article L131-35 du Code monĂ©taire et financier. Dans quel dĂ©lai doit-on effectuer la dĂ©claration de sa crĂ©ance ? Les crĂ©anciers non titulaires d'une sĂ»retĂ© ou d'un contrat publiĂ© La dĂ©claration de crĂ©ances doit ĂȘtre dĂ©posĂ©e dans un dĂ©lai de 2 mois Ă compter de la publication du jugement d'ouverture de la procĂ©dure au BODACC. Cela vise les crĂ©ances nĂ©es avant d'ouverture de la procĂ©dure ; les crĂ©ances nĂ©es aprĂšs l'ouverture de la procĂ©dure, pour une catĂ©gorie de contrat en particulier les contrats Ă exĂ©cution successive loyers, gaz, Ă©lectricitĂ©.... La dĂ©claration de crĂ©ances doit porter sur l'intĂ©gralitĂ© des sommes dues. Ce dĂ©lai est portĂ© Ă 4 mois pour les crĂ©anciers domiciliĂ©s Ă l'Ă©tranger. Les crĂ©ances nĂ©es aprĂšs le jugement d'ouverture doivent elles aussi ĂȘtre dĂ©clarĂ©es dans un dĂ©lai de 2 mois mais le point de dĂ©part est celui de la date d'exigibilitĂ© de la crĂ©ance. Les crĂ©anciers titulaires d'une sĂ»retĂ© ou d'un contrat publiĂ© Les crĂ©anciers qui disposent d'une sĂ»retĂ© publiĂ©e par exemple, une hypothĂšque publiĂ©e au registre du Service de publicitĂ© fonciĂšre ou qui sont liĂ©s Ă l'entreprise en faillite par un contrat publiĂ© peuvent notamment ĂȘtre publiĂ©s les contrats de location-gĂ©rance, de crĂ©dit-bail immobilier... disposent d'un dĂ©lai supplĂ©mentaire. Ils doivent dĂ©clarer leur crĂ©ance au plus tard 2 mois aprĂšs la rĂ©ception de "l'invitation Ă dĂ©clarer" envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Ils n'ont donc pas Ă se soucier de la date d'ouverture de la procĂ©dure collective. Quelles sont les crĂ©ances concernĂ©es par la dĂ©claration de crĂ©ances ? Les crĂ©ances nĂ©es avant l'ouverture de la procĂ©dure L'obligation de dĂ©clarer les crĂ©ances nĂ©es avant l'ouverture de la procĂ©dure est gĂ©nĂ©rale, mĂȘme si la crĂ©ance fait l'objet d'un litige non encore tranchĂ©, qu'elle soit conditionnelle, Ă©ventuelle, certaine ou contestĂ©e, liquide ou non, exigible ou Ă terme. Il peut donc s'agir d'une facture impayĂ©e depuis des mois, d'un paiement Ă Ă©choir, mĂȘme postĂ©rieurement au dĂ©pĂŽt de bilan loyers, paiements Ă©chelonnĂ©s accordĂ©s par un protocole, etc. ; d'une dette future qui rĂ©sultera de l'application d'un contrat passĂ© exemple paiement d'un acompte alors que les travaux ne sont pas achevĂ©s ; d'une indemnisation potentielle sur un procĂšs en cours ; d'une vente de marchandises rĂ©alisĂ©e avant le dĂ©pĂŽt de bilan sur laquelle un vice cachĂ© a Ă©tĂ© dĂ©couvert, de malfaçons sur travaux rĂ©alisĂ©s avant le dĂ©pĂŽt de bilan mais dĂ©couvertes postĂ©rieurement, d'une crĂ©ance correspondant Ă du matĂ©riel livrĂ© avec clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ©. Depuis le 1er octobre 2021, les cautions personnes physiques et personnes morales ont la possibilitĂ© de procĂ©der Ă la dĂ©claration de leur crĂ©ance afin de sauvegarder leur recours personnel, mĂȘme avant d'avoir rĂ©glĂ© une partie de la dette de l'entreprise en difficultĂ©. Les salariĂ©s n'ont pas Ă dĂ©clarer leurs crĂ©ances salariales. Elles devront seulement ĂȘtre signalĂ©es au mandataire judiciaire ou au liquidateur. Les crĂ©ances nĂ©es aprĂšs l'ouverture de la procĂ©dure Certaines crĂ©ances nĂ©es aprĂšs le jugement d'ouverture doivent aussi ĂȘtre dĂ©clarĂ©es. Il s'agit des crĂ©ances qui ne sont nĂ©es ni pour les besoins de la procĂ©dure, ni pour les besoins de la poursuite de la pĂ©riode d'observation ou du maintien dâactivitĂ©, ni en contrepartie d'une prestation fournie Ă l'entreprise en faillite pendant la pĂ©riode dâobservation ou du maintien dâactivitĂ©, ni en exĂ©cution dâun contrat dĂ©cidĂ© par le liquidateur. La crĂ©ance peut aussi correspondre Ă une indemnitĂ© de rĂ©siliation ou Ă des dommages et intĂ©rĂȘts suite Ă la rĂ©siliation dâun contrat aprĂšs lâouverture de la procĂ©dure. Les crĂ©ances nĂ©es en violation des rĂšgles gouvernant les pouvoirs de l'entreprise en faillite et de l'administrateur judiciaire ne peuvent ni ĂȘtre dĂ©clarĂ©es ni ĂȘtre payĂ©es Ă l'Ă©chĂ©ance. Qui doit remplir la dĂ©claration de crĂ©ances ? La dĂ©claration de crĂ©ances peut ĂȘtre prĂ©sentĂ©e par le crĂ©ancier ou le garant lui-mĂȘme ; un salariĂ© appartenant Ă l'entreprise ou Ă l'association crĂ©anciĂšre en vertu d'une dĂ©lĂ©gation de pouvoir interne qui devra ĂȘtre jointe. Celle-ci doit dĂ©limiter prĂ©cisĂ©ment la mission du salariĂ© chargĂ© de la dĂ©claration de crĂ©ances dĂ©clarer les crĂ©ances et agir en justice, par exemple. Si le salariĂ© qui dĂ©clare la crĂ©ance ne dĂ©tient pas une dĂ©lĂ©gation de pouvoir en bonne et due forme, l'employeur peut ratifier par la suite la dĂ©claration Cass. com. 29 septembre 2021, n° n° 20-12292 ; un avocat ou un huissier de justice ; tout mandataire de son choix, tel qu'un avocat, un expert-comptable, un notaire... en vertu d'un mandat Ă©tabli Ă cet effet, qui devra ĂȘtre joint. Le Code de Commerce prĂ©voit Ă©galement la possibilitĂ© pour l'entreprise en faillite de porter une crĂ©ance Ă la connaissance du mandataire. Dans ce cas, il est prĂ©sumĂ© avoir agi pour le compte du crĂ©ancier tant qu'il n'a pas adressĂ© sa dĂ©claration de crĂ©ances. Il existe alors 2 possibilitĂ©s soit le crĂ©ancier procĂšde Ă la dĂ©claration de crĂ©ance, dans ce cas, cette dĂ©claration prĂ©vaut sur les informations donnĂ©es par l'entreprise en faillite, soit il ne procĂšde pas Ă la dĂ©claration de crĂ©ances, dans ce cas, la crĂ©ance sera considĂ©rĂ©e comme valablement dĂ©clarĂ©e pour son compte par l'entreprise en faillite. Comment remplir la dĂ©claration de crĂ©ances ? Pour dĂ©clarer sa crĂ©ance, il suffit de remplir le formulaire cerfa n°10021*01. En pratique, la dĂ©claration s'effectue par une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception afin de conserver une preuve de cette dĂ©claration mais la loi n'impose aucune forme spĂ©ciale. Cependant, elle peut dĂ©sormais ĂȘtre effectuĂ©e gratuitement en ligne, sur un portail mis en place par le Conseil National des Administrateurs Judiciaires et des Mandataires Judiciaires CNAJMJ La dĂ©claration de crĂ©ances doit ĂȘtre adressĂ©e au mandataire judiciaire, si l'entreprise fait l'objet d'une procĂ©dure de sauvegarde ou de redressement judiciaire, au liquidateur, si l'entreprise fait l'objet d'une procĂ©dure de liquidation judiciaire. IdentitĂ© des personnes CrĂ©ancier Il s'agit de la personne Ă qui est due une somme d'argent. Le crĂ©ancier doit indiquer s'il est une personne physique artisan, micro-entrepreneur... ou une personne morale entreprise ou association. S'il ne dispose pas de numĂ©ro d'inscription au RCS associations notamment, il n'a pas Ă en indiquer. Mandataire du crĂ©ancier Cette case n'est Ă remplir que si le crĂ©ancier n'effectue pas lui-mĂȘme sa dĂ©claration de crĂ©ances. L'auteur peut ĂȘtre un prĂ©posĂ© muni d'une dĂ©lĂ©gation de pouvoir, un avocat, un huissier de justice ou toute personne munie d'un mandat. DĂ©biteur Il s'agit de la personne entreprise ou association ayant une dette envers le crĂ©ancier et qui fait l'objet de la procĂ©dure collective. ProcĂ©dure Nature du jugement Il suffit d'indiquer si le dĂ©biteur fait l'objet d'une procĂ©dure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire. Date du jugement Il s'agit de la date du jugement d'ouverture de la procĂ©dure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire. CrĂ©ance dĂ©clarĂ©e CrĂ©ancier chirographaire/crĂ©ancier privilĂ©giĂ© Les crĂ©anciers privilĂ©giĂ©s sont ceux disposant d'une prioritĂ© de paiement sur tous les autres crĂ©anciers TrĂ©sor public, salariĂ©s, sĂ©curitĂ© sociale, crĂ©anciers ayant pris des garanties.... Les fournisseurs sont toujours des crĂ©anciers chirographaires sauf s'ils ont pris des garanties cautionnement, droit de rĂ©tention, clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ©. Montant Ă©chu Il s'agit des sommes parvenues Ă Ă©chĂ©ance que le dĂ©biteur n'a pas payĂ©es. Si le dĂ©biteur est un fournisseur, il faut simplement indiquer le montant de la commande qui a Ă©tĂ© payĂ©e. Montant Ă Ă©choir Il s'agit des sommes que le dĂ©biteur devra plus tard au crĂ©ancier, Ă une date fixĂ©e par contrat loyers futurs, par exemple. Observations Cette case est Ă remplir si la crĂ©ance est garantie par une sĂ»retĂ© privilĂšge, nantissement, gage, caution.... Le crĂ©ancier doit y indiquer la nature de la sĂ»retĂ© mais aussi son assiette. ReprĂ©sentant des crĂ©anciers Il s'agit soit du mandataire judiciaire en cas de procĂ©dure de sauvegarde ou de redressement soit du liquidateur en cas de procĂ©dure de liquidation judiciaire. Le nom et l'adresse du mandataire figurent dans le courrier du mandataire judiciaire ou du liquidateur, dans la publicitĂ© publiĂ©e au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales BODACC et dans un journal d'annonces lĂ©gales au greffe du tribunal du siĂšge social ou du domicile du dĂ©biteur. Il est obligatoire de chiffrer sa crĂ©ance prĂ©cisĂ©ment. Une dĂ©claration ne portant aucun montant, un montant indicatif ou un montant ne concordant pas avec les justificatifs fournis sera rejetĂ©e. Les intĂ©rĂȘts lĂ©gaux ou conventionnels, les intĂ©rĂȘts de retard et les majorations doivent ĂȘtre inclus, dĂšs lors qu'ils ne sont pas concernĂ©s par l'arrĂȘt du cours des intĂ©rĂȘts. En pratique, cela ne concerne que les contrats de prĂȘt conclus pour une durĂ©e Ă©gale ou supĂ©rieure Ă 1 an sauf crĂ©dit-bail et les contrats assortis d'un paiement diffĂ©rĂ© de 1 an ou plus. Si la crĂ©ance comporte des intĂ©rĂȘts Ă Ă©choir, elle doit prĂ©ciser les modalitĂ©s de calcul des intĂ©rĂȘts dont le cours n'est pas arrĂȘtĂ©, cette indication valant dĂ©claration pour le montant ultĂ©rieurement arrĂȘtĂ©. Cette prĂ©cision doit ĂȘtre donnĂ©e au liquidateur dans le dĂ©lai lĂ©gal de 2 mois Cass. com. 17 octobre 2018, n° 17-17268. A dĂ©faut, ces intĂ©rĂȘts sont perdus. Quels montants inscrire sur la dĂ©claration de crĂ©ances ? L'intĂ©gralitĂ© de la crĂ©ance doit figurer sur la dĂ©claration de crĂ©ances en principal, frais, intĂ©rĂȘts et accessoires. La dĂ©claration de crĂ©ances intĂšgre ainsi le montant de la crĂ©ance due au jour du jugement dâouverture, le montant de la crĂ©ance pour les sommes Ă Ă©choir avec indication de leur date d'Ă©chĂ©ance, le montant des intĂ©rĂȘts Ă©chus dont le cours est arrĂȘtĂ© au jour du jugement, avec les modalitĂ©s de calcul des intĂ©rĂȘts prĂȘts excĂ©dant une durĂ©e de 1 an ou contrats assortis d'un paiement diffĂ©rĂ© de plus de 1 an, le montant d'Ă©ventuelles clauses pĂ©nales ou d'indexation, de dommages et intĂ©rĂȘts prĂ©vus au contrat. La crĂ©ance n'a pas besoin de reposer sur un titre, un jugement ou mĂȘme un contrat Ă©crit, mais elle doit ĂȘtre justifiĂ©e dĂ©tail des crĂ©ances, copies de factures.... Le crĂ©ancier va-t-il recevoir un avis de dĂ©claration de crĂ©ances ? A lâouverture de la procĂ©dure collective, l'entreprise en faillite doit remettre au mandataire judiciaire une liste mentionnant ses crĂ©anciers et le montant des sommes dues. Le mandataire judiciaire adresse ensuite Ă chaque personne se trouvant sur la liste un courrier pour l'informer que l'entreprise en faillite reconnaĂźt lui devoir une crĂ©ance de tel montant. Le crĂ©ancier doit alors transmettre au mandataire les piĂšces justificatives de cette crĂ©ance, ou, lui adresser une dĂ©claration de crĂ©ance rectificative s'il n'est pas dâaccord avec le montant dĂ©clarĂ© par l'entreprise en faillite pour son compte. Il arrive parfois que l'entreprise en faillite ne remette pas au mandataire judiciaire la liste des crĂ©anciers. Celui-ci nâest donc pas en mesure de d'adresser un avis de dĂ©claration de crĂ©ance Ă chaque crĂ©ancier, ce qui ne les dispense pourtant pas de dĂ©clarer leur crĂ©ance s'ils ont connaissance de lâouverture dâune procĂ©dure collective. Que faire lorsque le dĂ©lai pour dĂ©clarer sa crĂ©ance est dĂ©passĂ© ? Lorsqu'une entreprise est soumise Ă une procĂ©dure collective, les crĂ©anciers et les cautions disposent d'un dĂ©lai de 2 mois pour dĂ©clarer leur crĂ©ance. Les crĂ©ances et les sĂ»retĂ©s qui n'ont pas Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es dans ce dĂ©lai sont inopposables Ă l'entreprise en difficultĂ©, pendant lâexĂ©cution d'un plan de sauvegarde ou de redressement et aprĂšs cette exĂ©cution lorsque les engagements Ă©noncĂ©s dans le plan ou dĂ©cidĂ©s par le tribunal ont Ă©tĂ© tenus. Le non-respect du dĂ©lai de dĂ©claration de crĂ©ances donne en effet lieu Ă la forclusion, c'est-Ă -dire Ă l'impossibilitĂ© de prĂ©tendre au paiement des sommes dues le crĂ©ancier est considĂ©rĂ© comme forclos. La loi permet cependant au crĂ©ancier de demander au juge commissaire dâĂȘtre relevĂ© de la forclusion afin de pouvoir dĂ©clarer sa crĂ©ance nonobstant le fait que le dĂ©lai est expirĂ©. 1. DĂ©pĂŽt d'une requĂȘte en relevĂ© de forclusion La requĂȘte en relevĂ© de forclusion peut ĂȘtre adressĂ©e au greffe du Tribunal de commerce au sein duquel la procĂ©dure collective est ouverte via la plateforme par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, ou, remise en mains propres. Dans ce document, le crĂ©ancier doit apporter la preuve qu'il n'est pas responsable du fait qu'il n'a pas adressĂ© sa dĂ©claration de crĂ©ances dans le dĂ©lai imparti. Pour cela, il doit soit dĂ©montrer qu'il Ă©tait dans l'impossibilitĂ© de rĂ©aliser sa dĂ©claration de crĂ©ance dans les temps hospitalisation, par exemple. Il doit alors montrer qu'il existe un lien de causalitĂ© entre l'Ă©vĂšnement et le retard de sa dĂ©claration ; soit Ă©tablir que la liste des crĂ©anciers n'a pas Ă©tĂ© Ă©tablie par l'entreprise en faillite ou qu'elle est incomplĂšte. A ce titre, le crĂ©ancier peut obtenir un relevĂ© de forclusion mĂȘme s'il n'existe pas de lien entre l'omission et le retard de sa dĂ©claration Com. 16 juin 2021, FS-B, n° Le relevĂ© de forclusion est donc, dans ces 2 cas, de droit. La demande doit impĂ©rativement intervenir dans les 6 mois de la publication du jugement d'ouverture au BODACC, ce dĂ©lai Ă©tant portĂ© Ă 1 an pour les crĂ©anciers placĂ©s dans l'impossibilitĂ© de connaĂźtre l'existence de leur crĂ©ance avant l'expiration du dĂ©lai de 6 mois prĂ©citĂ©. Pour les crĂ©anciers titulaires d'une sĂ»retĂ© publiĂ©e ou liĂ©s Ă l'entreprise en faillite par un contrat publiĂ©, ce dĂ©lai court Ă compter de la rĂ©ception de l'avis qui leur est donnĂ©. Cette formalitĂ© qui est payante devant les tribunaux de commerce sâavĂšre inutile lorsque le crĂ©ancier n'a aucune chance de recevoir un quelconque paiement dans le cadre de la procĂ©dure. 2. DĂ©cision du juge Si le relevĂ© de forclusion est accordĂ©, le crĂ©ancier devra dĂ©clarer sa crĂ©ance dans le dĂ©lai de 1 mois Ă compter de la dĂ©cision le relevant de la forclusion. En cas de rejet de la requĂȘte, le crĂ©ancier peut faire appel dans un dĂ©lai de 10 jours. Si le crĂ©ancier ne parvient pas Ă se faire relever de sa forclusion, sa crĂ©ance ne peut pas ĂȘtre prise en considĂ©ration au passif de la procĂ©dure. Il ne pourra donc pas participer aux distributions de fonds qui pourraient intervenir. Toutefois, sa crĂ©ance n'est pas entiĂšrement Ă©teinte, de sorte qu'il pourra par exemple poursuivre la caution ou redĂ©clarer cette mĂȘme crĂ©ance dans une nouvelle procĂ©dure collective. L'entreprise dĂ©bitrice qui omet sciemment d'alerter ses crĂ©anciers de sa mise en redressement ou en liquidation judiciaire et ne leur permet donc pas de dĂ©clarer leur crĂ©ance dans les temps ne peut pas ĂȘtre poursuivie Cass. com. 6-6-2018 n° Que se passe-t-il aprĂšs la dĂ©claration de crĂ©ances ? ProcĂ©dure de sauvegarde ou de redressement judiciaire Le mandataire judiciaire ou le liquidateur qui reçoit les dĂ©clarations de crĂ©ances Ă©tablit en accord avec l'entreprise en faillite une liste des crĂ©ances dĂ©clarĂ©es avec ses propositions d'admission, de rejet ou de renvoi. Cette liste est transmise au juge commissaire qui tranche les contestations Ă©ventuelles. Les dĂ©cisions d'admission ou de rejet des crĂ©ances ou d'incompĂ©tence prises par le juge-commissaire sont portĂ©es sur un Ă©tat des crĂ©ances. Pour les procĂ©dures collectives ouvertes depuis le 1er octobre 2021, l'admission d'une crĂ©ance garantie par une caution doit lui ĂȘtre notifiĂ©e. A dĂ©faut, le crĂ©ancier ne pourra pas lui opposer l'Ă©tat des crĂ©ances. Le greffier va alors insĂ©rer au BODACC une annonce prĂ©cisant que l'Ă©tat des crĂ©ances a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© au greffe du Tribunal oĂč toute personne intĂ©ressĂ©e peut en prendre connaissance. Il suffira de demander une copie de l'Ă©tat des crĂ©ances au greffe. Le crĂ©ancier a la possibilitĂ© de contester l'Ă©tat des crĂ©ances dans les 10 jours de la notification de l'ordonnance du juge-commissaire, sauf s'il n'a jamais rĂ©pondu Ă la premiĂšre demande du mandataire judiciaire, auquel cas ses droits sont Ă©teints. ProcĂ©dure de liquidation judiciaire Il n'y a pas de procĂ©dure de vĂ©rification des crĂ©ances pour les crĂ©ances chirographaires ainsi que les crĂ©ances qui ne sont assorties dâaucun privilĂšge, sâil est acquis que ces crĂ©anciers ne seront pas payĂ©s. Cependant, il est nĂ©cessaire de dĂ©clarer malgrĂ© tout sa crĂ©ance afin que le juge-commissaire prenne la dĂ©cision de la vĂ©rifier ou non.Desexamens de gĂ©nĂ©tique peuvent ĂȘtre prescrits Ă une personne symptomatique ou asymptomatique qu'il s'agisse d'une personne majeure, majeure sous protection juridique ou mineure. Dans ces deux derniers cas, il existe des dispositions particuliĂšres. Les consultations doivent ĂȘtre adaptĂ©es Ă la personne et au contexte. 2.4. Les diffĂ©rents contextes de